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Dieu n’afflige jamais l’homme

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de novembre 1985


Nous arrive-t-il parfois de rendre Dieu responsable de nos malheurs ? Peut-être allons-nous jusqu’à croire que Dieu nous punit ou qu’Il nous met à l’épreuve pour voir à quel point nous sommes fidèles.

Croyant que nos ennuis nous sont envoyés par Lui, nous avons, à tort, rejeté sur Lui la responsabilité de nos actes en imaginant que Dieu Se venge de nos péchés ou qu’Il nous met à l’épreuve — ou, pire encore, qu’Il nous a abandonnés dans la détresse.

Dieu aime l’homme, Son enfant, l’être véritable de chacun de nous. Puisqu’Il l’a créé bon, à Son image et à Sa ressemblance, Il est satisfait de l’homme. La Bible nous montre le tendre amour de Dieu pour Sa création par ces mots rassurants: « Comme un homme que sa mère console, ainsi je vous consolerai. » Ésaïe 66:13. Raffermis par cette promesse de l’amour et de la protection maternels, nous avons l’assurance que Dieu ne nous afflige jamais mais qu’Il prend toujours soin de nous et nous bénit.

Quand nous traversons de dures épreuves, l’entendement humain voudrait nous faire croire que nous ne pouvons pas nous tourner vers Dieu pour être fortifiés et réconfortés, prétendant qu’Il est la source de nos tourments. « C’est la volonté de Dieu », telle est la manœuvre du raisonnement mortel. Mais Dieu, qui est l’Amour, peut-Il être aussi le père de la colère ? A-t-Il créé le péché, la maladie et la mort pour que l’homme soit puni par eux ? Non ! Comprenant la nature illusoire du mal, nous pouvons, devant toute situation discordante, rejeter avec persistance la croyance erronée que Dieu provoque la souffrance comme châtiment divin. Le péché se punit lui-même. Et nous pouvons cesser de nous laisser tromper ou effrayer par lui. Nous voyons alors plus clairement que tout ce que Dieu a fait est bon et obéissant, y compris l’homme, ne méritant aucun châtiment.

Lorsqu’un être humain qui lutte pèche, il souffre; mais Dieu ne cause pas cette souffrance. Il est certain que la loi de Dieu ne tolère jamais le péché. Mais comme nous le montre la parabole du fils prodigueVoir Luc 15:11–32., nous souffrons de ce que nous avons, soit par ignorance soit volontairement, abandonné Dieu et renoncé à notre héritage d’enfant bien-aimé de Dieu. C’est cet éloignement volontaire par rapport à notre Père-Mère Dieu tout aimant qui cause la souffrance. Et c’est l’éveil par le Christ à la perfection de l’homme et à son inséparabilité de Dieu qui corrige les erreurs d’imperfection et d’isolation.

Nos prières deviennent beaucoup plus faciles et plus efficaces lorsque nous avons la conviction que Dieu est avec nous et qu’Il nous aime. La perception spirituelle n’est obscurcie ni par la suggestion que Dieu est l’auteur de notre souffrance, ni par la question insidieuse: « Pourquoi Dieu m’a-t-Il envoyé cela ? » Le sens spirituel nous permet de savoir qu’Il ne nous a fait aucun mal, il nous permet de démasquer la matière et nous laisse percevoir la réalité de la création spirituelle et parfaite de Dieu. La perception spirituelle nous met à même de sentir l’Amour divin, avec une assurance qui annule la crainte du châtiment divin et révèle notre héritage de reflets de l’Ame, parfaits, bénis, libérés.

Christ Jésus, notre Maître, s’écria sur la croix: « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » Marc 15:34. « La Vie, la Vérité et l’Amour l’avaient-ils abandonné dans sa plus haute démonstration ? » demande Mary Baker Eddy dans le livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé. « C’était une question bouleversante. Non ! Ils devaient demeurer en lui et lui en eux, sinon cette heure serait privée de la puissante bénédiction qu’elle apporte à la race humaine. » Science et Santé, p. 50.

Chaque fois que nous sommes tentés de mettre en doute la fidélité de Dieu, nous avons l’exemple de notre Sauveur qui démontra la Vie, la Vérité et l’Amour par sa résurrection et son ascension. Dieu n’abandonna pas sur la croix Son Fils bien-aimé, Christ Jésus. Pouvons-nous imaginer qu’Il puisse punir ou abandonner l’un de Ses enfants bien-aimés ? Il promit d’être avec nous et de nous aimer comme une mère console son enfant; cette promesse est irrévocable; elle est la source et la force de notre salut.

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