Il y a plusieurs années, je vécus bien des heures avec une parente qui m’était très chère et qui luttait contre ce que la médecine avait déclaré être un cancer. Après son décès, je priai afin de dégager ma pensée du souvenir des symptômes qui avaient paru si agressifs et effrayants. Mais ce ne fut pas une totale réussite.
Quatre ans plus tard environ, la crainte se présenta à nouveau. J’avais alors deux petits enfants et mon mari devait souvent s’absenter le soir. Après le coucher des enfants, et lorsque tout était tranquille, je me sentais parfois submergée par un sens indéfinissable de crainte et de profonde dépression. Chaque fois que cela se produisait, je demandais de l’aide par la prière à une praticienne de la Science ChrétienneChristian Science (’kristienn ’saïennce), ce qui me calmait et me soulageait.
Par la suite, il devint clair que je craignais d’être enlevée à ma famille, de tomber malade et de mourir. A un moment donné, je commençai à manifester les symptômes physiques qui avaient impressionné ma pensée quelques années auparavant. Je fus terrifiée, et à certains moments, il semblait que j’étais incapable de penser ou de raisonner, je ne pouvais que m’asseoir et pleurer. Dans ces moments, je lisais les Psaumes, m’attachant aux promesses des bénédictions de Dieu et de Sa sollicitude pour Ses enfants. La lecture de témoignages dans les périodiques de la Science Chrétienne me donna aussi confiance.
Petit à petit, je commençai à comprendre que Dieu, la Vie divine, maintient Sa création au niveau de la vie complète. Puisque Dieu est Amour, Il n’abandonne pas Ses enfants. L’Entendement divin connaît son idée, l’homme, totalement, et cet Entendement est la loi irrésistible qui détruit toute prétention de l’erreur. Je sentis alors qu’il était juste de demander une aide journalière par la prière à la praticienne à laquelle j’avais eu recours périodiquement. Lorsque je le fis, j’entrepris aussi une étude systématique de la Bible et des écrits de Mary Baker Eddy. Bien qu’il n’y eût aucun changement physique immédiat, je commençai bientôt à ressentir un sentiment de soulagement, de liberté et même de joie.
Un soir, après plusieurs semaines d’étude persistante et approfondie, de raisonnement et de prière, j’étais en train de lire, lorsque la pensée me vint: « Je suis là à étudier toute la soirée, tous les soirs. Cher Père, j’ai tant appris ! Pourquoi dois-je encore tant travailler ? » La réponse vint forte et claire: « Parce que si quelqu’un s’adresse un jour à toi, en étant aussi effrayé que tu l’étais, tu pourras lui dire qu’il n’a pas besoin d’avoir peur, et tu sauras pourquoi. »
Cette réponse marqua un tournant décisif, car elle éloigna ma pensée plus complètement de la matière et du moi. Ma prière devint animée de courage et de joie. Je sus bientôt que j’étais guérie. Après environ trois mois d’aide journalière d’une praticienne, je vis que notre travail ensemble était terminé, et je lui en fis part. Je me sentais forte et capable de prier pour moi-même. L’amélioration continua grâce à mon propre travail, et en peu de temps, tous les symptômes physiques avaient complètement disparu... de même que la crainte.
Pendant toute cette expérience, j’avais occupé le poste de Première Lectrice de notre filiale de l’Église du Christ, Scientiste. Ce travail s’effectua sans interruption. Servir de cette manière fut extrêmement bénéfique, disciplinant mon étude et élevant ma pensée, alors qu’autrement j’aurais pu me sentir complètement accablée sous mon propre apitoiement. Participer au travail d’une église filiale m’a toujours apporté de très nombreuses bénédictions, une récompense vraiment élevée par rapport aux efforts fournis.
Rétrospectivement, je vois combien je suis reconnaissante que ce courant de crainte vague ait pu être exposé en tant que mensonge, pour être traité par la Science et détruit par la Vérité. Je peux maintenant partager avec ma famille la confiance, le courage et la joie de connaître et d’avoir démontré le pouvoir toujours présent de Dieu.
Je suis très reconnaissante pour le travail d’église et pour le soutien patient et plein d’amour de mon mari et de la praticienne. Je suis encore plus heureuse de savoir que Dieu tient toutes les promesses que l’on trouve dans la Bible; Son amour et Sa sollicitude pour Ses enfants ne font jamais défaut.
Shady Valley (Tennessee), U.S.A.
