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J’eus connaissance pour la première fois du pouvoir de guérison de...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 1986


J’eus connaissance pour la première fois du pouvoir de guérison de la Science Chrétienne lorsque mon grand-père fut guéri en quelques heures de ce qui avait été diagnostiqué comme un caillot de sang au cerveau.

Cependant, aussi merveilleuse que fût cette guérison, pas un seul des membres de la famille, excepté Grand-père lui-même, n’entreprit l’étude de cette Science qui guérit. Ce n’est que sept ans plus tard que je fus assez curieux de connaître la Science Chrétienne pour entreprendre la lecture du livre d’étude, Science et Santé de notre Leader, Mary Baker Eddy. La lecture de ce livre apporta bien des réponses aux questions sur la Bible que j’avais posées en vain et pendant longtemps à mes moniteurs d’une école du dimanche.

Depuis, j’ai eu beaucoup de guérisons par la Science, y compris celles de végétations (diagnostiquées plusieurs fois par des médecins scolaires), de ce qui semblait être une fracture au pied (guérie en deux jours), ainsi que de nombreuses blessures plus bénignes. Une fois, un gros pneu industriel sur un transporteur de troncs explosa pendant que je le gonflais. Je fus projeté à trois mètres environ. Ma jambe droite reçut le choc, mais j’atterris sur l’épaule gauche; les deux semblaient sérieusement touchées. Je choisis de m’appuyer totalement sur Dieu et sur la Science Chrétienne, aussi n’allai-je pas à l’hôpital. Je ne manquai pas un jour de travail, et au bout d’une semaine — par ma prière seule — j’étais complètement guéri. Il n’y a eu aucune cicatrice et je n’éprouve aucune difficulté à me mouvoir normalement.

Je me souviens en particulier d’une certaine guérison, car elle m’a appris quelque chose de merveilleux et de nécessaire qui m’a apporté une grande croissance spirituelle. Au cours de mon mandat de Second Lecteur dans mon église filiale, je commençai à avoir des difficultés à uriner. Après quelques jours, toute cette fonction cessa entièrement. Pendant cette période, je priai souvent, affirmant ma ressemblance à Dieu et niant que la matière ou la discordance puisse contrôler ou empêcher un fonctionnement correct de mon corps.

Dès le début du problème, j’avais appelé une praticienne de la Science Chrétienne. Son assurance que j’étais, en vérité, l’image même de Dieu confirma mes propres convictions. Je parlai avec la praticienne chaque jour et, à un certain moment, plusieurs fois par jour.

L’arrêt de la fonction se produisit un mardi. Je travaillai toute la semaine, mais le vendredi, je souffrais tellement que je retournai chez moi à midi. Une fois arrivé, je m’étendis, je me chantai des cantiques de l’Hymnaire de la Science Chrétienne et je lus des passages de la Bible et des écrits de Mary Baker Eddy pendant une heure environ. Tout à coup, je me sentis bien. Mais bientôt, le problème me reprit. Ceci arriva plusieurs fois.

Le samedi après-midi, je souffrais de nouveau considérablement, aussi demandai-je à mon fils aîné de me faire faire une promenade en voiture, simplement pour me changer les idées. Nous nous sommes arrêtés près d’un beau lac voisin et je suis sorti de la voiture pour m’asseoir sur une grosse bûche. Je me sentais si mal que j’ai cru mourir sur place. Mais l’idée de laisser mon fils dans une telle situation m’a fait m’accrocher. Mon fils insista pour que j’aille à l’hôpital, mais je lui dis que je n’irais pas, que Dieu m’avait guidé à travers trop de situations pendant trop d’années pour que je me détourne de Lui maintenant. Bientôt, je me sentis mieux et en rentrant à la maison, j’étais plus calme et j’y voyais plus clair.

Ce soir-là, ma femme insista pour que j’appelle un remplaçant pour tenir mon poste de Lecteur le dimanche matin (personne n’est Scientiste dans ma famille). Mais je lui répondis que je pensais que Dieu m’avait amené à accepter ce poste et que c’était mon devoir et mon privilège de le remplir. Je me souvenais de l’assurance de notre Leader (Science et Santé, p. 385): « Tout ce qu’il est de votre devoir de faire, vous pouvez le faire sans que cela vous nuise. »

Le dimanche matin, je me sentais tout à fait à l’aise, bien que cinq jours déjà se soient écoulés sans que j’élimine et que je n’aie rien mangé du tout vendredi ni samedi. Tout alla bien jusqu’au milieu du service. Alors, je me suis senti si mal que j’ai dû me tenir au pupitre pour rester debout.

Je pense que les assistants se sont rendu compte que quelque chose n’allait pas, parce qu’aussitôt après, la conscience de la Vérité est venue vers moi comme une chaude vague d’Amour. Je me suis senti élevé au-dessus du problème et je n’ai eu aucune peine à finir le service. Plus tard, cependant, la douleur reprit de plus belle. Il fallait que je trouve une réponse. Aussi retournai-je à la Bible et aux écrits de Mary Baker Eddy, où j’étais sûr que cette réponse se trouvait — ceci par expérience et aussi pour avoir lu, au fil des années, des centaines de témoignages de guérison. Et je savais que je pourrais la trouver.

Je commençai à lire et à essayer de réfléchir vraiment à tout ce que je lisais. A un moment, je me surpris à dire: « Mon Dieu, qu’est-ce que je dois savoir ? Qu’est-ce que je dois apprendre ? » Je connaissais la vérité autant qu’il m’était possible, et selon Christ Jésus, le plus grand guérisseur qui ait jamais vécu, cela m’affranchirait (voir Jean 8:32). Et pourtant, je sentais, en quelque sorte, que je manquais « le but, pour remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ » (Phil. 3:14).

Alors, je relus et étudiai le chapitre intitulé « La Genèse » dans le livre d’étude. Comme je le faisais, un passage de la Bible que j’avais probablement lu des centaines de fois déjà se détacha, prenant un sens tout nouveau: « Puis Dieu dit: Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance... » (Gen. 1:26). Eh bien, pensai-je, si Dieu m’a fait selon Son image, alors je suis toujours cette image ! Je suis complet, parfait et libre ! L’auteur de l’Ecclésiaste l’avait aussi reconnu, car il déclara (Eccl. 3:14): « J’ai reconnu que tout ce que Dieu fait durera toujours, qu’il n’y a rien à y ajouter et rien à en retrancher. » Toute crainte se dissipa alors, et bien sûr la fièvre, la douleur et la nausée s’évanouirent également. Je savais que j’étais guéri et ceci bien que les fonctions de mon corps n’aient pas encore repris.

Je me levai et dînai, et le lendemain matin, j’allai travailler sans aucune difficulté. Dans l’après-midi, j’éliminai plusieurs substances ressemblant à du gravier et la fonction urinaire normale reprit. Il n’y a eu aucune rechute et cela fait maintenant vingt ans que cette guérison a eu lieu.

La leçon que j’ai apprise se trouve résumée dans les paroles du cantique n° 238 de l’Hymnaire: « Et peu à peu l’on aperçoit / De l’homme le progrès certain. » Cela avait toujours voulu dire pour moi que lorsqu’on progresse en Science Chrétienne, on devient plus semblable à Dieu. Ce point de vue est spécifiquement corrigé par une réponse que Mary Baker Eddy donne à une question sur ce sujet précis. Elle écrit (The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 242): « Vous ne pourrez jamais démontrer la spiritualité tant que vous n’aurez pas déclaré que vous êtes immortel et compris que vous l’êtes. La Science Chrétienne est absolue; elle n’est ni en deçà du point de perfection ni en voie de l’atteindre; elle est au point même de la perfection et c’est à partir de là qu’elle doit être mise en pratique. Tant que vous n’avez pas pleinement compris que vous êtes l’enfant de Dieu, donc parfait, vous n’avez pas de Principe à démontrer, ni de règle pour cette démonstration. »

Après cette expérience, les paroles du cantique avaient un tout nouveau sens pour moi. Je comprenais maintenant qu’en vérité, « le progrès certain de l’homme » n’est pas une progression de la mortalité à l’immortalité, c’est plutôt le progrès ou déroulement dans la conscience de la compréhension que l’homme est comme Dieu l’a fait: parfait, complet, droit et libre !

Je suis très reconnaissant pour la Bible et à tous ceux qui, avant nous, ont tracé le chemin, en particulier notre Guide, Christ Jésus, et le Découvreur et Fondateur de la Science Chrétienne, Mary Baker Eddy. Ma gratitude s’exprime dans les paroles d’un autre cantique (Hymnaire, n° 249):

Avec reconnaissance,
Nous élevons nos voix:
Pour chaque délivrance,
Nos chants montent vers Toi.


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