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Faites que la langue du culte demeure vivante !

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de décembre 1985


Il est difficile d’imaginer que Mary Baker Eddy ait pu parler sans une certaine ferveur ou sans une authentique profondeur de sentiment, quand elle faisait un sermon ou qu’elle s’adressait à des groupes de Scientistes Chrétiens, à la fin du siècle dernier. La Science ChrétienneChristian Science (’kristienn ’saïennce) était la révélation de la Vérité divine qu’elle partageait avec l’humanité. La Science Chrétienne était, et demeure, le Consolateur. Mary Baker Eddy n’aurait jamais pu se faire l’écho d’un tel message, sans l’énergie, sans la conviction qui vient du cœur.

Lorsque finalement elle ordonna la Bible et le livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Écritures, pasteur de l’Église du Christ, Scientiste, Mary Baker Eddy ne supprima sûrement pas le caractère vivant des services religieux; et continuer aujourd’hui à communiquer la vraie vision de guérison du christianisme, le cœur de la Science Chrétienne, exige que les services à l’église soient enflammés de cette vitalité et de cette joie du Christ, la Vérité, que notre Leader destinait certainement à son Église.

Nous devons conserver vivante la langue du culte. Et si celle-ci doit être vivante à l’église, il faudra qu’elle soit vivante en nous. Nous, Scientistes Chrétiens, nous faisons entrer en fait directement le culte que nous rendons à Dieu dans notre vie de tous les jours. L’adoration ne se limite pas à un édifice; on ne la conserve pas dans le casier d’un banc d’église, avec les livres de cantiques, pour la ressortir deux fois par semaine.

L’adoration joue un rôle beaucoup plus important que cela dans notre vie. Nous honorons Dieu chaque jour dans les moments d’intimité de la prière silencieuse. Et la façon dont nous menons nos affaires, notre souci des autres, notre compassion pour eux, notre conduite, notre maintien, notre foi traduite par des œuvres de guérison, nos efforts pour suivre l’exemple de Christ Jésus, voilà des expressions du culte, quand nous mettons Dieu en premier dans nos plans et nos affections.

Nous louons aussi le Père par la façon dont nous parlons de notre foi au monde. Comment exprimons-nous la vérité quand le besoin s’en fait sentir ? Comment répondons-nous aux questions profondes qu’on nous pose sur la Science du Christ ? Dans ces circonstances, la langue de notre culte doit être tout aussi vivante, remplie de grâce et de bénédiction qu’à n’importe quel service d’église.

Mais que nous faut-il pour répondre à l’obligation de garder vivant notre culte dans sa forme extérieure ? D’abord, un examen de nos mobiles est toujours utile. Si nous agissons ou si nous parlons simplement pour apaiser notre propre besoin de religion, nous trompons notre prochain comme nous-mêmes, et nous ne rendons vraiment pas à l’Éternel gloire pour Son saint nom. Cependant, si nos paroles et nos œuvres sont puisées à la source d’un amour pur du bien et d’un authentique désir de faire la volonté de Dieu, alors des merveilles commencent à s’accomplir. Nous voyons des changements autour de nous, les rayons de l’Esprit divin éclairent la vie d’une lumière plus ardente quand les cœurs s’agenouillent, quand le péché est abandonné, la maladie guérie, les vies transformées.

L’essentiel de nos services religieux, c’est la lecture de la Bible et de Science et Santé. Chaque dimanche, chaque mercredi, le pasteur est présent pour communiquer la vérité qui rachète et guérit. Et, bien qu’au pupitre de chaque église de la Science Chrétienne, le pasteur soit représenté par des livres physiquement composés de papier et d’encre, de reliures en toile ou en cuir, les grandes vérités spirituelles exprimées par les mots que ces livres contiennent sont loin d’être dépourvues de vie ou de joie. Si nous servons notre église comme Lecteur, ne devrions-nous pas être en mesure de dire la même chose de notre façon de lire ?

Il est nécessaire que nous ne nous contentions pas de lire l’encre imprimée sur le papier. Les idées devraient nous toucher, elles devraient changer notre pensée en la faisant passer du point de vue matériel à la perception spirituelle. Et lorsque nous lisons pour l’assemblée, les mots devraient également toucher l’auditeur. Être remplis de vénération, du respect le plus profond, de l’amour de la Vie, c’est sortir de l’obscurité et marcher dans la lumière du Christ. Être secoués et ébranlés par des paroles de Vérité, c’est nous rendre compte que les lambeaux de la mortalité tombent de nos épaules. Et nous nous tenons bien droits: lavés, purifiés, renouvelés dans une certaine mesure; nous voyons plus clairement que nous sommes, nous et nos semblables dans l’assistance, les fils et les filles de Dieu, et que chacun reflète parfaitement l’Esprit divin, l’Amour, l’Ame. Le Lecteur et les assistants, l’un comme les autres, devraient ressentir profondément l’élan de la Vérité que contiennent les mots lus à l’église.

Le passage suivant des Écritures figurera peut-être un dimanche dans la Leçon-Sermon Dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne.: « Mettez-moi de la sorte à l’épreuve, dit l’Éternel des armées. Et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance. » Mal. 3:10. Et peut-être cette phrase de Science et Santé: « Les chrétiens se réjouissent d’une beauté et d’une abondance invisibles, cachées au monde, mais connues de Dieu. » Science et Santé, p. 15. Est-ce qu’une lecture plate et monotone de ces phrases s’accorderait avec la puissance, la substance et la promesse que renferme le message lui-même ?

En 1906, le Boston Herald publia un reportage sur le service de dédicace et de communion qui eut lieu dans l’Annexe de L’Église Mère. Il ne fait pas de doute que le journaliste qui couvrait l’événement en ressentit quelque peu l’esprit; il écrivit: « Cinq mille personnes s’agenouillent en une communion silencieuse; une paix profonde règne; puis, comme d’une seule voix, de l’immense assemblée, s’élève la Prière du Seigneur ! »

Dans le récit de ce reporter, nous trouvons aussi ce paragraphe: « C’était une vision que nul témoin ne pourra jamais oublier. Dans ce pays et dans des civilisations plus anciennes, on a vu souvent le rituel liturgique revêtir une splendeur plus fastueuse; des cérémonies religieuses ont davantage flatté l’œil, mais celle-ci était impressionnante dans sa simplicité même: sa grandeur jaillissait de l’unanimité totale de pensée et d’intention. Il émanait des milliers de fidèles, en adoration sous le dôme du grand édifice et qui s’étaient réunis pour célébrer son ouverture officielle, un je-ne-sais-quoi qui éveillait l’imagination et qui l’enflammait: une religion relativement nouvelle s’élançait dans une ère nouvelle, adoptant une position entièrement nouvelle devant le monde ! » Cité dans The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany de Mary Baker Eddy, p. 29.

Des langues humaines sont mortes, ou presque, soit de ne pas avoir été suffisamment employées, soit que cette forme d’expression se soit trouvée dépassée. La langue qui décrit la gloire de l’Amour infini ne tombera jamais en désuétude, ne sera jamais démodée. Mais, d’un point de vue humain, son expression doit demeurer vivante dans nos cultes: les mots doivent être lus d’une façon qui communique réellement leur contenu; ils doivent être entendus de façon à ce que leur signification soit réellement ressentie. L’unité d’un amour réciproque se traduit à la fois par une lecture inspirée et par une écoute inspirée.

Dans ce service de 1906 à L’Église Mère, il y avait quelque chose de tangible pour le reporter qui y assistait, quelque chose qui « éveillait l’imagination et qui l’enflammait ». N’était-ce pas la présence du Christ, la Vérité, dans le cœur des Lecteurs et des assistants ? Dans la mesure où nos propres services seront également remplis de ce « jene-sais-quoi », ce n’est pas seulement l’imagination qui s’enflammera: on y trouvera la guérison et la rédemption.

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