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L'Église à l'œuvre

L'Église à l'œuvre

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 1984

The Christian Science Journal


Donner et recevoir à l'occasion d'une conférence sur la Science Chrétienne

Organiser des conférences ouvertes au public et données par des membres du Conseil des conférences de la Science Chrétienne est une façon pour les Scientistes Chrétiens d’aider leur localité. Et ce désir de partager peut constituer une occasion de progrès spirituel individuel, ainsi que le raconte un membre d’une Société de la Science Chrétienne de Namibie:

« Dans notre pays, il y a différentes races et différentes cultures. Comme nous connaissions ces différence et leur attribuions certaines croyances, nous paraissions bloqués dans des problèmes de relations humaines qui se détérioraient.

« Notre petite Société de la Science Chrétienne décida de s’ouvrir davantage à la localité à l’occasion de la conférence que nous avions prévue. Nos réunions pour la préparation de la conférence furent très riches d’inspiration, car nous fîmes tomber dans nos propres pensées les cloisons et les murs qui nous séparaient humainement. Nous commençâmes à voir uniquement l’homme de Dieu à Son image et à Sa ressemblance et ainsi à atteindre la collectivité spirituellement. Les controverses cessèrent; un grand fardeau d’idées humaines fausses, égoïstes et commodes — à cause de nos préjugés — tomba tout simplement. »

Notre correspondant raconta comment, malgré les barrières de langue et d’ethnie, l’Amour divin fut visiblement le véritable agent de communication de la conférence. Et le bien spirituel qui en résulta rejaillit non seulement sur la localité, mais aussi sur les membres de la société. Les préjugés raciaux commencèrent à céder.

« Fait très remarquable: la conférence atteignit un auditoire sept fois supérieur au nombre de membres de notre société, et cet auditoire constituait un bon échantillonnage de la population locale. La conférence étant donnée en anglais, et la plus grande partie du public n’ayant, au mieux, qu’une compréhension limitée de cette langue, beaucoup parmi nous pensaient que la conférence leur passerait pardessus la tête. Mais tel ne fut pas le cas, car en parlant ensuite avec les gens, nous nous sommes aperçus que noirs, métis et blancs avaient tous reçu le message de façon puissante et claire. Plusieurs personnes de langue allemande qui savaient peu d’anglais avaient aussi compris. Une infirmière allemande, de passage, reçut une inspiration si forte qu’elle s’intéresse maintenant au travail de nurse de la Science Chrétienne.

« Notre société n’était plus une fraction de la localité, mais étions en train de voir que la localité et notre société ne faisaient qu’un. L’époque où nous appliquions Science d’une façon exclusivement personnelle et privée prenait fin. Il fallait sortir notre lumière de sous le boisseau et qu’elle éclaire également la collectivité. Nous étions indiciblemetn reconnaissants d’avoir été conduits hors du petit monde limité dans lequel nous vivions, repliés sur nous-mêmes. Et nous avons senti la véritable portée des paroles de Jacques: “Si vous accomplissez la royale, selon l’Écriture: Tu aimeras ton prochain comme toimême, vous faites bien.” Jacques 2:8 »

Extrait du carnet de voyage d’un Conférencier

Cela paraît-il un effort démesuré d’aller prendre le métro ou de se joindre à d’autres pour faire en voiture un trajet de vingt minutes afin d’assister à une conférence sur la Science Chrétienne ? Dans le carnet de son voyage en Asie, un conférencier relate que des gens ont dû se mettre dans l’eau jusqu’à la ceinture pour se rendre à un endroit où l’on donnait une conférence, après le passage d’un typhon la veille. « Il n’y avait pas de courant électrique dans la ville, et la conférence dut avoir lieu dans le noir avec le seul secours de quelques lampes-troches. Cinquante personnes, parmi lesquelles des personnes qui ne connaissaient pas la Science Chrétienne, se présentèrent en dépit de ces circonstances contrêmement défavorables; cela indique bien la valeur qu’avait cette conférence pour l’église et les soins qu’elle y consacrait — impression d'une préparation consciencieuse que nous avons nettement ressentie dès la première prise de contact à l’aéroport... »

« Nous avons le même amour de Dieu que vous... »

Nous avons eu un autre bel exemple de dévouement intrépide lors de la visite d’une personne venant d’un pays où la liberté de religion n’existe pas, où les réunions cultuelles doivent avoir lieu dans le plus grand secret et où les publications sont interdites.

Venant à L’Église Mére pour la première fois, cette personne dit avec une conviction toute pure: « Des gens venant de certaines parties du monde en rencontrent ici d’autres qui compatissent à nos difficultés. Cela s’explique, bien sûr; c’est peut-être parce que nous manquons de logements, de certains aliments ou de liberté. Mais si nous prenions cela pour la réalité spirituelle, où seraient nos enseignements, où serait la Science Chrétienne ? Nous devons savoir qu’il nous faut non pas fuir mais aller dans la bonne direction — jeter le filet du bon côté pour combattre le mal, l’erreur, c’est-à-dire dans la pensée. Je considère cela comme la chose la plus importante. Le lieu du combat devrait être notre pensée. C’est là le premier point. Et le second, c’est que nous ne devrions jamais haïr qui que ce soit; nous devrions toujours dépersonnaliser l’erreur.

« La Science Chétienne enseigne que nous pouvons tirer profit de chaque difficulté et de chaque défi apparaissant dans notre vie.

« Je trouve très intéressante cette déclaration de Mary Baker Eddy: “Les minéraux composés ou l’agrégat de substances formant la terre, les rapports qui existent entre les masses constituantes, les magnitudes, les distances et les révolutions des corps célestes, ne sont d’aucune importance réelle, quand on se rappelle qu’ils doivent tous disparaître devant le fait spirituel par le replacement de l’homme et de l’univers dans l’Esprit.” Science et Santé, p. 209. Je pense que cela est valable également pour les révolutions politiques. C’est maintenant le moment d’établir qui tient les rênes, ce qui est bon et qui est le plus fort: Dieu seul.

« Il est clair que les circonstances nous affectent, parce que nous ne marchons pas encore sur l’eau, mais je crois que toute expérience devrait m’apprendre quelque chose. Peut-être devrions-nous être plus humbles...

« Je pense que le manque de confort matétiel, d’objets de luxe, n’est pas autre chose qu’un défi à vaincre. Mais je pense que pour vous aussi dans ce pays, il y a un défi: c’est d’avoir beaucoup trop. Les gens qui vivent dans les pires conditions se prennent pour des martyrs. Je ne me suis pas sentie une martyre. J’ai toujours pu trouver à m’instruire dans une situation donnée, et cela, c’est le don de Dieu. »

La visiteuse se référa à une époque où elle fut sans aucun contact avec des Scientistes Chrétiens, et sans aucun moyen de trouver qui pourrait s’y intéresser. « Je rencontrai une personne avec laquelle je parlai. “Comme c’est merveilleux, dis-je, que vous puissiez voyager d’un lieu à un autre; j’aimerais bien voyager.” Elle me répondit: “Le désir, c’est la prière.”Note des rédacteurs: Mary Baker Eddy écrit (Science et Santé, p.1): « Le désir, c’est la prière; et nous ne pouvons rien perdre en confiant nos désirs à Dieu, afin qu’ils soient façonnés et élevés avant de prendre forme en paroles et en actions. » “Le désir, c’est la prière!” répétai-je. “Moi aussi, je suis Scientiste Chrétienne.” Et ainsi je ne me suis plus sentie seule.

« Et maintenant, rentrant dans mon pays, il ne serait pas bon, je le crois, de faire un tableau de votre luxe, de tout ce que vous avez et que nous n’avons pas, et de tout le confort. Je dirai simplement à mes amis Scientistes Chrétiens que j’ai rencontré beaucoup d’amour ici, dans mon église.

« Voyez-vous, si nous ne sentions pas que nous avons le même amour de Dieu que vous, qu’Il aime tous Ses enfants, partout, de la même façon, alors nous ne serions pas des Scientistes Chrétiens, n'est-ce pas? »

[Extraits de la section « The Church in Action » paraissant dans The Christian Science Journal.]

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