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L'avenir hors le temps

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 1981


Le temps est-il une composante primordiale de tout ce qui est réel ? Il semble qu'il en soit ainsi. Toutefois, essayez de trouver un commencement au temps et vous êtes obligé de demander: « Qu'y a-t-il eu avant cela ? », ou une fin et vient la question: « Qu'y a-t-il après ? » Il n'y a pas d'autre moyen de comprendre le temps que de reconnaître que c'est un concept mental, limité, fini, mortel — un rêve de quelque chose qui n'a pas d'explication réelle.

Christ Jésus savait cela. En tant qu'enfant de l'éternel Un, il expliquait sa propre existence par ces mots: « Avant qu'Abraham fût, je suis » Jean 8:58., non j'étais. L'idée spirituelle de l'Entendement infini qui, de toute éternité, est le Christ — et qui, dans le temps humain, a été connue sous le nom de Jésus — existe maintenant, non parce que le Christ survit aux siècles mais parce que les siècles sont une illusion. Il n'y a pas de temps.

Lorsque Jésus fut crucifié, il parut mourir à la vue humaine. Mais l'idée spirituelle, le Christ, est la Vérité immortelle, éternelle. Le Jésus humain connaissait suffisamment sa véritable identité pour être conscient de sa Vie divine, et il savait que cette Vie n'est pas touchée par le rêve des événements matériels. Puisqu'il lui était possible de voir que la suite des événements depuis « avant qu'Abraham fût » jusqu'au présent était irréelle, il pouvait également voir l'irréalité de la suite des événements depuis avant sa propre naissance humaine jusqu'au moment de sa crucifixion et de ce qui paraissait être sa mort sur la croix. Il ne s'agissait pas d'un procès, d'une condamnation, du fait de porter une croix jusqu'au sommet de la colline, d'être crucifié là et de mourir; il s'agissait d'images mentales vraies ou fausses dont chacune devait être reconnue pour ce qu'elle était. Pour Jésus, la mort n'était pas le résultat d'une suite d'événements, mais le paroxysme de l'erreur de la croyance à la vie dans la matière, croyance dont le temps est l'erreur primordiale. Du fait qu'il savait cela, il n'était pas assujetti à la croyance que les autres entretenaient à son sujet: qu'il était mort à la fin de cet enchaînement d'événements. Pour lui, la Vie était Dieu, le bien éternel; et la mort était aussi inconnue à l'idée de Dieu que Jésus savait être, qu'elle l'est à la Vie elle-même.

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