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Vouloir une transformation intérieure

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 1985


La guérison chrétienne exige beaucoup de celui qui la pratique. Mais attendez un instant ! Ne vous arrêtez pas de lire ! Il est intéressant de constater que se plier à ces exigences ne rend pas les choses plus difficiles. Cela allège les fardeaux.

Apparemment, les disciples de Christ Jésus ont dû mieux apprendre ce qui leur était demandé et, aujourd'hui, nous qui désirons pratiquer la guérison chrétienne, nous pouvons obtenir des guérisons de plus en plus convaincantes et une joie plus spirituelle lorsque nous acceptons ces nécessités et que nous en comprenons la raison.

Lorsque les disciples demandèrent au Maître pourquoi ils n'avaient pas guéri un certain cas, Jésus leur exposa que c'était en raison d'une insuffisance en eux-mêmes, en raison de leur « incrédulité » Matth. 17:20..

En d'autres termes, ils ne pouvaient pas espérer guérir simplement parce qu'ils avaient entendu la vérité de Dieu et la bonne nouvelle du royaume de Dieu. Ce qui était exigé d'eux, c'était de changer. L'« incrédulité » devait être éliminée et ils devaient être totalement réceptifs au Christ, ou la Vérité, plutôt qu'à un sens d'existence matérielle. Suivre le Christ, donc, c'était bien davantage qu'une obéissance extérieure, cela signifiait être transformé intérieurement, naître de nouveau, spirituellement. Et le sens en est encore le même aujourd'hui.

Jusqu'à ce que la conscience humaine soit transformée, elle inclut la prétendue réalité d'un monde matériel y compris la maladie et la souffrance. La guérison chrétienne nécessite donc que nous acceptions d'abandonner notre ancien concept de vie dans la matière pour devenir conscient que Dieu est la Vie — état de conscience que Dieu Lui-même nous donne. Nous avons peut-être déjà trouvé la guérison de la maladie et d'autres difficultés, grâce à notre prière. Mais pour continuer à progresser, il faut que nous nous élevions plus haut dans la pensée. C'est la Vérité divine qui l'exige de nous et par conséquent nous sommes capables de remplir cette obligation, Dieu nous en rend capables.

La question est donc: Aspirons-nous réellement à cette transformation fondamentale de la conscience ? Ou désirons-nous simplement avoir juste ce qu'il faut de compréhension des vérités spirituelles ou métaphysiques pour qu'elles nous aident dans nos difficultés ? Nous attendons-nous à nous en tenir à la même vue générale de la vie et au bien temporaire et confortable que nous avons pu y trouver, tout en connaissant suffisamment la vérité spirituelle pour guérir la maladie ou éviter les circonstances difficiles auxquelles nous sommes en butte ? Si tel est le cas, nous ne nous soumettons pas à l'exigence primordiale de la guérison chrétienne. Jésus dit que nous devons aimer le Seigneur, notre Dieu, de tout notre cœur, et de toute notre âme, et de toute notre pensée. Voir Matth. 22:37.

Puisque la conscience humaine qui suppose un monde matériel où il y a beaucoup de mal et beaucoup moins de bien est réceptive aux suggestions du monde selon lesquelles la maladie est naturelle et inévitable, une transformation de cette conscience est exigée pour guérir. Mary Baker Eddy, qui est la première à notre époque à montrer que le christianisme pur est Science, explique dans Science et Santé avec la Clef des Écritures: « L'effet de cette Science est de secouer l'entendement humain afin de produire un changement de base pour que sur cette nouvelle base il puisse céder à l'harmonie de l'Entendement divin. » Science et Santé, p. 162.

Il est utile que nous prenions conscience qu'un changement de base, de la matière à la totalité de l'Entendement ou l'Esprit, constitue en fait le fondement de toute guérison spirituelle. Comprenant ceci, nous ne serons pas tentés de nous demander si le concept de la guérison par la prière est erroné, ni de mettre en doute la qualité de notre propre prière dans l'éventualité où notre anticipation de la guérison semblerait contredite par l'évidence matérielle. Au contraire, nous saurons que la guérison exige un changement intérieur de pensée et nous y parviendrons par « la prière et par le jeûne » Matth. 17:21., le redressement de la pensée, la purification des mobiles, la croissance en grâce, l'étude et la lutte, qui nous amènent fermement à une conscience nouvelle de la grandeur de la réalité de Dieu et de Son gouvernement parfait de l'homme.

Si, véritablement, nous travaillons et prions, nous n'en restons pas au même point. C'est impossible. Nous ne nous tenons pas en retrait, sans nous engager, pourrait-on dire, tout en décochant à la maladie une volée de déclarations spirituelles, telles des flèches lancées dans une cible. Lorsque nous prions afin de comprendre que toute vie et tout être sont déjà sous le gouvernement de Dieu, incluant tout bien et excluant tout mal, quelque chose s'opère en nous, et ce « quelque chose » est un changement de conscience. Mary Baker Eddy pose les questions suivantes: « Notre conscience est-elle dans la matière ou en Dieu ? Avons-nous quelque autre conscience que celle du bien ? » Et elle répond: « Si notre conscience est dans le péché, la maladie et la mort, nous sommes dans l'erreur. C'est là l'ancienne conscience. » Écrits divers, p. 179.

L'entendement humain ne peut pas concevoir aisément quel pouvoir de guérison un seul instant de conscience spirituelle véritable libère dans la conscience humaine. Reconnaître avec joie la réalité spirituelle déjà présente est suffisant pour que des difficultés humaines qui apparaissent très substantielles prennent leur véritable aspect, à savoir, rien de plus que des concepts erronés qui céderont à la Vérité.

Heureusement pour nous, le Christ parle à la conscience humaine, et dans la mesure où nous acceptons d'écouter, d'être transformés, nous sommes effectivement transformés. Alors nous découvrons que nous pouvons avoir de nouvelles pensées — les idées de l'immensité de Dieu et de la perfection illimitée de l'homme, création de Dieu. Nous reconnaissons qu'elles sont des idées vraies, valables, perception spirituelle plutôt qu'incrédulité, et nous reconnaissons aussi qu'elles sont nôtres.

Nos efforts pour connaître la vérité spirituelle peuvent à l'occasion paraître dérisoires comparés à l'ampleur de la situation dans laquelle nous nous trouvons. Mais ce qu'il y a de magnifique, c'est que nous ne sommes pas la source de la vérité spirituelle. La source est Dieu et il y a donc toujours suffisamment de vérité disponible. Mary Baker Eddy met en évidence quelque chose de la portée sans limite de cette source, ou Vérité, quand elle écrit: « La lumière de la compréhension spirituelle donne seulement des lueurs de l'infini, de même que les nébuleuses indiquent l'immensité de l'espace. » Science et Santé, p. 509.

Le sentiment d'un monde matériel et d'un corps matériel commence à être discerné pour ce qu'il est: un concept erroné. Ce sentiment perd tout impact sur nous, sa capacité à dominer la pensée s'amoindrit. Nous voyons que nous ne sommes pas dans la matière et que nous n'avons pas à en sortir. Nous sommes dans le royaume infini de Dieu, et nous éveiller à cela, c'est obtenir la guérison. Comme l'écrit Mary Baker Eddy: « La vraie conscience est la vraie santé. » Écrits divers, p. 298.

Qui ne ferait bon accueil à des obligations qui peuvent avoir un effet aussi remarquable, qui peuvent conduire à la guérison et à la conscience nouvelle qui comprend que Dieu est notre Vie !

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