Un soir, en revenant chez moi après le travail, je commençai à m’apitoyer sur mon sort. Par la volonté, j’avais essayé de nombreuses fois de m’arrêter de fumer. Cela réussissait pendant un moment, mais chaque fois, je revenais à mon habitude.
Ce soir-là, je décidai de recourir à nouveau à la Science Chrétienne (j’avais été élevée dans cette merveilleuse religion, mais je m’en étais éloignée depuis quelques années). Et maintenant je sentais que je pouvais être guérie grâce à elle. Aussi je lus le chapitre intitulé « La prière » dans Science et Santé de Mary Baker Eddy. De fait, je lus le chapitre trois fois de suite dans la soirée. Et à chaque lecture, je recevais davantage de lumière spirituelle.
A la page 5 de Science et Santé, il est écrit: « Le chagrin d’avoir fait le mal n’est qu’un seul pas vers la réforme et c’est le pas le plus facile. Celui qu’il faut faire ensuite, le grand pas qu’exige la sagesse, c’est celui qui met notre sincérité à l’épreuve — savoir, la réforme. » Bon, j’étais certainement navrée de fumer, mais étais-je capable de faire le pas suivant, me réformer ? Je savais que je le devais.
Ce fut à ce moment de la soirée que je m’effondrai en larmes. A ce jour, je ne puis me souvenir de ce que j’ai dit, pas plus que mon mari. Je me suis rendu compte plus tard que mon trouble pouvait avoir été causé par de la chimicalisation. A la page 401 de Science et Santé, Mary Baker Eddy écrit: « Ce que je nomme chimicalisation est le bouleversement qui se produit lorsque la Vérité immortelle détruit la croyance mortelle erronée. La chimicalisation mentale fait monter le péché et la maladie à la surface, contraignant les impuretés à s’éliminer, comme dans la fermentation d’un liquide. »
Quand j’eus fini de pleurer, je m’endormis. En me réveillant le matin, je n’avais certes pas oublié ce qui était arrivé le soir précédent. Cependant, je pris une cigarette, l’allumai et aspirai une bouffée. Je toussai et suffoquai. C’était comme si je n’avais jamais fumé ! J’étais guérie ! Quel merveilleux sentiment !
J’avais été si profondément touchée par le Christ, la Vérité, qu’avec la guérison de l’habitude de fumer vint aussi celle de l’habitude de me suralimenter ainsi que d’autres défauts de caractère. Je ne pris pas de poids. Depuis ce matin-là, il y a deux ans, je n’ai ni désiré une cigarette ni été tentée d’y toucher. La guérison a été totale. Je suis très reconnaissante à Dieu pour la Science Chrétienne, pour le fait d’être membre d’une église et pour tout ce que ce merveilleux enseignement fait pour le monde.
Miami (Floride), U.S.A.
Et ils s’en allèrent prêcher partout.
Le Seigneur travaillait avec eux,
et confirmait la parole
par les miracles qui l’accompagnaient.
Marc 16:20