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Le courage de guérir

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 1981


Lorsqu'une guérison chrétienne, au vrai sens du mot, s'effectue, cela implique une hardiesse d'un caractère profond et significatif. La véritable guérison par le Christ sera pratiquée à bien plus grande échelle par tous les chrétiens lorsque se manifestera un plus grand courage sur ce point particulier: l'absence totale de crainte pour nier la réalité du mal.

Ceux qui aiment Dieu n'ont pas de peine à reconnaître qu'Il est infini et toujours présent. Ils sont contents d'accepter Sa bonté, Sa divinité et Sa suprématie. Mais lorsqu'il s'agit de prendre fermement position sur ce qu'impliquent ces concepts, la plupart des chrétiens font marche arrière. Ils ont du mal à accepter la seule conclusion honnête que l'on puisse tirer de l'infinité et de la totalité de Dieu: l'irréalité du mal. Il faut vraiment faire preuve de cran spirituel, si l'on peut dire, pour résister au mal et reconnaître qu'il est sans fondement.

Qu'est-ce qui nous donne le courage de rejeter l'idée que le mal est réel ? C'est le Christ, le pur message de Dieu. Ce n'est ni la philosophie humaine ni l'élaboration de raisonnements, mais le Christ luimême qui révèle à la conscience le fait que le mal est un mensonge. C'est le Christ, qui donna à Jésus l'autorité d'affirmer en parlant du diable: « Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu'il n'y a pas de vérité en lui. Lorsqu'il profère le mensonge, il parle de son propre fonds; car il est menteur et le père du mensonge. » Jean 8:44; Et les guérisons de Jésus prouvèrent de façon irréfutable qu'il évaluait le mal avec exactitude.

La Science divine, le Consolateur promis par Jésus, explique que le Christ est l'idée véritable de Dieu, toujours active. La Science donne aux chrétiens d'aujourd'hui la force d'âme de faire face au mal, au lieu de s'incliner devant lui. Dans la mesure où nous commençons à admettre que Dieu est en réalité tout-puissant, qu'Il est en vérité pouvoir infini, la seule substance et la seule présence, nous acquérons une assurance spirituelle sans pareille. La suprématie, l'intégralité et la totalité du bien sont mises en lumière avec plus de netteté. Le mal est discerné en tant qu'erreur, dépourvu de base, fondamentalement irréel.

Christ Jésus prêcha la vérité. Cette vérité, sa vie en fut la preuve. Au moyen de la guérison, il montra que la santé et l'intégralité sont conformes à la volonté de Dieu, et que la volonté de Dieu est la seule volonté, la seule réalité. Mais ses actes allèrent même au-delà de ce que nous avons l'habitude de considérer comme étant le courage. Ils reposaient sur la certitude absolue que Dieu état la source même de son être. Imaginez la force et la conviction inébranlables dont Jésus fit preuve lorsqu'il se trouva face à la perspective de guérir dix lépreux. Ou bien considérez l'intrépidité qui a dû caractériser sa pensée, lorsqu'il eut à affronter la furie du Gadarénien. Dans chaque circonstance, Jésus tint ferme. Chacun des lépreux fut guéri. On trouva le Gadarénien « assis, vêtu, et dans son bon sens » Mare 5:15;. Jésus réfuta hardiment l'évidence de la maladie, du péché et même de la mort. Il le fit parce qu'il comprenait que cette évidence était fausse — dépourvue de puissance face à la suprématie de Dieu. « Il faut du courage, nous rappelle Mrs. Eddy, pour proclamer la vérité; car plus la Vérité élève la voix, plus l'erreur crie fort, jusqu'à ce que le son inarticulé de sa voix se perde à jamais dans l'oubli. » Science et Santé, p. 97;

Comment pouvons-nous acquérir une conviction pareille à celle qui permit à Jésus d'imposer silence à l'erreur ? Nous pouvons avoir l'impression qu'il était naturel que le Christ incitât Jésus à réfuter le mal, mais qu'il est très différent pour nous d'être incités de la même façon. Pourtant le courage de traiter le mal de mensonge, et de le prouver, provenait d'une force spirituelle profonde, une force qui subjugue absolument les agressons du mal.

Nous possédons tous cette force intérieure parce que notre être véritable est spirituel au lieu d'être matériel. En réalité, l'homme est l'expression de Dieu, l'Esprit omnipotent. Ce n'est pas un mortel intimidé. Il reflète le pouvoir infini de Dieu, ce qui écarte le mal. Reconnaître ce fait instille un courage, voire une certitude dont la source est spirituelle et qui maîtrise tout ce qui voudrait s'opposer à la totalité de Dieu. Le mal recule finalement en présence du Christ. L'ignorance fond toujours à la lumière de la compréhension. Le mensonge s'efface toujours lorsqu'il est exposé à la vérité.

Parfois nous évitons de faire face à un problème. Peut-être ne nous semble-t-il pas assez important pour nous faire entreprendre tout ce qu'exigent de nous une étude approfondie et la prière scientifique. Peut-être encore ne semble-t-il pas y avoir le temps nécessaire dans notre existence si remplie. Ou bien nous attendons-nous à ce que le mal suive tout simplement son cours et disparaisse.

Il se peut bien que, dans ce cas, le seul vrai facteur en cause soit le manque de courage de l'entendement humain. Le sens matériel voudrait trouver toutes sortes de raisons pour ne pas avoir à faire face au mal, pour ne pas avoir à prendre l'offensive, à poursuivre le mensonge jusqu'à sa dissolution. Mais vous avez du courage parce que vous êtes l'homme, le représentant de Dieu. Et vous pouvez sentir cette force en reconnaissant le Christ ainsi que son message: la bonté et la totalité de Dieu. Notre fermeté se trouve renouvelée quand nous sommes soulevés par cette vérité de l'être qui nous rassure.

La conviction grandissante que l'homme est l'idée spirituelle de Dieu, en sécurité absolue, à l'abri des frayeurs du sens matériel, donne son élan à la guérison. Le courage stimule notre sentiment intuitif de la bonté de Dieu; sa pratique donne de la force à ceux qui sont malades. Mrs. Eddy explique ceci: « Le métaphysicien, qui fait de l'entendement sa base d'opération sans tenir compte de la matière, et qui considère la vérité et l'harmonie de l'être comme supérieures à l'erreur et à la discordance, s'est fortifié, non affaibli, pour faire face à la situation; et dans la même mesure il fortifie son patient avec le stimulant que constituent le courage et le pouvoir conscient. » ibid., p. 423.

Oui, c'est une véritable bravoure qui est exigée du chrétien d'aujourd'hui; c'est-à-dire s'il a vraiment l'intention de dégonfler les croyances matérielles. Tandis que le sens matériel est intimidé par le mal, le sens spirituel perçoit la suprématie de Dieu, le bien, et lance un défi au mensonge. Dans le monde d'aujourd'hui, il existe peu d'actes qui réclament le genre de valeur exigée du guérisseur chrétien. Il lui faut avoir la pensée suffisamment spiritualisée pour percer à jour la prétention du mal et reconnaître que le bien est la véritable puissance.

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