A une certaine époque, et pendant plusieurs années, j’ai souffert de maux d’estomac fréquents. Parfois ces douleurs duraient une journée ou plus, souvent accompagnées de maux de tête, et elles me laissaient dans un état de grande faiblesse. Tandis que je progressais dans mon étude de la Science Chrétienne, je me suis rendu compte que ce problème était bel et bien une suggestion mensongère et rien d’autre. Lorsqu’il se présenta une nouvelle fois, je pensai rapidement (et j’obéis) à cette instruction de Mary Baker Eddy dans Science et Santé (p. 495): « Lorsque l’illusion de la maladie ou du péché vous tente, attachez-vous fermement à Dieu et à Son idée. Que rien hormis Sa ressemblance ne demeure dans votre pensée. »
J’insistai sur le fait qu’en vérité j’étais l’idée de Dieu et je fis le raisonnement qu’en tant qu’idée — en tant que l’homme — j’étais « sain, vaillant, pur et droit », selon les paroles du cantique n° 12 de l’Hymnaire de la Science Chrétienne. Comme je m’attachais à cette pensée, la fausse vision d’un « moi » double, l’un triste et malade, l’autre spirituel et parfait, s’effaça progressivement jusqu’à ce que finalement la Vérité triomphe. J’étais entièrement libérée et il n’y eut jamais de rechute.
A la page 598 de Science et Santé, Mary Baker Eddy écrit: « Un instant de conscience divine, la compréhension spirituelle de la Vie et de l’Amour, est un avant-goût de l’éternité. Cet état de conscience élevé, atteint et maintenu lorsque la Science de l’être est comprise, permettrait de franchir, grâce au discernement spirituel de la vie, l’intervalle de la mort, et l’homme serait dans la pleine conscience de son immortalité et de son harmonie éternelle, où le péché, la maladie et la mort sont inconnus. »
Ce passage m’aida lorsque mon père est décédé, paisiblement et sans souffrance. Pendant tout ce temps, je priai ardemment, et en réponse, je sentis le réconfort de la tendre présence de Dieu et de Sa calme assurance. Un peu plus tôt ce jour-là, ces mots du cantique n° 58 avaient traversé ma pensée: « Père, Tes enfants qui T’aiment / Chantent leur joie aujourd’hui. »
Mon père avait passé beaucoup de temps à prier Dieu chaque jour. Il était un étudiant fidèle de la Bible et la religion était primordiale dans sa vie. Aussi, au lieu d’être plongée dans l’affliction lorsqu’il mourut, j’éprouvai un grand sentiment de paix. Le passage cité plus haut m’apporta également un sentiment d’élévation morale lorsque ma mère est décédée quelques années plus tard.
C’est mon père qui avait introduit la Science Chrétienne dans notre foyer il y a bien des années. Je considère que c’était le meilleur cadeau qu’il pouvait nous faire.
Greenville (Caroline du Sud), U.S.A.
