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Il y a quelques années, au cours d'un séjour en Suisse, un de mes...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 1983


Il y a quelques années, au cours d'un séjour en Suisse, un de mes bons amis m'invita à passer le week-end au chalet de ses parents en montagne et à faire une excursion avec lui et deux autres amis. Comme j'adore la montagne et les randonnées, j'acceptai tout de suite, m'imaginant de larges chemins de montagne n'offrant que des pentes douces.

Cependant, dès le début de notre excursion, les choses s'avérèrent tout autres à ma grande surprise. Mes trois compagnons, tous passablement plus jeunes que moi, et qui semblaient avoir une provision d'énergie inépuisable, engagèrent une allure qui me coupa littéralement le souffle. Une demi-heure seulement après le départ de la randonnée, qui devait durer toute la journée, j'étais déjà constamment en arrière et obligeant mes compagnons à ralentir pour faire de fréquentes haltes. Au bout d'une heure, mon cœur battait à se rompre, j'étais à bout de souffle et j'envisageais d'abandonner et de rebrousser chemin.

Néanmoins, selon mon habitude, je m'étais tourné vers Dieu au premier signe de malaise pour réaffirmer ma relation continue et indestructible avec Dieu. Toutefois le problème ne faisait, semblait-il, qu'empirer. Deux pensées insidieuses me venaient sans arrêt à l'esprit : premièrement, que mes compagnons étaient encore jeunes et vigoureux, ce qui n'était pas mon cas; et deuxièmement, qu'il fallait que je sois seul un certain temps pour pouvoir résoudre ce problème par la Science Chrétienne.

Au milieu d'une pente particulièrement raide et difficile, je me souvins d'une chose que j'avais apprise pendant le cours de Science Chrétienne, savoir qu'il fallait relever chaque jour le défi de la croyance à l'âge. Cela me rappela ce que Mrs. Eddy écrit dans Science et Santé (p. 244): « L'homme qui passe par la naissance, la maturité et la décadence est, comme les bêtes et les végétaux, soumis aux lois de la décomposition. » Je me rendis compte que je me trouvais devant un choix: je pouvais continuer à me considérer comme un mortel entre deux âges, déjà bien avancé sur la route du déclin; ou bien je pouvais embrasser en pensée l'homme que Dieu a fait, qui est le reflet de Son être sans âge, impérissable, et ne peut se détériorer. Le deuxième verset du Psaume quarante-six nous dit: « Dieu est pour nous un refuge et un appui, un secours qui ne manque jamais dans la détresse. » En y réfléchissant, je vis que le fait de reconnaître ma véritable identité et la source divine de ma force ne nécessitait ni un laps de temps ni une pause.

Presque immédiatement, toute fatigue m'abandonna. Dès cet instant et pour le reste de la journée, au lieu de traîner derrière mes amis, je fus plutôt en tête. J'étais tellement conscient de mon unité avec l'Entendement infini qu'à la fin de notre excursion je ne ressentais pas la moindre fatigue.

En mars 1981, je me réveillai un samedi matin avec un rhume et un mal de gorge. Je venais de prendre les fonctions de Premier Lecteur dans mon église filiale et par conséquent je devais diriger le service d'église le lendemain matin. De plus, des amis devaient venir de Cleveland pour m'entendre lire ce jour-là et devaient reste pour le déjeuner. Immédiatement après, je devais me rendre dans une autre ville servir de dans un concours.

Craignant de ne pas être capable de remplir mes obligations, je méditai une partie d'un verset de l'épître de Paul aux Éphésiens (6:12): « Car nous n'avons pas à lutter contre contre la chair et le sang, mais conte les dominations, contre les autorités... » Je savais que j'étais en train de prier non pour changer la matière malade en matière saine, mais pour détruire la croyance à un pouvoir opposé à Dieu. Je téléphonai également à un praticien de la Science Chrétienne pour être soutenu, et mon état s'améliora quelque peu dans la journée.

Cependant, le dimanche matin, la gorge me faisait encore tellement mal qu'il m'était extrêmement douloureux de parler; et bien que je n'eusse jamais douté que la guérison viendrait, je commençai à me demander avec inquiétude quand elle interviendrait. Dans Science et Santé, au chapitre intitulé « L'Apocalypse », Mrs. Eddy déclare (p. 565): « Après que les étoiles eurent entonné des chants d'allégresse, et alors que tout était harmonie primordiale, le mensonge matériel fit la guerre à l'idée spirituelle... » Je reconnus ce problème comme « le mensonge matériel » faisant la guerre à « l'idée spirituelle ». Mrs. Eddy poursuit ainsi: « ... mais cette lutte ne fit que pousser l'idée à atteindre au zénith de la démonstration, détruisant le péché, la maladie et la mort, et à être enlevée vers Dieu — à être discernée dans son Principe divin. »

Lorsque j'appelai le praticien peu de temps après, il mentionna la même phrase; nous priâmes tous les deux, reconnaissant que pour atteindre au « zénith de la démonstration », le temps ne jouait aucun rôle. Le praticien fit également remarquer que les amis qui allaient venir seraient en fait là pour écouter la Leçon biblique indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne, et non ma lecture de la leçon. Cela me libéra d'un sens personnel de responsabilité pour tous les événements de la journée à venir et m'apporta également la délivrance du sens de malaise. Deux heures plus tard, totalement libéré du rhume et du mal de gorge, je lus à la fois avec aisance et gratitude.

Ce ne sont là que deux guérisons, parmi beaucoup d'autres, que je dois à la mise en pratique de la Science Chrétienne, et je suis heureux de pouvoir témoigner de cet enseignement efficace.


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