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Une organisation, pour quoi faire ?

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 1984


Lorsqu’elle a envoyé ce récit, l’auteur, une étudiante à l’université, a précisé: J’offre ceci dans l’esprit de ce qu’a demandé Mary Baker Eddy: « ... que vous, les élèves de ses élèves, qui lui écrivez des lettres si remarquables, vous les envoyiez dorénavant, en règle générale, aux éditeurs du Christian Science Journal pour qu’elles soient publiées, et qu’ainsi vous donniez à chacun de nous le plaisir de vous lire. » Écrits divers, p. 155.

Lorsque j’ai demandé à suivre le cours de Science Chrétienne, une sorte de révolution mentale a commencé pour moi.

Je m’étais toujours considérée anti-organisation. Je n’avais jamais été déléguée de classe ni pris de responsabilités au sein de mon établissement et, étant enfant unique d’une famille qui déménageait fréquemment, j’avais pris l’habitude de former des plans et de les réaliser toute seule. Pendant longtemps, j’ai même eru que si je m’intéressais à la Science Chrétienne, c’était en partie pour ce que je considérais être son indépendance vis-à-vis de l’organisation humaine.

Cette phrase de la brochure Le Manuel de l’Eglise — source de force me donna à réfléchir: « L’indifférence à l'égard de l’organisation montre que nous croyons apprécier les Écritures et le livre d’étude de la Science Chrétienne, mais que nous refusons la discipline qu’exige de nous leur enseignement au moyen des Règles et des Statuts du Manuel. » Blanche Hersey Hogue, Le Manuel de l’Église, dans Le Manuel de l’Église — source de force (Boston: The Christian Science Publishing Society, 1972/1976), p. 32.

Était-ce ce que j’avais fait ? J’étais horrifiée à cette pensée. Je me rendais compte que les formes que prend l’organisation ne sont pas toujours drôles, qu’elles sont souvent exigeantes, demandant pas mal d’auto-discipline. En faisant ma demande pour suivre le cours, je reconnaissais d’une certaine façon que l’on doit faire face à ces exigences pour obtenir les récompenses plus grandes de la croissance individuelle et collective. Mary Baker Eddy écrit: « Peut-on sonder l’infinité ? Comment Le proclamerons-nous jusqu’à ce que, selon les paroles de l’apôtre, “nous soyons tous parvenus à l’unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l’état d’homme parfait, à la mesure de la stature parfaite du Christ” ? » Science et Santé, p. 519. Je me suis aperçue que l’apôtre ne dit pas jusqu’à ce que vous soyez parvenus à l’unité de la foi, mais nous. Voilà qui n’est pas du tout une démarche solitaire, mais une démarche nettement collective.

Ma pensée était prête pour cette exigence que représente l’organisation, et j’ai vu comment l’existence m’avait doucement conduite jusqu’à elle. J’avais fait cette demande de suivre le cours de Science Chrétienne alors que j’étais à l’étranger, et la seule Scientiste Chrétienne de la région. Je lisais la Leçon-Sermon Dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne. chaque jour, mais j’étais éloignée de toute activité concrète dans une église filiale. Et pourtant, ce temps d’étude solitaire m'a conduite à devenir membre à vie d’une association d’élèves ayant suivi le cours Primaire de Science Chrétienne.

Durant le cours, j’ai commencé à connaître la joie de travailler avec les autres. L’année suivante, l’organisation de la Science Chrétienne de mon université, qui s’était pratiquement endormie jusque-là, s’est transformée en un groupe fort et actif et des amitiés étroites se développèrent entre des membres d’opinions contraires.

Au printemps, je me trouvai en Europe, vivant avec un petit groupe d’étudiants parmi lesquels je me fis des amis comme je n’en avais jamais eu auparavant. Mon attitude vis-à-vis des problèmes changea. Je les affrontai avec joie, sachant que tous seraient résolus par une plus grande compréhension de Dieu. Ce fut une belle leçon.

Mais cet apprentissage ne s’arrêta pas là. Je vis comment il s’appliquait à l’église. Je rentrai à la maison à l’époque de l’Assemblée annuelle, attrapai un sérieux coup de soleil sur la plage, mais je me trouvai à ma place le jour suivant au deuxième balcon de l’Annexe de L’Église Mère, pour la réunion d’inspiration qui accompagnait l’Assemblée annuelle. Tout à coup, je me sentis « submergée » par la foule au balcon et par terre, en dessous de moi ! J’avais souvent ressenti une aversion pour les foules parce que j’avais le sentiment d’abandonner mon individualité à une entité impersonnelle, indéfinissable, appelée « groupe ». Tout ce que je voyais commença à tourner et il me sembla que j’étais sur le point de m’évanouir. Je quittai mon siège et me retirai dans une petite pièce où je m’étendis sur le sol et écoutai, grâce au haut-parleur, l’allocution suivante.

Tout à coup, je sentis l’affection de toutes ces personnes qui m’avaient entourée. L’huissier avait proposé d’appeler un praticien ou une nurse de la Science Chrétienne, mais j’avais décliné son offre. Je me sentis soutenue par tous ceux qui assistaient à la réunion, tous praticiens de plein droit. Nous étions liés par une foi en Dieu, par la vérité curative et par notre effort de nous aider mutuellement à trouver le centre de notre être, Dieu. Le soutien que je ressentis fut merveilleux, chaleureux, réconfortant et stimulant. En quelques minutes, je fus debout et repris ma place au balcon. J’étais guérie du vertige, mais mieux encore j’étais guérie de l’aversion envers l’organisation dans l’église.

Je suis profondément reconnaissante d’avoir vu que cette « unité de la foi » est non seulement joyeuse mais également nécessaire à notre mise en pratique de la Science Chrétienne.

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