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L'amour vécu apporte la guérison

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mai 1986


Mary Baker Eddy demanda à ses élèves pendant l'un de ses cours: « Quel est le meilleur moyen d'effectuer une guérison instantanée ? » Après avoir écouté leurs suggestions, elle donna cette réponse, ainsi que l'évoque une de ses élèves: « Je vais vous dire comment faire. Il faut aimer ! Vivez l'amour tout simplement — soyez l'amour — aimez, aimez, aimez. Ne connaissez rien d'autre que l'amour. Soyez tout amour. Il n'y a pas autre chose. Cela effectuera le travail. Cela guérira tout; cela ressuscitera les morts. Ne soyez rien d'autre que l'amour. » We Knew Mary Baker Eddy (Boston: The Christian Science Publishing Society, 1979), p. 134.

Quel but merveilleux à avoir toujours devant soi ! Aimer et vivre l'amour de façon si intense que ceux qui nous entourent sentent cet amour et soient guéris !

Je garde en mémoire un souvenir qui illustre cet amour qui guérit. J'avais été admise dans une maison de repos de la Science Chrétienne. Le lendemain de mon arrivée, en plus du problème physique qui m'avait amenée là, je me réveillai avec des maux de tête. Je n'en dis rien à personne, et j'étais en train d'étudier dans ma chambre, lorsque l'une des nurses entra. Elle me demanda si j'aimerais voir le solarium où se trouvaient des livres de référence mis à la disposition des patients.

Tout en m'accompagnant le long du couloir, elle passa son bras autour de ma taille. Je sentis son amour, non seulement pour moi, mais pour le monde entier. C'était l'expression de l'Amour divin qui aime tout. C'était l'amour qui constituait la véritable nature de cette nurse, l'amour lumineux qui émane de Dieu. Elle me montra le solarium, puis me ramena dans ma chambre. Quand elle m'eut laissée, je m'aperçus que le mal de tête avait disparu. Il avait été dissipé par l'amour qu'elle exprimait.

Quel exemple magnifique de la façon de soigner les malades en Science Chrétienne ! Guérir en reflétant l'Amour divin ! Je n'avais rien dit à la nurse de ce mal de tête, mais celui-ci ne pouvait tout simplement pas demeurer en présence de l'amour qu'elle exprimait. Dans une telle atmosphère d'amour, j'obtins vite ma guérison.

Vivre l'amour de cette façon-là, c'est pour chacun de nous le but à atteindre, quelle que soit notre occupation. Nous tous — parents, époux, cadres, coiffeurs, professeurs, serveuses — pouvons nous mettre à vivre l'amour qui guérit. La véritable nature de l'homme, c'est d'aimer, de refléter l'Amour divin. La vérité concernant l'homme, c'est qu'il est semblable à l'Amour.

Ainsi que l'explique Mary Baker Eddy dans Science et Santé, « la grande vérité dans la Science de l'être, que l'homme réel était parfait, qu'il l'est et le sera toujours, est incontestable; car si l'homme est l'image, le reflet, de Dieu, il n'est ni inverti ni subverti, mais droit et semblable à Dieu » Science et Santé, p. 200.. Dieu a fait l'homme semblable à Dieu. Et puisque Dieu est Amour, l'homme aime. Cet amour se manifeste par la douceur, la gentillesse, la patience, le calme.

Dans l'une de ses épîtres aux Corinthiens, Paul énumère quelques-unes des qualités de l'amour. La New English Bible (Nouvelle Bible anglaise) nous le rend ainsi: « L'amour est patient; l'amour est plein de bonté et n'envie personne. L'amour n'est jamais présomptueux, ni enflé d'orgueil, ni insolent; il ne cherche jamais son intérêt; il ne s'offense pas facilement. L'amour ne tient pas un compte des torts causés; il ne se réjouit pas des péchés des autres, mais il met sa joie dans la vérité. » I Cor. 13:4–6.

Pour rendre pratique cette grande vérité que l'homme est semblable à Dieu, à l'Amour, il nous faut vivre l'amour de Dieu, chaque jour, dans tout ce que nous faisons. Nous nous devons de corriger toute pensée, tout acte dépourvu d'amour. Si, par exemple, notre patience est mise à l'épreuve par ce conducteur un peu lent, devant nous, qui gêne la circulation, c'est là une occasion d'exprimer la patience de l'Amour, ce sentiment de paix dans la tranquillité que nous donne l'Amour.

Nous irritons-nous si quelqu'un s'introduit devant nous dans une file d'attente ? C'est encore une occasion d'exprimer l'Amour, de rejeter la tentation d'entretenir des pensées de colère et de rancœur, pour, au contraire, refléter avec joie la sérénité, le calme et la longanimité de l'Amour.

Notre conjoint a-t-il un quart d'heure de retard au rendez-vous et cela nous fatigue-t-il d'attendre debout ? Et que penser de ce vendeur qui est obligé de recommencer sa facture parce qu'il a fait trop de fautes ? Nous avons chaque jour tant d'occasions d'exprimer l'Amour !

Corriger toute pensée d'irritation, d'impatience, de mépris, de supériorité, de colère, de critique, de rancœur aussitôt qu'elle se présente à nous, c'est vraiment vivre l'amour. L'homme reflétant Dieu, qui est l'Amour, nous pouvons à chaque instant exprimer la patience, la douceur, la bonne humeur, la sérénité, l'indulgence ainsi que le désir d'aider et de rendre service.

Nous pouvons suivre l'exemple de Jésus en apprenant à voir comme il voyait. Mary Baker Eddy nous dit: « Jésus voyait dans la Science l'homme parfait, qui lui apparaissait là où l'homme mortel pécheur apparaît aux mortels. En cet homme parfait le Sauveur voyait la ressemblance même de Dieu, et cette vue correcte de l'homme guérissait les malades. » Science et Santé, p. 476. Là même où semble exister un mortel maladroit, impatient, agressif ou négligent, il nous faut chercher l'homme de Dieu, l'image même de Dieu.

Pour revenir à ce conduteur qui gêne la circulation, nous pouvons prier pour voir que dans sa véritable identité, il est le reflet de Dieu, sans crainte et se déplaçant avec joie. N'oublions pas non plus de voir que le conducteur impatient qui le suit est aussi, en réalité, le reflet de Dieu et manifeste la patience et le calme de l'Amour.

A la vue de la personne qui resquille dans la file d'attente, nous pouvons prier pour percevoir le reflet de l'Amour, manifestant les égards de l'Amour envers tous. En réalité, personne ne peut être dissemblable à l'Amour, parce que l'Amour, Dieu, est le seul Créateur. Celui qui paraît n'être qu'un vendeur maladroit existe véritablement en tant que reflet de l'Entendement divin. Notre recherche de la vérité qui guérit chaque incident journalier nous procure la paix, tout en nous aidant à avoir plus de compassion pour les autres.

Si notre conjoint n'est pas différent du commun des mortels, il nous procure d'amples occasions d'exprimer chaque jour avec amour la patience, l'abnégation et une attitude pleine d'égards. La responsabilité nous incombe de le voir comme le reflet de l'Amour, exprimant toutes les qualités fortes et tendres de l'Amour. A mesure que nous apprenons à faire cela, nous découvrons qu'il se manifeste de plus en plus d'amour dans nos relations conjugales et dans notre foyer.

Voici ce que dit Paul des jugements portés sur les actes d'autrui (y compris sur ceux de notre conjoint !): « O homme, qui que tu sois, toi qui juges, tu es donc inexcusable; car, en jugeant les autres, tu te condamnes toi-même, puisque toi qui juges, tu fais les mêmes choses. » Rom. 2:1. J'en suis venue peu à peu à me rendre compte que lorsque je critique un défaut chez une autre personne, ou que j'en fais la remarque, je constate bien trop souvent que je manifeste le même défaut. Pour nous débarrasser d'un défaut, il ne faut pas nous contenter de voir que nous sommes le reflet de Dieu, mais il faut le faire aussi vraiment pour chacun de ceux qui nous entourent. Dieu a créé tous les hommes à Sa ressemblance, à la ressemblance de l'Amour divin.

L'étude des Évangiles révèle l'amour de Christ Jésus pour tous ceux qui venaient à lui. S'il le fallait, il réprimandait avec sévérité, mais sans le moindre sens de supériorité: il n'exprimait que l'amour envers les malades et les pécheurs. Luc relate l'histoire d'une femme pécheresse Voir Luc 7:36–50. qui vint trouver Jésus alors qu'il était à table dans la maison de Simon le pharisien. A la lecture de ce récit, on ne peut manquer de sentir la compassion que Jésus éprouvait pour elle.

Les premières pages du chapitre « Pratique de la Science Chrétienne », dans Science et Santé, sont consacrées à une étude de ce récit de l'Évangile. Je me demandais toujours pourquoi Mary Baker Eddy portait tant d'intérêt à ce récit, jusqu'au jour où j'ai commencé à me rendre compte de l'importance de l'Amour et du fait de vivre l'amour. Jésus vit la nature spirituelle de cette femme, image et ressemblance de Dieu, et il savait que cette nature divine était sans péché. L'amour et la compassion exprimés par Jésus libérèrent la femme. C'est toujours l'Amour qui guérit.

Moi-même, un matin où je me sentais fort mal et prise de nausée, j'ai été guérie par les efforts que j'ai faits pour conformer mes actes à l'Amour. J'étais en train de préparer le petit déjeuner pour ma famille, bien que, pour ma part, je me sente bien trop mal pour manger. Je n'en avais rien dit à personne. Le téléphone sonna. C'était notre fille, qui est pensionnaire, et je lui parlai pendant un moment.

Quand je revins à la cuisine, je m'aperçus que mon mari avait fini de préparer le petit déjeuner pour moi. Ignorant que je n'étais pas bien, il m'avait mis un couvert, et une moitié de pamplemousse attendait dans mon assiette. Rien qu'à cette vue, j'eus tout d'abord mal au cœur. Puis je pensai: « Il a fait preuve de tant d'amour en préparant ce petit déjeuner pour moi que je devrais aussi faire preuve d'amour en essayant au moins de le manger. » Je m'assis donc à table avec l'intention de prendre une ou deux bouchées et puis de lui dire que je ne me sentais pas bien.

Je réussis à avaler la première bouchée; puis ce fut le tour de la deuxième et de la troisième. Avant même que j'aie pu m'en rendre compte, j'avais mangé le pamplemousse et découvert que j'étais complètement guérie. C'était l'amour qui m'avait guérie: l'amour qu'exprimait mon mari et l'amour que j'avais exprimé en retour. Cette façon simple de vivre l'amour m'avait guérie.

Jésus enseigna à ses disciples à aimer les autres et à avoir des égards réciproques. Il lui paraissait si important d'aimer, qu'il leur dit: « Je vous donne un commandement nouveau: Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l'amour les uns pour les autres. » Jean 13:34, 35.

Si nous désirons vraiment être disciples du Maître, nous travaillerons et prierons pour aimer comme il aimait. Il ne s'agit pas de manifester un amour personnel, mais de refléter l'Amour divin et sa sollicitude pour toute sa création. Nous aimons naturellement, car étant Ses enfants, nous reflétons l'amour de Dieu.

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