Mon dernier témoignage fut publié il y a une trentaine d’années après que j’eus traversé l’océan pour venir vivre aux États-Unis. Depuis lors, beaucoup d’autres magnifiques occasions de prouver l’efficacité de la Science Chrétienne se sont présentées.
Une démonstration remarquable fut la solution de difficultés financières. J’avais été autorisée à quitter le pays où j’habitais à la condition d’y abandonner tout ce que je possédais. J’arrivai donc dans ce nouveau pays avec pratiquement rien en poche.
Mon problème numéro un, c’était de trouver du travail. Et je savais qu’avec l’aide de la Science Chrétienne, cela pouvait se faire. Je lus avec attention tout ce qui touchait aux ressources dans les écrits de notre chère Leader, Mary Baker Eddy, et dans les périodiques de la Science Chrétienne. Un jour, la vérité concernant ces ressources me fut révélée. Je compris soudain que la subsistance nous vient directement de Dieu et qu’elle se manifeste d’une manière qui subvient à nos besoins.
Bientôt des merveilles commencèrent à survenir. Je reçus un appel téléphonique d’une dame que je ne connaissais pas. Elle était professeur de piano, comme moi, et m’offrait un groupe de huit élèves. (Elle ne pouvait plus continuer à les enseigner elle-même, car ces élèves habitaient trop loin de chez elle.) C’était un merveilleux début.
D’autre part, j’avais envoyé des lettres à plusieurs écoles de musique en leur offrant mes services, mais je n’avais jusque-là reçu aucune réponse positive. Soudain, je reçus un appel d’une école qui me demandait de venir pour une interview. On m’offrit un poste où je travaillai pendant quinze ans.
Pendant cette période, j’eus trois guérisons physiques, dont l’une très enrichissante. Un jour, en entrant chez un de mes élèves, je fis un faux pas et tombai sur mon bras droit. Celui-ci paraissait cassé. Je criai, ce qui inquiéta vivement la propriétaire de la maison. Elle m’offrit d’appeler un médecin qui habitait au même endroit. Ceci me réveilla et je la priai de bien vouloir appeler le numéro d’une praticienne de la Science Chrétienne.
Je parlai avec cette praticienne, qui me dit qu’elle allait prier pour moi. Souffrant encore beaucoup, je restai dans cette maison. Mais au bout d’une heure environ, la douleur cessa entièrement. J’appelai à nouveau la praticienne pour le lui dire, et fus ensuite ramenée chez moi.
Trois jours après, j’avais un rendez-vous avec mon frère; ce rendez-vous avait été pris quelques jours avant l’incident. Je ne me sentais pas prête à m’y rendre et je lui racontai ce qui s’était passé. Quelques heures plus tard, un autre de mes frères arriva et insista pour que j’aille immédiatement avec lui à l’hôpital. Il me dit qu’il ne partirait pas avant que j’aie accepté.
Pour la paix de la famille, j’acceptai de subir une radio. Elle révéla que les os cassés étaient déjà remis en place correctement. Le médecin me fit mettre le bras en écharpe afin de ne pas trop le remuer. Et il ajouta que je ne retrouverais pas l’usage de ce bras avant plusieurs mois. Je ne gardai l’écharpe que pendant deux semaines. Un mois plus tard, un de mes élèves dut passer un concours dans lequel il lui fallait jouer un concerto. Je jouai la seconde partie, preuve de ma complète guérison.
Je ne peux pas terminer sans mentionner les deux autres importantes guérisons que j’ai eues. L’une est la guérison de symptômes d’arthrite qui me gênaient pour marcher. Après plusieurs mois de travail avec une praticienne, j’étais complètement libérée. Je sens que la guérison fut en grande partie le résultat d’une base spirituelle solide que je construisis par l’étude quotidienne de la Leçon biblique (indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne). Un jour, je pensai que les premiers chrétiens avaient beaucoup souffert à cause de leur amour des enseignements de Christ Jésus. Et je pris conscience qu’aucune douleur ne pouvait non plus atténuer mon amour et ma dévotion à l’égard de ces enseignements. Cette prise de conscience brisa le mesmérisme et ouvrit le chemin de la victoire. Aujourd’hui, les gens me font souvent remarquer que je marche vite et allègrement.
La troisième guérison fut celle de lésions internes qui provoquaient des dérangements organiques sérieux. Mes intestins ne fonctionnèrent pas durant quatre semaines et je souffris beaucoup. Au bout de six semaines, avec l’aide de la prière d’une praticienne, toutes les difficultés étaient guéries, sans aucune séquelle, et je me trouvai en parfaite santé.
Mon amour pour la Science Chrétienne est profond et fort. J’aime cet enseignement, non seulement pour les guérisons que j’ai eues, mais pour mon extraordinaire paix intérieure, mon assurance et ma confiance en Dieu acquises grâce à mon étude de cette Science.
New York (New York), U.S.A.
