Je suis très reconnaissante au sujet de la Science Chrétienne*. Il y a plusieurs années, je fumais énormément de cigarettes et de la marijuana et je buvais pour fuir mes difficultés. A peu près à cette époque-là, mes deux garçons souffraient beaucoup d'otites et je les conduisais souvent chez le médecin. Comme les infections se répétaient, le médecin prescrivit des médicaments à leur donner continuellement, qu'ils souffrent ou pas. Bientôt mes fils furent si malades que le médecin voulait pratiquer une opération. L'un d'eux avait juste six mois et je craignais beaucoup que l'opération ne lui provoque une détérioration permanente de l'ouïe. Puis un jour, l'aîné fut réveillé de sa sieste par la douleur et la fièvre. Quand l'aspirine n'apporta aucun soulagement, je pensai: « J'en ai vraiment assez ! Je T'en supplie, mon Dieu, aide-moi. » C'est alors que je me souvins d'un livre de Mary Baker Eddy intitulé Science et Santé avec la Clef des Écritures, que mon professeur de violon m'avait donné quelques années auparavant. Je me rappelai que la Science Chrétienne guérit sans médicament et que les Scientistes Chrétiens croient que Dieu peut toujours aider les hommes.
J'appelai cette amie et lui demandai si elle pensait que la Science Chrétienne pouvait aider mon enfant. Elle me raconta de nombreuses guérisons qu'elle avait eues et m'assura que Dieu guérit réellement. Elle me donna également le numéro de téléphone d'une praticienne de la Science Chrétienne. Pleine d'espoir, j'appelai cette praticienne et la mis au courant de la difficulté. Cette dernière me dit que Dieu aimait mes garçons et qu'ils n'avaient pas à souffrir. Elle accepta aussi de prier pour eux si je voulais bien les confier à Dieu. Il y avait dans sa voix une telle conviction de l'amour de Dieu que j'acceptai avec joie et cessai d'utiliser les médicaments. Bientôt la fièvre quitta l'enfant et il s'endormit paisiblement. Le lendemain, il jouait dehors, heureux et libre. L'autre garçon fut également guéri par la prière et ils n'eurent plus jamais de problèmes avec leurs oreilles.
J'étais si reconnaissante que je commençai à lire Science et Santé pour découvrir comment Dieu avait guéri mes fils. La bonté dont parlait ce livre me sembla d'une importance beaucoup plus grande que de s'enivrer ou de prendre des drogues par plaisir et pour se distraire. Bientôt le désir d'être bonne remplaça tout désir de boire et de me droguer. J'étais guérie. Puis je commençai à assister aux services du dimanche et du mercredi dans une filiale de l'Église du Christ, Scientiste. J'éprouvai un tel réconfort, une telle paix et une telle harmonie durant ces services que je continuai d'y assister et de lire Science et Santé. J'aimais aussi cette inscription sur le mur de l'église (Science et Santé, p. 494): « L'Amour divin a toujours répondu à tout besoin humain et y répondra toujours. »
Le Psaume vingt-trois m'a beaucoup réconfortée dans les moments de crainte. Une nuit, je me réveillai avec une si forte douleur à la gorge que je ne pensai pas pouvoir aller au téléphone pour demander de l'aide à un praticien. Je priai Dieu, et immédiatement la première ligne du Psaume vingt-trois me vint à l'esprit: « L'Éternel est mon berger: je ne manquerai de rien. » Je ne cessai de méditer ce passage. Mary Baker Eddy nous dit (The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 210): « Bien-aimés Scientistes Chrétiens, ayez vos pensées tellement remplies de Vérité et d'Amour, que le péché, la maladie et la mort ne puissent y entrer. Il est évident que rien ne peut être ajouté à un entendement déjà rempli. » Je m'endormis bientôt profondément. Et le lendemain matin, je me réveillai complètement guérie.
En essayant un jour de faire démarrer notre tondeuse à gazon, je tirai sur la corde puis la lâchai. Quand je le fis, le dispositif métallique de sûreté se détacha brusquement du moteur et me frappa au visage et à la tête; le choc que je ressentis fut aussi violent que si j'avais été heurtée par un camion. Le sang se mit à couler abondamment et j'eus très peur, car en même temps que la douleur se manifestait un engourdissement. Je m'efforçai de rester calme, mais quand les enfants me virent, ils se mirent à crier. J'arrêtai donc la tondeuse et rentrai lentement à la maison. Juste à ce moment-là, la jeune fille qui habitait dans notre pension de famille me vit et elle aussi s'affola. Mais je l'assurai que tout irait bien et lui demandai de bien vouloir aller calmer les enfants; elle partit donc avec eux et me laissa seule.
Sans me regarder dans la glace, j'appelai un praticien de la Science Chrétienne et le mis au courant de l'accident, ajoutant que j'avais grand-peur. Il m'assura que Dieu gouvernait entièrement la situation. Quand je lui dis que je pensais que mon nez n'était plus à sa place, il me dit que tout, dans l'univers de Dieu, était à sa juste place, dès maintenant. Il me recommanda de lire le Psaume vingt-trois. Je me lavai rapidement la figure sans en regarder l'aspect physique, puis je commençai à lire le psaume. Quand j'arrivai au deuxième verset: « Il me dirige près des eaux paisibles », la peur me quitta tout d'un coup. En fait, je me sentis totalement en paix et en sécurité dans la sollicitude de Dieu. Je me remémorai alors ce passage qui avait été lu la veille au soir à la réunion de témoignage de l'église (Science et Santé, p. 261): « Détournez votre attention du corps pour contempler la Vérité et l'Amour, le Principe de tout bonheur, de toute harmonie et de toute immortalité. » Je cessai de trembler et le sang s'arrêta de couler. Je me sentais comme soulevée dans les tendres bras de Dieu et submergée d'un sentiment irrésistible de gratitude et d'amour. Bientôt toute enflure disparut, l'aspect de ma figure redevint normal et je me sentis bien. Il n'en resta aucune cicatrice.
Après cette épreuve, je désirai servir Dieu et exprimer ma gratitude en devenant membre d'une église filiale. Je ne le pus pas, cependant, parce que je fumais encore des cigarettes. Sachant cela, je devins déprimée, car je croyais que je n'avais aucun espoir d'être guérie de cet esclavage. Mais je continuai d'étudier Science et Santé et de lire dans les périodiques de la Science Chrétienne les récits de personnes qui avaient été guéries de l'habitude de fumer. Puis un jour, l'idée me vint que c'était l'asservissement à ces cigarettes malodorantes qui me déprimait et me culpabilisait, entravant ainsi ma croissance en Science Chrétienne. Je donnais plus de pouvoir aux cigarettes qu'à Dieu ! Je me rendis compte qu'en vérité elles n'avaient pas le moindre pouvoir. Je désirais énormément devenir membre d'une église filiale. Or, ce désir de servir remplaça l'apparent désir des cigarettes. Bientôt, je fus guérie et je devins ensuite membre d'une église filiale.
Il y a eu encore beaucoup d'autres guérisons dans notre famille: morsures de chien, piqûres d'abeilles, rougeole, rhumes, grippe, entorses et accouchements difficiles. Je suis vraiment reconnaissante pour toutes ces guérisons. Par-dessus tout, je suis reconnaissante à Dieu de ce que Mary Baker Eddy s'est dévouée à une Cause qui soulage les souffrances de l'humanité. Récemment, le cours de Science Chrétienne m'a apporté une compréhension encore plus claire du pouvoir de l'unique Entendement, Dieu.
Sunland (Californie), U.S.A.