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Seul, mais jamais isolé

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de décembre 1985


Grâce à la prière, nous pouvons vaincre la croyance à la solitude et l’insatisfaction. La Science Chrétienne apporte un concept spirituel du foyer et de la compagnie. Il n’est pas nécessaire de penser qu’il manque quelque chose parce que l’on vit seul. La Science Chrétienne nous révèle que notre être réel d’enfants chéris de Dieu, créés à Sa ressemblance, inclut la joie, la plénitude, le foyer, les ressources, la sécurité et la compagnie. Saint Paul dit de notre relation au Christ: « Vous avez tout pleinement en lui, qui est le chef de toute domination et de toute autorité. » Col. 2: 10. Que nous soyons avec d’autres personnes ou seuls, sans famille ou même sans amis, nous participons à l’amour que notre Père céleste confère à tous. Notre vie peut être différente de celle de beaucoup d’autres, mais elle ne doit pas être pour autant moins satisfaisante. D’une certaine manière, nous sommes tous seuls parce que chacun de nous est une idée individuelle de Dieu. Nous ne perdons pas notre vraie identité lorsque quelqu’un qui nous est proche nous quitte. Nous sommes toujours « un » avec Dieu même si nous sommes seuls sur le plan humain. Mary Baker Eddy écrit: « Le Scientiste Chrétien est seul avec son propre être et avec la réalité des choses. » Message to The Mother Church for 1901, p. 20.

Lorsque nous comprenons que nous ne pouvons vraiment pas être perdus pour Dieu, et que nous vivons en accord avec la bonté que cette unité avec Dieu implique, alors rien de bon ne peut être perdu pour nous, surtout pas notre perception satisfaisante de nous-mêmes, de notre identité.

La Science Chrétienne révèle la maternité aussi bien que la paternité de Dieu. En tant qu’enfants de Dieu, nous possédons des qualités qui sont associées avec la paternité: la force et la ressource; et aussi celles qui sont associées avec la maternité: l’amour, la douceur, la tendresse et ainsi de suite.

Nous devons nous protéger de la croyance qu’une personne seule est une personne privée des joies normales du foyer et de la compagnie. C’est là un mensonge agressif qui doit être réfuté en sachant qu’il est irréel et n’a aucun pouvoir de nous décourager ou de nous priver de notre plénitude en tant qu’idées de Dieu.

Lorsque nous cherchons le Christ en ayant un seul but (celui de glorifier Dieu), toute notre existence est éclairée de joie et d’un sentiment d’accomplissement. Nos efforts constants impliquent le refus d’admettre des pensées de découragement et de désespoir. « Seul » est parfois utilisé pour signifier « sans compagnie ni soutien », mais nous ne sommes jamais « sans compagnie ni soutien » parce que nous ne pouvons jamais être séparés de Dieu et de Ses idées, de la source et de la substance de tout bien.

Nous n’avons pas à nous sentir dans l’insécurité. Au lieu de cela, nous pouvons avoir une confiance absolue dans notre compréhension que Dieu est notre protection et notre appui toujours présent. Dans les psaumes, nous trouvons de nombreuses promesses de la sollicitude assurée de Dieu à tout moment. Nous sommes à l’abri des menaces du mal, de la destruction, de la contagion ou de la terreur lorsque nous sommes conscients que notre demeure réelle est en Dieu, et qu’elle est par conséquent hors de tout danger. Mais nous sommes tenus de connaître la vérité de la sollicitude parfaite de Dieu, et de vivre cette vérité. « A celui qui est ferme dans ses sentiments tu assures la paix, la paix, parce qu’il se confie en toi » Ésaïe 26:3., nous dit la Bible.

Nous pouvons savoir que nous sommes, en réalité, entourés par les anges de Sa présence. Ils nous procurent une protection sûre et véritable. Aucune pensée malhonnête ou destructive ne peut entrer dans notre foyer réel, notre conscience spirituelle. Dans la mesure où nous comprenons cela d’une manière claire et paisible, notre maison et notre pensée s’avèrent inviolables.

L’apitoiement sur soi-même et l’ennui peuvent être surmontés si nous restons actifs et éveillés sur le plan spirituel. Si nos activités physiques changent et que nous nous sentions emprisonnés ou confinés, nous pouvons élargir notre concept spirituel du foyer et y embrasser toute l’humanité. Nous pouvons toujours rester actifs en priant pour le monde, ce qui est une activité à long terme aussi importante et utile que tout ce que nous pourrions faire d’autre. En fait, il est vital de prier pour la prospérité et la paix spirituelles de tous. La gratitude pour le bien que nous avons déjà reçu nous aidera à dissiper apitoiement sur soi et lamentations. Si nous devions faire une liste de tous les bienfaits reçus, comme elle serait longue !

Bien sûr, on pourrait dire: « Tout cela est bien beau, mais comment puis-je parler avec des pensées spirituelles ? J’ai besoin de compagnie, d’un contact humain. » C’est un cri du cœur auquel on peut répondre par la prière et la compréhension que l’Amour divin répond effectivement à tous nos besoins — en réalité, il l’a déjà fait — et c’est à nous de revendiquer notre héritage légitime du bien. Un cantique dans l’Hymnaire de la Science Chrétienne (n° 34) nous y encourage:

Il vient tranquilliser nos cœurs
Dès qu’en l’Amour nous demeurons,
La foi, l’espoir et le bonheur
Sont nos fidèles compagnons.

Que ce soient la foi, l’espoir, l’amour et d’autres « compagnons » de cet ordre, que ce soient des gens qui nous tiennent compagnie, que nous aidons ou qui nous aident, notre besoin sera satisfait d’une façon tangible pour nous si notre vie est conforme à nos prières.

Le véritable foyer ne dépend pas d’une structure matérielle ou de moyens humains. C’est un concept divinement mental déjà établi en Dieu. Ainsi, lorsque nous maintenons dans notre conscience le concept véritable du foyer, il se manifeste dans notre vie sous la forme qui nous correspondra le mieux. Si, par exemple, il semble juste de partager notre foyer avec d’autres personnes, d’une manière temporaire ou permanente, les autres seront attirés par ce que nous avons à offrir. Chacun sera béni. Le livre des Actes des Apôtres se réfère à ceux qui « rompaient le pain dans les maisons, et prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de cœur » Actes 2:46.. Quand notre cœur est simple — quand il est consacré à un but et à un mode de vie spirituels — nous pouvons nous aussi prendre notre repas « avec joie », que nous soyons seuls ou que nous rompions le pain avec d’autres.

Le monde a terriblement besoin, de nos jours, de trouver un sens plus spirituel du foyer. Nos prières peuvent aider grâce à notre connaissance de la vérité curative qu’il n’y a ni personnes sans foyer ni personnes déplacées dans le royaume des cieux. Les enfants de Dieu sont des idées spirituelles, toujours à leur place légitime dans l’Entendement.

Christ Jésus s’occupait des affaires de son Père, et était souvent harcelé par la foule qui recherchait son aide. Cependant, il passait aussi du temps seul, parfois sur une montagne, et il priait. Après ces périodes de rafraîchissement spirituel, il redescendait dans les villages et guérissait de nombreuses personnes. Nous aussi nous pouvons « monter » sur notre montagne (la pensée spirituelle élevée) pour avoir des moments de rafraîchissement et de renouvellement. Nous sommes alors prêts à relever les défis de la croyance mortelle dans notre propre existence ou dans celle des autres.

Bien que nous ne possédions aucun document établissant que Jésus possédait un foyer fixe pendant les années de son ministère, nous savons qu’il éprouva certaines des joies que procurent les amis et la famille. Il fut l’invité d’honneur des pharisiens et des publicains. Il rendit service à son hôte lors d’un mariage local. Il prépara avec compassion le repas du matin pour ses disciples après leur longue nuit de pêche. Même pendant la crucifixion il pensa à sa famille, puisqu’il pourvut avec amour aux besoins de sa mère, en demandant à Jean de prendre soin d’elle. « Et, dès ce moment, le disciple la prit chez lui. » Jean 19:27.

Dans Science et Santé, notre Leader bien-aimé, Mary Baker Eddy, nous a donné cette assurance réconfortante: « Pèlerin sur la terre, ta demeure est le ciel; étranger, tu es l’hôte de Dieu. » Science et Santé, p. 254. Dans cet état céleste, notre véritable état de conscience et notre véritable être, nous sommes toujours avec Dieu par notre compréhension, toujours en harmonie avec Sa création.

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