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Il y a quelques mois, la Leçon biblique (indiquée dans le Livret trimestriel...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 1984


Éternel ! j’aime le séjour de ta maison, le lieu où ta gloire habite.

(Psaume 26:8)

Il y a quelques mois, la Leçon biblique (indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne) avait pour sujet « Ame », et ce verset s’y trouvait. Cette semaine-là, j’avais beaucoup apprécié ce passage, ainsi que d’autres qui me touchèrent également.

J’avais embauché un jardinier qui manifestait beaucoup de force et d’ardeur à exécuter le travail dont il était chargé. Un jour, cependant, son attitude changea complètement, ce qui me laissa perplexe. Mais je m’efforçai de ne pas lui faire de reproches, pensant qu’il était probablement mécontent de ses conditions de travail, et qu’après avoir reçu son salaire, il ne reviendrait pas.

Plusieurs jours s’écoulèrent, et je crus que les choses en étaient restées là. Puis un matin, bien après l’heure à laquelle un jardinier commence en général sa journée, ma chienne saint-bernard se mit à aboyer furieusement. Regardant ce qui se passait, je vis cet employé à ma grille avec deux compagnons. Je n’avais pas très envie de donner à nouveau du travail à cet homme, mais je trouvais gênant de lui en refuser. Je lui expliquai alors que si je pouvais employer deux personnes, je ne pouvais pas en utiliser trois. L’homme me dit qu’il partagerait son salaire avec le troisième, et je me dis que je devrais le récompenser pour sa générosité.

Comme ma chienne ne voulait laisser approcher personne de la maison, il fallait que je l’attache près de la porte de la cuisine jusqu'’au départ de ces hommes. C’est ce que je fis, et quand je rentrai dans la maison, je trouvai l’homme dans mon salon, où il était probablement entré par la porte de devant laissée ouverte. Il me dit qu’il avait l’intention de me tuer. Je m’efforçai de le raisonner en lui rappelant qu'il avait été bien traité chez moi. (Il m’avait en effet demandé de prier pour lui pour une blessure profondément enflammée à la jambe et avait été guéri.) Mais ce que j’avais à lui dire ne l’intéressait pas et il me barra le passage. Je courus jusqu’à la porte d’entrée, mais les deux autres individus m’empoignèrent et m’ordonnèrent de ne pas crier, ce que je m’empressai pourtant de faire. Ils me saisirent à la gorge aussitôt et serrèrent jusqu’à ce qu’il me fût impossible de respirer. Les ténèbres semblèrent se refermer sur moi. Alors les visages de mes merveilleux enfants m’apparurent, et je sus que d’une façon ou d’une autre, il me fallait empêcher que quelque chose d’horrible se produise, par amour pour eux. Je pensai aussi à mon mari, qui serait de retour dans huit heures. Je pensai à leur amour et à leur douceur, aux témoignages d’autres personnes qui s’étaient trouvées dans des circonstances semblables; je pensai aussi à l’amour et à la bonté de Dieu que j’avais ressentis pendant les douze années écoulées depuis que j’étudiais la Science ChrétienneChristian Science (’kristienn ’saïennce).

Pendant qu’ils me traînaient jusque dans l’entrée, je parvins à dire faiblement: « Dieu vous aime. » Ils exigeaient sans arrêt de l’argent et un revolver; ils trouvèrent de l’argent dans un sac, mais nous n’avions jamais eu de revolver. Je m’efforçai désespérément de concentrer ma pensée sur la Prière du Seigneur et sur son interprétation spirituelle (voir Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy, p. 16 et 17). « Notre Père » — pas seulement le mien, mais aussi le leur; ils ne pouvaient pas être exclus. « Qui es aux cieux » — n’y a pas de place pour l'enfer ni pour l’inharmonie, pensais-je. « Que Ta volonté soit faite. » Est-ce là la volonté de Dieu ? Non ! Dieu est omnipotent, suprême. La puissance de Dieu est suprême; aucune étreinte, même aussi forte qu’un étau, ne pouvait l’égaler. « Rassasie les affections affamées » — ces hommes ne pouvaient pas exprimer la convoitise, car leurs affections affamées étaient déjà satisfaites par la Vie, la Vérité et l’Amour. « Ne nous induis pas en tentation » — ils ne pouvaient être induits en tentation, et je ne pouvais être tentée de croire qu'ils puissent l’être. « Délivre-nous du mal » — aucun mal ne pouvait s’attacher aux enfants de Dieu. Par conséquent, Son règne était ici, maintenant et à jamais.

La leçon de la semaine comportait à la fois la Prière du Seigneur (voir Matth. 6:9-13) et le Psaume 23. Je savais que j’étais en réalité l’idée de l’Amour divin et que l’Amour était avec moi, me donnant des forces en présence de mes ennemis. Mais quels étaient mes ennemis ? Seulement les mauvaises pensées, qui ne peuvent venir des enfants de Dieu ni leur être attachées. Le bonheur et la miséricorde nous accompagnent tous les jours de notre vie.

Un des hommes, qui avait à plusieurs reprises empêché un autre de mettre ses menaces à exécution, me dit qu’ils ne me feraient plus de mal si je leur disais où se trouvait le revolver. Une fois de plus, je lui affirmai qu’il n’y en avit pas dans la maison. Cette fois, il parut me croire. Alors ils me lièrent les mains et les pieds avec le fil de l’aspirateur. Ils me mirent autour de la tête la couverture et le torchon avec lesquels ils avaient essayé d’étouffer ma voix pendant que je priais à haute voix et me jetèrent la tête la première dans la penderie de mon mari.

Ma chienne, qui avait continué à aboyer durant toute cette épreuve, se tut peu à peu. Je craignais pour elle mais je lui étais reconnaissante de sa fidélité.

La leçon contenait aussi ce verset de Matthieu (6:6): « Quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret. » Je commençai à voir la situation d'une humeur plus légère: j’étais là, la tête en bas — dans un lieu secret ! Alors une idée divine me vint: « Maintenant, remue la tête. » Ce que je fis, et la couverture se desserra et je pus respirer. Ensuite le fil autour de mes mains se relâcha. Je déliai mes pieds, et petit à petit je pus m’accroupir; puis je donnai un grand coup de pied la porte qui s’ouvrit. Je n’avais plus peur. Mon premier geste fut de détacher ma brave chienne qui fut transportée de joie en me voyant sauve.

« Oui, tu as délivré mon âme de la mort, mes yeux des larmes, mes pieds de la chute » (Ps. 116:8). Jusqu’ici ça va, pensai-je. « Je ne mourrai pas, je vivrai, et je raconterai les œuvres de l’Éternel » (Ps. 118:17). Peu à peu l’émerveillement devint gratitude. Ma prière avait été exaucée. J’étais sauvée !

Comme le téléphone ne semblait pas fonctionner, je décidai de demander de l’aide à ma voisine, mais elle était sortie. Comme je revenais de chez elle, deux voitures conduites par des femmes s’approchaient. Elles s’arrêtèrent toutes les deux, et quand je leur eus brièvement raconté ma fâcheuse aventure, l’une d'elles se rendit immédiatement au commissariat de police, pendant que l’autre me reconduisait chez moi et restait auprès de moi jusqu’à l’arrivée de la police et de mon mari.

Les mots sont impuissants à décrire ma gratitude profonde et très réelle envers Dieu pour Son amour, pour Christ Jésus, notre Guide, et pour Mary Baker Eddy, qui découvrit la Science Chrétienne et qui, en écrivant Science et Santé, donna aux autres la possibilité de démontrer l’efficacité curative de la Science.

Cette semaine-là, au lieu d’assurer mon service à l’École du Dimanche, je remplaçai le Second Lecteur de notre église filiale. Comme je fus reconnaissante de faire participer l’auditoire au pouvoir et à la beauté de la Leçon biblique qui m’avait tant aidée !


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