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Pas d'homme mécanisé

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 1984


(Cet article est le premier de deux éditoriaux qui se proposent de faire le point sur les défis fondamentaux qui se posent à l'humanité dans une société à haute technicité. Le second article, qui paraîtra le mois prochain, est intitulé: « Usure programmée ou être éternel ? » )

Il y a quelques mois, une revue américaine a consacré un dossier spécial aux ordinateurs sous ce titre: « L'homme et la machine: le merveilleux amalgame ». L'un des exposés analysait les derniers développements dans cette branche quelque peu théorique de l'informatique que l'on appelle la technique de la « biologie électronique ». On y faisait ressortir que des chercheurs affirment maintenant que l'on pourra à terme implanter des composants « vivants » ou composants moléculaires dans le corps humain « qui pourront se développer dans le cerveau, le système nerveux central, ou à tout autre endroit où ils seraient nécessaires pour reconstituer une fonction perdue ou endommagée » Sky, juillet 1982, p. S-18..

La vision globale de la vie que présentent actuellement la physique et la médecine est celle d'un homme qui est une « machine » complexe, un « mécanisme » biologique. Et par conséquent, la méthode employée par la médecine pour améliorer la qualité de la vie, restaurer les corps et les esprits malades et maintenir les fonctions vitales, est aussi essentiellement mécanique. Bien qu'ils soient très sophistiqués, cela ne fait aucun doute, les théories et les systèmes matériels sont souvent dépourvus de considérations profondément éthiques ou morales. Ils dénotent l'incapacité de percevoir la vraie spiritualité. Un patient peut considérer que son état physique s'est temporairement amélioré; mais quel que soit le perfectionnement de la science utilisée, cet individu ne s'est pas rapproché de Dieu en vertu des moyens matériels mis en œuvre pour traiter la maladie. Aucune rédemption ni aucune croissance spirituelle n'accompagnent la « manipulation » mécanique d'un corps humain.

Le regard que jettent les science humaines sur l'existence — regard qui semble prévaloir dans le monde d'aujourd'hui — doit être libéré de ses chaînes matérielles pour devenir une conception plus juste et plus vaste de la réalité. Cela explique en partie pourquoi le Consolateur promis par Jésus Voir Jean 14:26. a dû venir à notre époque sous la forme de la Science, une Science entièrement fondée sur l'Esprit, une Science qui est divine. Cette Science, la Science du christianisme, apporte une réponse aux aspirations les plus profondes de l'humanité vers quelque chose de plus saint, de plus durable, de plus satisfaisant que le matérialisme. Elle procure la véritable guérison et révèle la voie du salut, la voie du Christ. Elle nous éveille à une perception radicalement nouvelle de ce qu'est l'homme véritable — une vue de l'homme qui n'est pas liée à la terre, une vue qui abandonne les chaînes de la mortalité.

La Science Chrétienne explique que Dieu est l'Esprit, l'Entendement divin, le Principe. Dieu est le créateur de tout ce qui est réel; et la réalité, qui inclut l'homme et l'univers, est entièrement spirituelle, parfaite, complète, toujours bonne. L'homme réel n'est pas formé de poussière ou de protoplasma. L'homme n'est jamais mécanique; il n'est jamais sujet aux pannes, à l'usure, aux frictions, aux courtscircuits. L'homme est l'idée de l'Entendement, l'image et la ressemblance pures de l'Ame. Il est la manifestation et le fruit de l'Esprit divin qui est la seule substance réelle de l'être de l'homme. Dans l'Ancien Testament, le Psalmiste chante cet hymne à Dieu: « Je te loue de ce que je suis une créature si merveilleuse. Tes œuvres sont admirables, et mon âme le reconnaît bien. » Ps. 139:14.

Christ Jésus prouva que l'homme, de par sa nature véritable et glorieuse, est l'enfant de Dieu, en guérissant tant la maladie que le péché par des moyens spirituels. La restauration que produit le Christ, la Vérité, dans l'homme est permanente et transforme sa vie. Elle signifie une renaissance du sens spirituel. La pensée est purifiée, transformée, renouvelée. Jésus l'affirma: « Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. » Jean 3:3.

Ce n'est que l'entendement charnel — un entendement que la Science Chrétienne qualifie d'entendement mortel hypothétique — qui prétend constituer son propre modèle mécanique et l'appeler homme. Mais c'est là une conception erronée, une contrefaçon de la véritable création. Dans le livre d'étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Écritures, Mary Baker Eddy écrit: « L'entendement mortel et le corps ne font qu'un. » Elle déclare aussi: « La matière, ou le corps, n'est qu'un concept erroné de l'entendement mortel. Ce prétendu entendement bâtit son propre édifice dont le corps matériel est la partie la plus grossière; mais du commencement à la fin, le corps est un concept des sens, un concept humain. » Science et Santé, p. 177.

L'Entendement divin, l'Esprit omniprésent, est la seule cause, et l'idée infinie de l'Entendement infini n'est pas une machine. L'Esprit nous fait comprendre clairement que l'identité spirituelle de l'homme est une conscience divine qui n'a rien à voir avec la matière. Cette compréhension guérit; elle est indispensable pour travailler à notre salut. Les produits d'une conscience mortelle illusoire et de sa mécanique mentale devront être finalement reconnus comme entièrement irréels. Dans la mesure où cela se réalisera, la duperie pourra être remplacée par la compréhension de la véritable substance et du fait que l'Entendement gouverne, règle et maintient toute vie. Le livre d'étude déclare: « Quand le mécanisme de l'entendement humain cédera la place à l'Entendement divin, l'égoïsme et le péché, la maladie et la mort perdront leur point d'appui. » Ibid., p. 176.

Un composant « vivant » moléculaire ou toute autre merveille de la technologie médicale ne feront jamais disparaître les fondements véritables de l'égoïsme, du péché, de la maladie et de la mort, fondements qui sont par nature essentiellement mentaux. La destruction de l'erreur ne peut être accomplie que par la régénération spirituelle, par le rejet de la croyance que la vie est matérielle et mortelle et par la connaissance et la démonstration de la vérité que l'être éminemment actif de l'homme est une idée immortelle. On lit dans Science et Santé: « Lorsque nous trouverons le chemin en Science Chrétienne et que nous reconnaîtrons l'être spirituel de l'homme, nous verrons et comprendrons la création de Dieu — toutes les splendeurs de la terre et des cieux et de l'homme. » Ibid., p. 264.

Ce n'est pas un « amalgame » entre l'homme et la machine qui résoudra finalement les grands problèmes et les défis de l'existence humaine. Mais c'est bien plutôt la compréhension scientifique de l'unité de l'homme avec le Père qui sera nécessaire. Nous devons parvenir à la connaissance indiscutable que l'Entendement divin et son idée sont à jamais inséparables. Prendre conscience de cette unité parfaite, ce lien indissoluble entre Dieu et Son précieux enfant, et la revendiquer, voilà ce qui reconstitue tout le bien qui semble avoir été perdu ou détérioré dans l'existence ou le corps d'un individu. L'homme n'est pas une machine dont l'usure est programmée. Il est l'éternelle manifestation glorieuse de l'Entendement que l'Esprit divin maintient et entoure à jamais de sa sollicitude.

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