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Une adoration qui transforme le monde

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 1985


Quand avez-vous pour la dernière fois pensé à ce que voulait dire « adorer Dieu » ? (Long silence ?)

Ce serait probablement plus facile pour beaucoup de répondre à la question: Que signifie « prier » pour vous ? ou « aller à l’église ? » ou « croire en Dieu ? »

Pourtant, il existe une distinction notable entre croire en Dieu et adorer Dieu. Peut-être verra-t-on combien il est limitatif de parler superficiellement du fait de croire en Dieu si l’on pense par exemple à ce que signifierait « croire » en un ami. Autrement dit, si l’on affirmait simplement croire en l’existence de cet ami, on passerait totalement à côté de la nature de la relation, et cela ne suffirait absolument pas à décrire la richesse et l’étendue de cette amitié.

Les sondages d’opinion et les enquêtes publiés par les magazines contiennent souvent une question concernant la croyance en Dieu. Vous pouvez y répondre en cochant la case appropriée tout comme vous le faites pour indiquer votre âge, vos revenus et votre appartenance politique ! Toutefois, si nous nous mettions à penser ainsi, nous serions amenés à réduire involontairement le sens du mot « Dieu » dans notre vie. Cela reviendrait à avoir un très petit Dieu, un Dieu qui aurait commodément Sa place dans notre vision humaine des choses, au lieu d’un Dieu qui transforme notre vie tout entière et enveloppe tout notre être.

Bien sûr, la Bible nous dit: « Il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe »  Hébr. 1 1:6., et Jésus parla de la nécessité de croire en Dieu, ou d’avoir une confiance ferme et constante.

De nos jours, pourtant, le mot « croire » est souvent employé dans un sens très différent de celui que lui donnait Jésus, comme si croire était simplement une option passagère à utiliser. Si Dieu est vraiment Dieu, l’Amour et la bonté infinis, suffit-il de parler seulement de croyance en Lui comme cela se fait si souvent ? Non, pas vraiment. Dans Science et Santé avec la Clef des Écritures, Mary Baker Eddy fait observer: « L’éternel Je suis n’est ni restreint ni comprimé dans les limites étroites de l’humanité physique, et Il ne peut être bien compris au moyen de concepts mortels. » Science et Santé, p. 256.

Connaître Dieu, c’est voir Son existence redéfinir nécessairement toutes choses dans notre vie. Ainsi que nous commençons à nous en rendre compte, ce n’est pas tant que nous choisissions de croire en Lui, non, c’est plutôt que Son être merveilleux suscite notre amour, exige que notre compréhension s’accroisse, et que nous Lui répondions. Nous progressons, et nous ressentons alors ce que le Psalmiste a exprimé dans son chant de louange: « Rendez à l’Éternel gloire pour son nom ! Prosternez-vous devant l’Éternel avec des ornements sacrés ! »  Ps. 20:2.

N’est-ce pas étrange pourtant qu’il soit possible de parler de Dieu, de Le considérer et de Le décrire même en termes métaphysiques, et cependant de ne pas se sentir porté à L’adorer avec les sentiments qu’éprouvait le chantre inspiré ? Mais faire véritablement l’expérience de Dieu ouvre largement notre pensée, et la religion devient bien plus que des paroles, un devoir ou un fragile espoir. Soudain, les mots qui nous étaient si familiers prennent une signification lumineuse. La religion devient alors bien davantage que ce que nous sommes censés faire, c’est ce que nous voyons Dieu faire. Et voir un peu de ce que Dieu fait, c’est vouloir adorer, c’est-à-dire agir avec tout notre cœur, tout notre être, toute notre loyauté et tout notre amour.

Jésus a parlé des vrais adorateurs qui « adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande »  Jean 4:23.. Donc, une adoration véritable doit certainement faire partie de l’expérience spirituelle authentique. Nous le savons, car lorsque nous nous éveillons à l’omniprésence de notre Dieu — quand notre Dieu n’est plus si petit qu’Il peut prendre place dans un sens routinier de vie mortelle, humaine — nous en venons naturellement à L’adorer. En fait, une attitude mentale et spirituelle d’adoration indique la grandeur du concept de Dieu que nous entretenons dans notre pensée.

Ce fut cette grandeur de Dieu, perçant à travers toutes les définitions conventionnelles de la Divinité, qui guérit Mary Baker Eddy et la conduisit à la découverte de la Science Chrétienne
Christian Science (’kristienn ’saïennce). Au début, elle eut à se débattre avec le langage afin de lui faire exprimer toute l’étendue de ce qui avait été révélé. Peu à peu, elle trouva le chemin. Elle employa des termes synonymes pour aider à ouvrir la pensée à ce qu’est Dieu: Vie, Vérité, Amour, Entendement, Ame, Esprit, Principe. Plus tard, elle écrivit: « ... j’adore ce que je puis concevoir, d’abord, en tant que Père et Mère aimant; puis, à mesure que la pensée gravit l’échelle de l’être vers une conscience plus divine, Dieu devient pour moi, comme pour l’apôtre qui le déclara: “Dieu est Amour” — Principe divin — que j’adore, et “à la manière de mes pères, c’est ainsi que j’adore Dieu”. » Écrits divers, p. 96.

Donc, l’adoration ne diminue pas quand on comprend Dieu davantage et quand on se rapproche de Lui. Elle se poursuit et s’approfondit. Un grand penseur religieux a dit une fois que lorsque nous apprenons à aimer Dieu, nous devenons conscients d’une réalité qui s’élève au-dessus d’un concept simplement mental de Dieu. Voir Martin Buber: « The Love of God and the Idea of Deity », Eclipse of God: Studies in the Relation Between Religion and Philosophy [étude des relations entre la religion et la philosophie] (New York: Harper & Row, éditeurs, 1952), p. 62.

Mary Baker Eddy déclare dans Science et Santé que « pour le chrétien, le seul esprit vrai est semblable à Dieu ». Elle ajoute: « Cette pensée incite à une adoration plus élevée et à l’abnégation de soi. » Science et Santé, p. 203. Pourquoi l’abnégation de soi ? Parce que le sentiment erroné d’être un moi mortel et matériel doit être dépouillé, perdre son crédit; dans son concept même, il n’est pas semblable à Dieu, il tendrait à fermer la porte à la compréhension de ce qui existe réellement, et même à faire Dieu petit, Le mettre au deuxième plan, après son propre concept erroné de vie. Mais une abnégation de soi obéissante et une adoration exaltée de notre Dieu, qui est l’Amour infini et le Principe divin de l’homme et de l’univers, ouvre nos yeux au fait que la nature de Dieu est notre Vie véritable.

Nous avons alors un Dieu qui est « assez grand » dans notre pensée pour guérir la maladie, sauver du péché, et réduire au néant le mal apparent. Quand nous aimons Dieu pour ce qu’Il est, quand nous ne nous bornons plus à croire simplement en Lui, notre vision du monde change à un point qui dépasse tout ce que nous avons pu croire possible. Ce que Jésus a montré à ses disciples devient alors notre expérience: la maladie et les épreuves de la vie humaine commencent à prendre de plus petites proportions et à se dissoudre dans la lumière et la compréhension nouvelles de tout ce que Dieu est et de ce qu’Il signifie réellement pour l’humanité.

Combien est-il alors important de penser à adorer Dieu ! C’est si important que Mary Baker Eddy le cite comme l’un des articles de foi de la Science Chrétienne: « Nous reconnaissons et adorons un Dieu suprême et infini. » Ibid., p. 497.

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