La Science Chrétienne est venue accomplir sa mission curative dans notre foyer il y a bien des années; notre fils était alors âgé de huit ans. Il souffrait et ne pouvait marcher. Le médecin que nous avions fait appeler diagnostiqua la poliomyélite et il voulut emmener immédiatement l'enfant à l'hôpital.
Avant notre mariage, mon mari avait parfois fréquenté une filiale de l'Église du Christ, Scientiste, et il avait entendu des témoignages de guérison donnés par des gens de l'assistance aux réunions de témoignage du mercredi soir. Il dit au médecin qu'il voulait faire traiter l'enfant en Science Chrétienne, sur quoi le médecin répondit: « Des miracles ont été accomplis et je comprends votre décision, mais si vous changez d'avis, appelez-moi. »
Avant de partir travailler, mon mari prit contact avec une praticienne de la Science Chrétienne qui demeurait près de chez nous. Il expliqua l'état de l'enfant, et la praticienne accepta de venir chez nous.
Quand la praticienne arriva, j'ouvris la porte en pleurant; et les premiers mots qu'elle m'adressa furent: « J'espère que vous ne m'avez pas appelée parce que vous pensez que je peux faire à nouveau marcher votre enfant. » Cela me surprit et je répliquai: « Oh, si, c'est bien la raison pour laquelle nous vous avons appelée. » Sa réponse fut: « Je ne peux pas faire cela. Dieu seul le peut, et si vous désirez entendre parler de Dieu, je serai heureuse d'entrer et de vous parler à vous et à votre enfant. »
Je désirais vraiment entendre parler davantage de Dieu. Pendant que nous allions dans la chambre à coucher où l'enfant se trouvait, la praticienne commença à m'expliquer affectueusement que Dieu est Amour, et que dans l'Amour, il n'y a pas de douleur. Elle se référa à la Bible, où, dans le premier chapitre de la Genèse, nous lisons (v. 27, 31): « Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu... Dieu vit tout ce qu'il avait fait et voici, cela était très bon. » Elle expliqua ensuite que cela signifie que l'homme est l'image et le reflet mêmes de l'Amour, et que ce reflet n'est jamais moins que parfait. Puis elle se tourna vers moi et, en me montrant l'enfant malade, elle demanda: « Appelleriez-vous cela bon ? » « Oh, non », répondis-je; sur quoi elle me dit d'une manière catégorique que Dieu ne créa jamais la maladie, et qu'elle n'avait donc absolument aucune réalité.
Nous avons parlé davantage de Dieu et de l'homme réel, et l'enfant écoutait, ne pleurant plus. Nous avons prié ensemble, puis la praticienne me fit voir que, puisqu'il n'y avait pas d'autre présence en dehors de Dieu et de Sa bonté, nous pouvions nous attendre à ce que l'enfant marche. Elle se tourna vers moi et me dit que si j'avais quelque doute concernant sa possibilité de marcher, je devrais tourner le dos et regarder par la fenêtre, reconnaissant la présence de Dieu, Sa toute-puissance et Son amour total. C'est exactement ce que je fis.
Quelques minutes après, je me retournai et je vis mon fils debout. Il avait traversé la chambre et son visage resplendissait. Il me dit: « Il n'y a vraiment aucune douleur dans l'Amour. Cela ne me fait pas mal du tout. »
Cela s'est passé il y a environ quarante ans. Notre fils s'est développé normalement et il a servi dans le corps des Marines aux États-Unis pendant vingt ans.
Je regarde les années écoulées avec une gratitude immense, et je m'émerveille de la façon dont Dieu a répondu totalement à chacun de nos besoins. C'est un réconfort de savoir que la démonstration de la Science Chrétienne ne dépend pas de notre histoire passée ou des circonstances présentes, mais de la vérité de la relation indestructible et éternelle de l'homme à Dieu. Nous possédons le bien infini maintenant, car Dieu est Tout-en-tout.
C'est un privilège d'apprendre à mieux suivre notre Maître, Christ Jésus. Mary Baker Eddy a découvert la Science qui fut à la base de sa carrière hors du commun.
Stuart (Floride), U.S.A.
