(Cet article est le second de deux éditoriaux qui se proposent de faire le point sur les défis fondamentaux qui se posent à l’humanité dans une société à haute technicité. Le premier article, qui a paru le mois dernier, était intitulé « Pas d’homme mécanisé ».)
On considère généralement que la structure économique d’un pays industrialisé repose sur un constant renouvellement des biens et des marchandises. Toutefois, le fait que l’on ait abusé de ce processus a conduit bien des gens à accepter la notion d’ « usure programmée » des choses comme une norme établie. De la voiture au grille-pain, nombreux sont les produits autour de nous dont on semble avoir, à dessein, programmé l’écroulement.
Ce concept général va beaucoup plus loin que les pannes des machines ou des appareils qui assurent notre confort. Un chroniqueur écrit, en parlant du xxe siècle: « L’idée qui hante le plus la population active est peut-être celle-ci: l’usure programmée des hommes et des femmes va de pair avec l’usure programmée de ce qu’ils produisent. » Studs Terkel: Working (New York: Avon, 1975), p. xxii.
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