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Le sommet

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de décembre 1986

The Christian Science Monitor


Tandis que MM. Reagan et Gorbachev se préparaient pour leur première conférence de Genève, j’étais de plus en plus déterminé à ne pas rester en dehors de cet événement. Nul d’entre nous ne doit être exclu des décisions déterminantes pour le destin de ce monde où nous vivons.

Ce n’est pas qu’il y ait de la place pour nous à la table des négociations entre les super-grands. Mais il n’est pas vrai non plus que toute la question puisse reposer entre les mains de deux hommes seulement.

Quand les chefs de deux superpuissances se rencontrent pour discuter, trop de vies dans le monde sont en jeu pour que nous les laissions se débrouiller tout seuls. Si l’on en croit certaines informations, il s’agit ni plus ni moins de la survie de l’humanité. Alors, si la situation est aussi sérieuse que cela, la démarche audacieuse de la guérison, une spiritualisation de la pensée, est toujours indiquée.

A l’époque du Psalmiste, les hommes « dans leur détresse, crièrent à l’Éternel, et il les délivra de leurs angoisses; il les fit sortir des ténèbres et de l’ombre de la mort, et il rompit leurs liens ». Le Psalmiste poursuit ainsi: « Qu’ils louent l’Éternel pour sa bonté, et pour ses merveilles en faveur des fils de l’homme ! » Ps. 107:13–15.

C’est peut-être parce que les questions en litige et les dangers paraissent si étendus, si planétaires que nous hésitons de nos jours à soumettre les problèmes du xxe siècle à la solution de la spiritualité. Et pourtant, une solution moindre pourrait-elle suffire ?

Jacques, dans son épître, n’assigne aucune limite au pouvoir de la prière. « La prière fervente du juste a une grande efficace » Jacques 5:16., écrivitil. Si elle était essentielle au ministère de guérison de Christ Jésus, c’est que la « prière fervente » ne pouvait être rien de moins qu’une conviction radicale et régénératrice concernant la nature même de la vie et de l’être. Elle devait être infiniment plus que le simple vœu que Dieu intervienne dans la misère humaine par une bienveillance réconfortante occasionnelle. Pour accomplir les œuvres du Père, les prières de Jésus devaient être ancrées dans la conviction qu’il n’y a qu’un seul Dieu Tout-puissant, totalement bon, et que l’homme n’est pas moins que Sa ressemblance pure et complète.

Un jour, alors que j’étais en proie à un problème physique paralysant, la guérison survint quand je finis par saisir quelques lueurs de ce qu’implique le fait d’être enfant de Dieu avec toute la perfection garantie par cette compréhension spirituelle profondément chrétienne. Pendant des jours, la crainte et la douleur avaient projeté leur menace sur tout ce que je pensais et faisais, jusqu’à ce que la prière commence à les déloger et que le concept que j’avais de moi-même se rapproche de plus en plus de ce que Dieu savait de moi: j’étais fait à Son image et à Sa ressemblance, parfait et complet. Le soulagement fut rapide et m’emplit d’humilité. La menace immense du danger fut dissoute et l’assurance de la supériorité de Dieu en cette affaire me pénétra. Ce fut, me parut-il, la promesse de la Prière du Seigneur rendue manifeste dans ma vie immédiate: « Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. » Matth. 6:10.

Il en est de même, peut-être, pour les conférences au sommet et dans un monde soumis à des troubles qui le paralysent d’angoisse. La prière peut ouvrir la pensée à un concept plus élevé de ce que sont les qualités d’un chef et d’un gouvernement dans un monde qui — sur le plan des émotions et des motivations — n’a guère changé depuis les temps bibliques. La prière peut nous révéler à qui revient, finalement et éternellement, le gouvernement de l’homme: à Dieu. La claire compréhension que nous avons de cette vérité peut avoir un effet guérisseur. Pourquoi ? Parce que c’est la vérité la vérité universelle, irrésistible, à laquelle l’humanité devra finalement se plier.

Mary Baker Eddy écrit: « Dans la mesure où nous renoncerons aux théories et aux systèmes matériels, aux doctrines et aux dogmes personnels, pour gravir humblement la colline de la Science, nous atteindrons le maximum de perfection en toutes choses. » Écrits divers, p. 232. Et elle ajoute, quelques pages plus loin: « Dans cette nouvelle orientation de la métaphysique, Dieu est davantage considéré comme absolu, suprême; et le Christ est revêtu d’un plus riche éclat en tant que notre Sauveur nous délivrant de la maladie, du péché et de la mort. La tendresse paternelle de Dieu en tant que Vie, Vérité et Amour, rend glorieuse Sa souveraineté. » Ibid., p. 234.

Voilà qui nous ramène à la « prière fervente » et à sa juste place dans les réunions au sommet et les affaires internationales. La présence de toutes nos prières pourrait bien constituer un « sommet » au plus haut degré.

J’exhorte donc, avant toutes choses,
à faire des prières, des supplications, des requêtes,
des actions de grâces, pour tous les hommes,
pour les rois et pour tous ceux qui sont élevés en dignité,
afin que nous menions une vie paisible et tranquille,
en toute piété et honnêteté.

Cela est bon et agréable devant Dieu notre Sauveur,
qui veut que tous les hommes soient sauvés
et parviennent à la connaissance de la vérité.

I Timothée 2:1–4

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