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Utiliser notre talent, le sens spirituel

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 1980


En réalité, personne ne manque de sens spirituel. Chacun de nous possède la capacité naturelle, innée et venant de Dieu — même plus, le pouvoir — de connaître la nature de l'Amour, la totalité de l'Amour, et la volonté de l'Amour pour l'homme. « Le sens spirituel est la faculté consciente et constante de comprendre Dieu » Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 209;, écrit Mary Baker Eddy, Découvreur et Fondateur de la Science ChrétienneChristian Science (´kristienn ´saïennce).

Dans la parabole des trois serviteurs à qui furent donné respectivement cinq talents, deux talents, et un talent, relatée par Jésus, ceux à qui deux et cinq talents avaient été donnés les utilisèrent et en retirèrent le double. Mais celui à qui fut donné un talent le cacha dans la terre pour le garder, et il lui fut ôté. Entretenons-nous et utilisons-nous notre talent qu'est le sens spirituel ? Nous le faisons lorsque nous nous efforçons journellement d'aimer, de vivre et de prouver tout ce que nous comprenons présentement de la nature de Dieu, quelque infime que puisse paraître cette compréhension.

L'Amour divin, la source de notre talent, est infini; par conséquent le sens spirituel ne peut pas plus s'étioler ou se dessécher en étant utilisé que ne le peuvent l'amour ou l'intelligence en s'exprimant; il doit continuer à augmenter. Mais en le cachant dans la terre ou en l'ignorant, nous ne pouvons nous attendre à ce qu'il profite soit à nous-mêmes soit aux autres. Lorsque nous pratiquons notre « faculté consciente et constante de comprendre Dieu », nous confirmons la promesse de Jésus: « On donnera à celui qui a, et il sera dans l'abondance. » Matth. 25:29;

La Bible est pleine de récits de guérisons, de bienfaits reçus grâce à de clairs aperçus humains de la nature de Dieu. Et aujourd'hui, grâce à la Science Chrétienne, des gens à travers le monde se réjouissent des preuves indubitables de l'amour de Dieu pour l'homme. Des corps malades sont remis en bon état, une signification est donnée à des vies vides, de faux appétits sont vaincus, des personnes sont protégées contre le danger — tout cela grâce à des vues inspirées de la totalité de Dieu.

Comment nous y prenons-nous pour cultiver et mettre en pratique le sens spirituel ? « Arrêtez, et sachez que je suis Dieu » Ps. 46:11;, nous dit la Bible. Réduisons-nous au silence les arguments du sens matériel de façon à ce que nous puissions entendre le murmure doux et léger ? Sommes-nous à l'écoute de chaque assurance réconfortante et fortifiante de Son éternelle présence et de Son omnipotence ? Nous consacrons-nous nous à augmenter notre compréhension et notre démonstration de la totalité du bien, Dieu, et de l'impuissance du mal ? Il nous faut écouter le Christ, Son idée spirituelle énonçant Sa bonté, et y répondre. La réceptivité au Christ nous élève de plus en plus dans la compréhension de la totalité de l'Amour et de notre unité avec l'Amour. Le Christ détruit le doute, la crainte, la résistance au bien — tout ce qui tend à se loger dans notre pensée et à s'opposer à la spiritualité.

Christ Jésus mettait continuellement en pratique sa « faculté consciente et constante de comprendre Dieu », et démontrait sa compréhension. Il promit à ses disciples que Dieu enverrait un autre Consolateur qui les conduirait dans toute la vérité. Ce Consolateur, la Science divine, révèle à notre sens spirituel une compréhension démontrable de la nature de Dieu comme étant l'Entendement, l'Ame, l'Esprit, le Principe, la Vie, la Vérité, l'Amour infinis.

Comme Jésus était conscient de la nature divine ! Il comprit et prouva que le Principe divin est le seul et unique législateur. Il agit au mépris de toute loi matérielle limitative, n'obéissant qu'à la loi toujours présente de l'harmonie universelle et de la perfection continuelle du Principe. Il prouva par ses œuvres de guérison la suprématie de cette loi dans le royaume humain.

Jésus devait connaître Dieu, le bien, en tant que Vérité, car il refusa d'admettre la difformité et la débilité comme conditions de l'homme. Il percevait la vérité de l'être de l'homme comme entièrement spirituelle et intacte, et de ce fait restaura la santé de ceux qui souffraient. Jésus n'acceptait pas d'autre entendement que l'Entendement divin. Il comprenait que l'Esprit, non la matière, est la substance, et il prouva qu'il en est ainsi. Il était perpétuellement conscient de la Vie éternelle, et cela lui permit de prouver l'indestructibilité de l'homme en ressuscitant les morts. En tout point, il surmonta par la puissance de l'Amour la haine du monde pour la vérité. Comprenant que Dieu est l'Ame de l'homme, il chérissait l'identité de tous, donnant l'assurance à la multitude de la valeur de chacun aux yeux du Père.

Nous aussi, nous avons besoin de revendiquer notre talent — le sens spirituel — et de le cultiver en arrivant à comprendre les divers aspects de la nature parfaite de Dieu. Cela nous permettra de voir au-delà du mirage de la matérialité avec les limitations qu'elle s'impose, et de voir l'empire complet de l'Entendement, le royaume harmonieux du Principe, l'atmosphère et le règne de l'Ame.

Il y a quelque temps, j'appris l'importance de savoir que le sens spirituel est véritablement à moi — qu'il ne peut m'être caché, que je ne peux en être séparée, mais que je n'ai qu'à le revendiquer et à le démontrer journellement. J'avais une difficulté physique. Sachant que ce dont j'avais besoin pour être guérie était une vue inspirée et correcte de la totalité de Dieu et de moi-même en tant que Son image, je méditai diligemment sur les synonymes de Dieu en cherchant à atteindre une telle vue, mais sans succès. C'est alors qu'une plante, qui s'appelle « plante de la résurrection », m'enseigna une leçon. Elle avait l'air de n'être qu'une boule marron desséchée, sans vie. Mais les instructions qui l'accompagnaient disaient: « Cette plante semble dépourvue de vie. Mettez-la dans l'eau et demain vous aurez une magnifique fougère verte. »

C'est impossible, pensai-je. Toutefois je la mis dans l'eau, et le lendemain, ce n'était plus une touffe flétrie, mais une fougère vert vif, épanouie et magnifique. La vie et la beauté de cette plante n'étaient pas absentes tout d'abord; elles ne faisaient que sommeiller. La résurrection était aussi ce dont j'avais besoin, la « résurrection », telle que la définit Mrs. Eddy dans Science et Santé: « Spiritualisation de la pensée; une idée nouvelle et plus élevée de l'immortalité, ou existence spirituelle; croyance matérielle cédant à la compréhension spirituelle. » Science et Santé, p. 593;

J'avais besoin de voir que je n'étais pas dépourvue de sens spirituel, que j'avais seulement besoin de le revendiquer vigoureusement et de laisser les eaux vives de la Science divine le ressusciter pour qu'il porte des fruits. Par conséquent, je revendiquai le sens spirituel comme m'appartenant incontestablement et ensuite continuai à le nourrir avec les vérités absolues de la nature de Dieu, dont la bonté pleine d'amour, la puissance, la sagesse et le gouvernement sont suprêmes, sans opposition dans l'infinitude de l'Amour. Je me cramponnai au Principe comme étant Tout et à la réalité de mon être et de l'être de chacun comme Son expression sans défaut, chacun entièrement spirituel et complet. Je mis ma confiance dans le pouvoir de ces vérités pour spiritualiser ma pensée et restaurer l'harmonie. Comme Jacob se cramponnant à son divin message libérateur, je ne laissai pas aller cette vérité jusqu'à ce qu'elle m'eût bénie. Très peu de temps après, je fus guérie.

Bien que nous gardions précieusement nos aperçus de la nature et de l'intégralité de Dieu, et que nous ayons l'intention de continuer à la lumière de ces faits, il arrive parfois que la lumière semble s'affaiblir ou que nous soyons aiguillés sur une autre voie. Mais cette compréhension confiante que Dieu, l'Amour, est le seul pouvoir n'est jamais bien loin, et ce que nous avons vu lors de ce premier faible aperçu de Sa nature n'est jamais non plus hors de notre portée.

Craignons-nous qu'à cause de quelque erreur passée, nous ne méritions pas Son aide ou que nous soyons punis ? Le dessein de l'Amour ne peut être dissemblable à l'Amour ! Quelle que soit notre situation — quelque peu fréquents que soient nos aperçus purs de Dieu — nous pouvons avoir recours à Lui. Nous pouvons prier pour Le voir, L'aimer et Le suivre, et nous pouvons nous attendre avec confiance qu'Il nous sustente par la compréhension de Sa tendre sollicitude envers nous. Christ Jésus nous a donné cette assurance: « Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés ! » Matth. 5:6;

Nous pouvons journellement jouir de notre communion avec notre Père-Mère Dieu et maintenir notre pensée en état de résurrection — spiritualisée, proche de Lui. Mais s'il nous semble perdre, même pour un moment, notre sens spirituel, nous pouvons, comme le fit le Psalmiste, nous fier à Dieu pour nous le restituer. En interprétant le Psaume vingt-trois, Mrs. Eddy écrit: « [L'amour] restaure mon âme [sens spirituel]. » Science et Santé, p. 578.


Je reconnais que tu peux tout,
et que rien ne s'oppose
à tes pensées...
Je t'interrogerai, et tu m'instruiras.
Mon oreille avait entendu parler de toi ;
mais maintenant mon œil t'a vu.

Job 42:2–5

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