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Je compte au nombre de mes plus grandes bénédictions le fait que...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 1984


Je compte au nombre de mes plus grandes bénédictions le fait que mes parents ont appliqué les enseignements de la Science Chrétienne pour élever leurs enfants. L’étude régulière des Leçons bibliques, la mise en pratique de ce que j’avais acquis grâce à cette étude et la fréquentation d’une École du Dimanche de la Science Chrétienne posèrent un fondement de confiance en Dieu qui devint mon premier refuge dans les moments de besoin. Nous avons eu peu de problèmes physiques, et ceux que nous avons eus ont été guéris — en général d’une façon rapide — par les prières de mes parents ou avec l’aide d’un praticien de la Science Chrétienne.

Une guérison remarquable eut lieu quand j’étais adolescente et que je voyageais en Europe avec ma famille. Une épidémie de poliomyélite fut signalée dans le pays que nous visitions et je tombai très malade, manifestant ce qui semblait être les symptômes de cette maladie.

Mes parents se relayaient pour rester avec moi dans la chambre d’hôtel vingt-quatre heures sur vingt-quatre, prenant soin avec bonté de mes besoins physiques, priant et me lisant des passages de la Bible et des œuvres de Mary Baker Eddy. Une praticienne de la Science Chrétienne, contactée par télégramme aux États-Unis, priait aussi pour moi. Je fus complètement guérie en une semaine, et la famille reprit un programme de voyage chargé.

Je me suis toujours émerveillée depuis lors de n’avoir pas ressenti de crainte à ce moment-là. Je vois toutefois que cette guérison fut le résultat d’années de formation où j’avais appris, grâce à des preuves pratiques, que Dieu, le Principe qui gouverne l’univers, est Amour.

Pendant les années 60 et les suivantes qui furent des années difficiles sur le plan politique, je cherchai à définir et à poursuivre des buts reflétant à la fois la compassion et le sens pratique. Pendant un certain nombre d’années, je m’étais sentie concernée par les problèmes des personnes défavorisées, et je passai beaucoup de temps à travailler pour différents services d’aide sociale. Je me sentais parfois très déprimée par les tragédies que je voyais dans le monde, et je me laissais facilement influencer par la mode qui consistait à l’époque à vilipender les personnalités politiques.

Une étude plus approfondie de la Science Chrétienne et mon activité de membre d’une organisation de la Science Chrétienne à l’université me donnèrent une meilleure compréhension et une meilleure appréciation de la vie de Christ Jésus. Je commençai à comprendre, grâce à son enseignement et à son œuvre, que l’injustice ne provient pas d’erreurs sociales irrémédiables ou de la maladie physique, mais de la fausse croyance que l’homme est gouverné par un pouvoir autre que Dieu. Il me parut évident que la seule arme véritablement efficace contre cette crreur, c’est la prière scientifique qui transforme la conscience humaine. Christ Jésus a dit (Jean 8:32): « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. »

Dès ce moment-là, mes activités se centrèrent davantage sur ce besoin reconnu de spiritualisation de la pensée. Je fis partie d’une filiale de l’Église du Christ, Scientiste, et j’eus la merveilleuse bénédiction de suivre le cours de Science Chrétienne.

Il ne me fut pas aisé de me discipliner pour tempérer mes fortes opinions et maintenir un sens de fraternité avec ceux dont les convictions différaient des miennes. Mais quand je regarde en arriére, je suis reconnaissante de la nette amélioration qui s’est manifestée à cet égard. Vraiment, ma gratitude pour les changements que la Science Chrétienne a opérés dans mon caractère est même plus grande que mon appréciation des nombreuses guérisons physiques que j’ai obtenues.

Comprendre que chaque individu est destiné à découvrir sa véritable stature d’image et de ressemblance de Dieu et à en bénéficier me pousse à m’intéresser toujours d’une façon active au bien-être de l’humanité, sans me laisser aller au désespoir, qu’il s’agisse de ce qui semble être la lenteur de mes propres progrès ou de ceux du monde.

Mary Baker Eddy écrit dans son Message to The Mother Church for 1902 (p. 11): « Jamais notre père céleste ne destina les mortels qui cherchent une terre plus propice à errer sur les rives du temps, tels des voyageurs déçus, ballottés de-ci de-là par les circonstances adverses, inéluctablement voués au péché, à la maladie et à la mort. L’Amour divin attend et plaide pour sauver l’humanité — offrant autorisation et protection, grâce et gloire à ceux qui, las de la terre, fatigués et chargés, trouvent et montrent le chemin du ciel. »

Ressentir l’amour accueillant du père alors que nous apprenons à mieux Le comprendre et à Lui obéir, c'est l’un des plus grands dons de la Science Chrétienne.


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