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Peu après le commencement de mon étude de la Science Chrétienne,...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 1983


Peu après le commencement de mon étude de la Science Chrétienne, il y a de nombreuses années, une question surprenante posée dans Écrits divers de Mary Baker Eddy retint mon attention. Cette question est la suivante (p. 52): « Si cette vie est un rêve qui n'est pas dissipé mais seulement changé par la mort, et si l'on en est las, pourquoi ne pas se suicider ?» Or le suicide, c'est justement ce que j'avais considéré comme un moyen de résoudre tous les problèmes, dont l'alcoolisme, qui me semblaient si réels à l'époque. J'avais pensé, au début de la seconde guerre mondiale, que le fait de servir dans l'armée m'aiderait à corriger cette habitude de boire que j'avais contractée quelques années auparavant. Mais je m'aperçus rapidement que, loin de guérir cette habitude, le fait d'être dans l'armée avait tendance à l'accroître, car j'étais poussé à boire davantage.

J'étudiai un certain nombre de passages se rapportant au suicide dans les écrits de Mrs. Eddy. Cependant, une phrase particulière dans sa réponse à la question posée plus haut me sauta aux yeux. Elle écrit (Écrits divers, p. 53): « Se suicider pour éluder la question n'est pas la résoudre. » Je vis alors qu'au lieu de résoudre mon problème, éluder la question, en fait, ce serait composer avec elle. Je pris conscience également que je ne connaissais que très peu de choses au sujet de Dieu, la Vie, et de Son éternité. Dans mon étude, j'avais remarqué la fréquence avec laquelle Mrs. Eddy utilise l'expression « ici-bas ou dans l'audelà » tout au long de ses écrits. Je vis alors que le choix du moment et la méthode pour résoudre le problème devaient se faire du point de vue de la Vie, non de la mort, parce que la Vie existe ici même et pas seulement dans l'au-delà. Sachant que le suicide n'était plus une solution, je ressentis une force que je n'avais pas utilisée jusque-là; et par l'étude et la prière, je fus libéré rapidement et de façon permanente du désir de boire et de fumer. L'envie de me suicider me quitta également.

Au cours des nombreuses années qui suivirent cette guérison, j'ai été largement béni. Ma famille et moi-même avons eu des occasions sans nombre de démontrer que la Science Chrétienne est pratique.

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