C’est un spectacle superbe que celui d’un arc-en-ciel se déployant sur de sombres nuages qui s’éloignent après être passés sur nos têtes par une chaude journée d’été et avoir rafraîchi champs, animaux et gens. D’abord l’orage, et puis, traversant le ciel, l’arc immense aux riches couleurs. Quelle impression de grandeur ! J’aime les arcs-en-ciel pour leur beauté et parce qu’ils me rappellent l’histoire biblique de Noé et de sa victoire sur l’adversité.
La plupart d’entre nous n’ont pas à traverser une épreuve aussi pénible que celle de Noé, mais nous aspirons ardemment à la sécurité. C’est le cas d’un de mes amis. Au prix de beaucoup de temps et d’argent, il se construit une nouvelle maison. Comme la première, construite à son retour de la seconde guerre mondiale, où il avait été fait prisonnier, elle comprend un abri anti-atomique. Mon ami est convaincu que, soit au cours de son existence soit pendant celle de ses enfants, il y aura un holocauste atomique, et il désire être prêt. D’autres personnes, qui appréhendent une épreuve financière, émotionnelle ou physique ou d’autres dangers encore, se protègent de diverses façons. Mais trouvent-elles toujours la sécurité qu’elles recherchent avec tant d’ardeur ?
Nous apprenons en Science Chrétienne qu’on ne trouve pas la véritable sécurité en s’appuyant sur la matière ou sur des structures matérielles, ou bien en se fiant à des considérations basées sur la matière. Même l’arche que Noé construisit n’était pas en elle-même un moyen de sécurité. Noé a dû sûrement comprendre dans une certaine mesure que Dieu est tout-puissant et bon, et que lui, Noé, pouvait s’attendre à voir le bien se manifester dans sa propre existence.
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