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L'Église à l'œuvre

L'Église à l'œuvre

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mai 1986

The Christian Science Journal


Un époux qui vient du froid

Ceci est le premier article d’une série qui illustre le fait que soutenir l’église et faire usage des possibilités qu’elle offre bénit la famille.

Pour notre famille, Dieu a vraiment remplacé les années que la sauterelle avait dévorées. Voir Joël 2:25. Dans une large mesure, je pense que ce sont les activités de l’Église du Christ, Scientiste — le ministère guérisseur du praticien, les Leçons bibliques, les périodiques, les activités des églises filiales, le cours de Science Chrétienne — qui nous ont sortis d’une épreuve amère.

Après neuf années d’un mariage que je pensais fondé sur un amour et une confiance partagés, je n’étais pas du tout préparée à entendre mon mari m’annoncer qu’il ne m’avait jamais aimée, qu’il avait trouvé une autre femme (dont il était l’amant) et qu’il voulait divorcer. Je ne voulais pas d’un divorce et j’avais tellement peur que je ne savais que faire. De plus, nous avions deux jeunes enfants. Bien que je me sentisse totalement désespérée et complètement seule dans cette extrémité, je compris que je ne pourrais trouver de réponse à cette difficulté que dans la Science Chrétienne. J'avais été élevée en Scientiste et j'étais membre d'une église, mais jusque-là, je n'avais pas été très intéressée par la Science.

Un appel à une praticienne de la Science Chrétienne m'apporta réconfort et assurance de la guérison. Pendant de longs mois, cette chère dame passa beaucoup de temps avec moi au téléphone chaque jour, nourrissant ma pensée affamée des vérités divines. J'étudiais les Leçons bibliques, quelquefois plusieurs fois par jour, et je dévorais les périodiques. Je m'attachais quotidiennement au Psaume quatre-vingt-onze et trouvais de l'inspiration dans d’autres passages de la Bible.

Je faisais particulièrement attention à nier l’entendement charnel et à reconnaître Dieu comme le seul Entendement afin d’écarter la peur, la colère, la solitude et le sentiment d’être totalement inutile. A ce moment-là, mon mari semblait en colère contre la Science Chrétienne. La praticienne continua à m’aider et finalement, je fus capable d’insister avec amour sur mon droit d’assister au service de l’église, de participer à ses activités et de laisser nos enfants suivre l’École du Dimanche.

Les choses devinrent plus faciles quand la femme en question qui travaillait avec mon mari quitta son emploi. Je travaillai avec force pour établir dans ma propre conscience la compréhension de la pureté innée de cette femme. Ce fut merveilleux d’entrevoir que Dieu est notre Père et aussi que cette femme était en réalité ma sœur — mais la haine et l’amertume revenaient avec force.

J’étais maintenant devenue très active dans mon église, et je sentais le soutien affectueux des membres bien qu’ils ne sachent rien de ma situation. Chaque jour, mon mari devenait plus gentil avec moi et avec les enfants et estimait davantage mon activité à l’église. Nous avons formé de précieuses amitiés — pour la plupart avec d’autres Scientistes Chrétiens — et toujours avec des personnes qui avaient les plus hauts principes moraux. Je savais que mon mari avait été libéré de sa relation précédente.

Plus tard, j'eus le privilège de suivre le cours de Science Chrétienne, qui m’apprit que je devais enrichir ma pensée, dépasser un sens matériel du moi, de la famille, des amis. Dans l’année qui suivit, mon mari reçut une mutation. De nouvelles amitiés avec d’autres membres d’église continuèrent à nous être mutuellement profitables. Je vis clairement qu’on ne peut jamais s’éloigner du Principe divin.

Le premier dimanche après notre déménagement, mon mari nous accompagna à l’église et n’a pas manqué un dimanche depuis. Il n’y a pas longtemps, le doigt de notre fils — qui semblait avoir une fracture — fut guéri en quelques heures grâce au travail de prière de mon mari. Il en vint à soutenir notre totale confiance en la guérison par la Science Chrétienne et, par d’autres manières encore, montra son profond amour pour moi et pour les enfants.

Un de mes grands soucis avait été pour les enfants. Finalement, je m’étais tournée vers Dieu de tout mon cœur et Lui avais demandé de me montrer le chemin. Puis j’avais laissé la situation à Sa sollicitude. Quelques jours après cela, alors que j’écoutais le service à l’église, je m’étais bien rendu compte de l’impact guérisseur qu’avait la vérité. Alors je m’étais souvenue avec gratitude que ni mon mari ni moi n’avions jamais utilisé nos enfants l’un contre l’autre.

Mais malgré toutes ces bénédictions, un peu d’amertume et de crainte demeuraient, bien qu’elles eussent graduellement diminué. La guérison complète vint d’une façon remarquable. Les membres de notre église avaient travaillé à l’amélioration du concept de l’église, et plus particulièrement pour comprendre que l’église et la localité connaissent en vérité l’harmonie et la sécurité en Dieu. A peu près à ce moment-là, je rencontrai une femme qui avait besoin d’aide. Elle commença à m’appeler et à me raconter tous ses ennuis, qui semblaient la réplique de ceux que j’avais connus. Tout d’abord, je lui en voulus beaucoup. Puis ma pensée commença à changer. Et je lui parlai un peu de mon expérience personnelle.

Je commençai à chérir son identité spirituelle et à lui assurer que Dieu l’aimait vraiment et gouvernait tout et que seul le bien l’attendait. Je fus capable d’entrevoir la loi de pureté qui gouvernait son mari et son mariage. Son mari, qui avait affirmé qu’il allait la quitter, se mit à remarquer à nouveau ses nombreuses et belles qualités. Il décida de discuter de la situation avec elle. Je communiquai la Science Chrétienne à cette femme toutes les fois que c’était possible. Sa conversation se mit à exprimer l’espoir, la confiance et l’amour au lieu du découragement et du désespoir. Je la vis passer d’une attitude vindicative et méprisante à une ouverture qui tenait vraiment compte des sentiments de son mari. Elle me dit qu’elle ne savait pas ce qui était arrivé mais que la haine et la peur avaient pratiquement disparu.

Un jour, après lui avoir parlé au téléphone, je me rendis compte que le fardeau de mon épreuve était totalement tombé de mes épaules et je sus que j’étais guérie.

La profonde gratitude que je ressens pour tout ce que le Christ, la Vérité, a fait pour notre mariage grandit encore à mesure que j’écris. Une grande joie m’envahit et j’espère que quelqu’un dans le besoin qui lira ceci sera béni comme je l’ai été et verra combien l’activité au sein de l’église peut être un soutien merveilleux.

(Nom de l’auteur non cité à sa demande.)

Les grains de sénevé du Monitor

« Comment puis-je mieux faire partager ce que j’aime dans le Monitor ? » Telle est la question que se posait un membre après une réunion du comité de soutien à la diffusion des périodiques de son église filiale. Elle avait offert divers abonnements à des amis, à une école à l’étranger et à son père, médecin retraité qui se plaisait à lire les articles économiques et découpait les articles religieux ayant trait au réconfort et au courage. Lui-même passait régulièrement son numéro à son voisin, un professeur de lycée qui attendait les articles sur les voyages pour préparer ses vacances.

Ce membre d’église passait son propre Monitor à une voisine qui enseignait l’allemand au conservatoire de la ville et qui utilisait certains articles, dans les classes de conversation, sur la vie en Europe, tout particulièrement ceux ayant trait aux jeunes. Maintenant, cette personne s’est elle aussi abonnée au Monitor. Quand elle a fini de le lire, elle le passe au membre d’église dont nous parlions, pour être distribué dans les écoles de la localité.

Tout cela était très bien, mais que pouvait-elle faire de plus ? Elle se rappela alors que le Monitor n’est pas seulement un quotidien unique, mais que ses articles sont également individuels et répondent au besoin de chacun. Offrir ce journal, c’est comme inviter quelqu’un à une conférence sur la Science Chrétienne: les invitations les plus chaleureuses sont individuelles, sur une base amicale. Nous pouvons partager des articles spécifiques avec ceux qui en ont précisément besoin.

Découper un article et le passer à quelqu’un, voilà qui semble une idée aussi insignifiante qu’un « grain de sénevé », n’est-ce pas ? Mais voyez comment germa la graine dans les cas que voici: un spécialiste d’art chinois à qui on avait donné un article sur ce sujet s’est mis à collectionner précieusement les nombreux articles du Monitor qui se rapportaient à la Chine. Deux Américains, rapatriés d’Iran il y a quelques années, ont entrepris de la même manière de constituer un dossier et il se trouva justement qu’un grand nombre des auteurs d’articles spécialisés sur le Moyen-Orient étaient des gens qu’ils connaissaient et dont ils pensaient avoir perdu trace.

Un ancien ambassadeur des États-Unis en Afghanistan estima que les reportages sur ce pays étaient supérieurs à tout ce qu’avaient publié d’autres quotidiens. Lorsque certains de ses amis afghans arrivèrent au Texas, il y a quelques années, il leur fit parvenir la liasse d’articles qu’il avait découpés. (Et ce membre d’église y donna suite en leur offrant un abonnement au Monitor.) Une jeune ballerine eut beaucoup de joie à lire une série d’articles sur les troupes de danse régionales. Des articles concernant les acteurs et metteurs en scène de films ont vivement intéressé un historien du septième art. Ce membre d’église à également passé deux numéros contenant une rubrique immobilière très importante à un agent immobilier qu’elle connaissait dans l’état de New York. Cette personne s’occupait justement à l’époque de la vente d’une propriété pour le compte d’une petite Société de la Science Chrétienne !

Le fait de partager avec d’autres certains articles soigneusement choisis permet de dissiper des malentendus sur la Science Chrétienne ou sur l’intérêt que les Scientistes Chrétiens portent au monde dans lequel ils vivent.

Partie intégrante de l’Église du Christ, Scientiste, le Monitor plante les graines de la Vérité tout comme le fait la pensée de quiconque souhaite faire connaître notre journal. Nous pouvons alors savourer chaque article en pensant à celui ou celle à qui il pourra aller ensuite. Chacun de nous peut exprimer ainsi un peu plus d’affection envers ses amis et connaissances, en sachant qu’ensemble nous pouvons renforcer le lien d’affection qui nous unit, grâce à un article du Monitor. Il devient alors naturel de nous intéresser davantage à ce que font nos amis et de veiller à leur donner, dès sa parution, l’article du Monitor qui les intéressera. C’est un moyen de plus de faire en sorte que l’Amour se reflète dans l’amour. Votre grain de sénevé deviendra bientôt un arbre aux branches pleines d’oiseaux.

[Extraits de la section « The Church in Action » paraissant dans The Christian Science Journal.]

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