« Je ne suis pas assez fort », « je fais toujours tout de travers », « je n’y arriverai jamais ». Que faire de semblables pensées ? Les rejeter ! Il n’y a aucune vérité en elles, ni rien de bon.
Le dénigrement de soi n’est pas une vertu chrétienne. Il n’honore pas Dieu. De nos jours, on ne se flagelle plus guère physiquement, et la flagellation mentale, la tendance de la pensée mortelle à ressasser ses insuffisances d’une façon mesmérique, doit aussi disparaître. Son influence doit être détectée et rejetée. Le dénigrement de soi n’a jamais qu'un seul résultat: nous abattre. Il ne constitue jamais une aide pour progresser.
La base de toute action et de tout progrès corrects, c’est la pensée juste. Nous ne pouvons jamais aller plus haut sur la voie d’une réalisation que ce que notre propre pensée autorise. D’où l’importance de substituer au dénigrement de soi l’appréciation de notre moi spirituel réel.
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !