Je désire confirmer le témoignage de ma mère. A cette époque, j’avais deux petits enfants et je travaillais. Je savais que Dieu me guidait et protégeait ma famille, il me fut donc possible d’être en route par avion deux heures après avoir été informée du décès de ma sœur. Je ne m’étais jamais sentie aussi seule, et pourtant je n’ai jamais ressenti une telle paix au sujet de mon mari et de mes enfants. Durant mon absence, de bons amis aidèrent ma famille. Une praticienne priait avec amour pour moi chaque jour et l’omniprésence de Dieu était si évidente la plupart du temps que je pus m’occuper de tous les détails nécessaires sans fatigue.
Lorsque je suis finalement rentrée chez moi, j’ai vraiment dû travailler pour moi-même. Un jour, une amie membre de l’église qui savait ce qui était arrivé me téléphona. Au cours de notre conversation, elle m’aida à voir que le suicide est une suggestion mentale agressive particulière qui doit être traitée comme telle. Elle m’avait toujours soutenue avec une telle vigueur que ses déclarations transpercèrent mon état de grande dépression.
En travaillant avec la réponse que donne Mary Baker Eddy à la question « Qu’est-ce que l’homme ? », aux pages 475-477 de Science et Santé, je pus enfin voir que ma sœur, que j’aimais beaucoup, était en réalité l’enfant de Dieu. Je compris graduellement, au-dedans de moi, que nous sommes tous des expressions de Dieu, incluant Ses qualités. Je vis aussi que ces qualités sont toujours présentes, elles ne peuvent ni mourir ni nous être enlevées. Petit à petit, la paix vint, une paix douce et sans douleur, et la joie revint également.
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