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Vaincre le défaitisme

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 1984


Un soir, je regardais un groupe de jeunes comédiens qui improvisaient des scènes. Lorsque le professeur prononçait un mot: crainte, doute, défaite, liberté, triomphe, ils traduisaient ces sentiments. Ces représentations étaient si convaincantes que j’étais tentée de me sentir triste ou joyeuse selon le sentiment qu’elles exprimaient. En fin de compte, je dus me rappeler que les acteurs ne faisaient que jouer et que les sentiments qu’ils exprimaient n’étaient pas réels.

N’avons-nous pas souvent, sur la scène humaine, été assaillis par la crainte, le doute et le découragement ? Peut-être avons-nous été envahis par un défaitisme apparemment sans espoir. Ces états dépressifs de la pensée qui semblent devoir nous engloutir paraissent très réels. Comme il est important de les voir du même œil que je vis finalement les séquences jouées sur la scène ! De même que celles-ci ne représentaient pas des sentiments réels, la crainte, le doute et le découragement ne font pas en réalité partie de l’homme.

Tout ce qui paraît provoquer ces déplorables états de la pensée doit être déraciné et prouvé impuissant par la connaissance de la Vérité aussi bien que par la régénération morale et spirituelle. Il se peut que des problèmes financiers chroniques nous découragent. Que faire ? Christ Jésus nous donne une réponse: « Ne crains point, petit troupeau; car votre Père a trouvé bon de vous donner le royaume. » Luc 12:32. Là nous voyons le Père en tant qu’Amour divin, bénissant l’homme. La conscience que Dieu est l’Esprit infini, notre Père tout aimant, prenant soin de Son idée, l’homme, est une source de force et a pour effet de remplacer la crainte par une tranquille assurance que tout est bien.

De plus, ce passage de la Bible nous confirme que c’est la volonté de notre Père, l’Amour divin, de nous donner le royaume, non de nous le refuser. Ainsi, au lieu de nous laisser prendre par ce que l’entendement mortel nous dépeint comme de la pénurie, nous pouvons être reconnaissant d’être véritablement l’idée bénie d'un Père tout aimant. Dans la mesure où nous acceptons réellement les épanchements perpétuels de l’Amour divin par une façon de vivre spirituelle et morale, nous abandonnons la croyance que nous sommes des mortels manquant de l’essentiel et que le bien est caché ou absent. Rappelons-nous souvent que l’homme n’est jamais en dehors de la totalité aimante de Dieu, jamais exclu de Sa tendre sollicitude et, par la pratique des préceptes chrétiens, prenons conscience de cette vérité.

L’argument que nous n’avons pas de chance, que nous sommes victime du hasard ou l’objet de circonstances dépassant notre volonté, peut parfois nous faire croire à une défaite. La croyance à la chance, au hasard ou à la superstition voudrait nous convaincre que Dieu, le bien infini, n’est pas toujours présent et que Son gouvernement de l’homme est soumis aux faiblesses et aux faussetés humaines. Il nous faut rejeter ces croyances fallacieuses au sujet de la source divine de tout bien et refuser de nous laisser duper par les arguments habiles de la pensée mortelle. Il nous faut aussi vivre en accord avec la volonté de Dieu.

Dans le livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé, Mary Baker Eddy écrit: « Demeurez ferme dans votre compréhension du fait que l’Entendement divin gouverne, et que, dans la Science, l’homme reflète le gouvernement de Dieu. » Science et Santé, p. 393. Acceptant avec certitude le fait spirituel qu’il n’y a qu’un seul Entendement qui gouverne l’homme, nous nous débarrassons de la crainte qu’il y ait un autre entendement essayant de gouverner ou de mal gouverner. Puisque cette intelligence suprême est le bien infini, son gouvernement de l’homme et de l’univers spirituel doit être bon, infaillible, invariable, immuable. Nous élever en pensée pour contempler cette vérité nous libère de l’incertitude, de la croyance au hasard, à la chance ou aux fluctuations du bien. La crainte qu’un pouvoir démoniaque puisse influencer, entraver ou dominer l’homme disparaît lorsque nous renonçons à la volonté humaine et que nous percevons plus clairement que Dieu est le Principe divin de l’être, la seule cause, le seul pouvoir, le seul maître.

Ce qui cause souvent le découragement et le défaitisme, c’est la croyance profondément ancrée que nous sommes inaptes, que notre fardeau est trop lourd à porter, et que nos capacités sont limitées. Quelqu’un pourra assurer qu’il a lutté courageusement mais sans résultat, que le désespoir semble l’envahir tout entier. Afin de vaincre ces suggestions mentales agressives, nous devons prendre conscience que l’homme n’est pas un « raté » mortel. L’argument que nous avons une identité physique limitée, incomplète, déréglée, devrait être vigoureusement dénoncé comme un mensonge.

Paul nous dit: « Vous avez tout pleinement en lui, qui est le chef de toute domination et de toute autorité. » Col. 2:10. Imaginez un peu ! L’homme est complet en Christ. Il est l’idée complète de Dieu, le bien infini, ne manquant de rien. L’imperfection, l’incompétence semblent prouver que l’homme est une identité finie, séparée ou coupée de la sagesse et de la totalité de Dieu, le Principe divin de l’être. La Science Chrétienne enseigne que l’homme est inséparable de Dieu, qu’il est la représentation spirituelle de l’unique intelligence suprême, et qu’il reflète la sagesse, la compréhension et les capacités infinies de l’Entendement divin.

Par la prière et la christianisation du caractère, nous pouvons accepter le fait que l’homme, le reflet de Dieu, est non seulement inséparable de la source divine de tout bien, mais qu’il est un avec la plénitude et l’intégralité de son Père-Mère. Nous pouvons voir que chaque identité spirituelle est sans exception complète, parfaite et harmonieuse, l’idée intégrale d’un Père généreux dont les bienfaits pour chacun sont illimités. La reconnaissance constante de ces vérités et l’effort fervent d’exprimer la bonté de Dieu dans notre vie journalière ont pour effet de nous libérer des impressions d’imperfection et d’incompétence.

Ceci fut démontré un jour dans la vie d’une femme qui dut affronter de sérieuses difficultés l’une après l’autre. Chaque difficulté paraissait insurmontable, et ses efforts pour les vaincre restaient sans effet. Il semblait que le découragement et le sentiment d’échec allaient l’engloutir; la crainte et le doute l’assaillaient à chaque pas. Avec une profonde humilité, elle pria pour être éclairée, pour obtenir une vue plus nette du Christ toujours présent, la Vérité, qui, elle le savait, ne pouvait jamais vraiment être obscurci ou hors d’atteinte.

Un passage de la Bible nout dit: « Des nations s’agitent, des royaumes s’ébranlent; il fait entendre sa voix: la terre se fond... » Ps. 46:7. L'action du pouvoir de Dieu, comme le montre ce verset, n’est pas un processus laborieux; il ne requiert pas non plus de temps. Les questions suivantes vinrent à l’esprit de notre amie: Cette même omniprésence divine est-elle présente maintenant pour bénir ? La fureur de la crainte, du doute, du découragement, de l’échec, peut-elle se dissiper immédiatement ? Cette dame prit conscience que le pouvoir de Dieu est pour tous les temps et qu’elle devait reconnaître ce pouvoir plus pleinement. Elle vit qu’il n’y a pas d’autre pouvoir qui puisse même prétendre nier, défier ou renverser le pouvoir de Dieu. Et elle reconnut que l’homme est le parfait reflet du bien infini tout-puissant et à jamais présent.

Puis elle trouva cette déclaration dans Science et Santé: « Il est impossible que l’homme perde quoi que ce soit de réel, puisque Dieu est tout et que l’homme Le possède éternellement. » Science et Santé, p. 302. Comment les pertes, la frustration et l’imperfection pouvaient-elles avoir réellement une place dans sa vie quand Dieu est Tout et qu’Il est éternellement exprimé ? Avec gratitude, elle prit conscience qu’elle était véritablement l’idée de Dieu, qu’elle ne pouvait jamais perdre aucun élément du bien, parce qu’elle ne pouvait jamais être séparée de la source divine de tout bien. Elle reconnut qu’elle n’avait jamais perdu son Principe divin, Dieu, son unité avec le bien toujours présent et avec la loi et l’harmonie du Principe.

Les résultats se manifestèrent rapidement. Chaque problème fut résolu harmonieusement. Mais ce qui est plus important encore, c’est que le doute, le découragement et un sentiment de défaitisme disparurent.

Écoutez ces paroles vigoureuses de Science et Santé: « Retenez perpétuellement cette pensée — que c'est l'idée spirituelle, le Saint-Esprit et le Christ, qui vous met à même de démontrer, avec une certitude scientifique, la règle de la guérison, basée sur son Principe divin, l'Amour, qui soutient, protège et environne tout l'être véritable. » Ibid., p. 496.

Le doute, la crainte et le découragement doivent céder devant le pouvoir du divin Christ.

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