J'ai eu de nombreuses preuves que Dieu prenait soin de moi et me guidait, mais il y a environ quatre ans, il me fallut me confier au pouvoir guérisseur de Dieu comme je ne l'avais encore jamais fait auparavant, lorsque apparurent, sur mes deux jambes, des grosseurs accompagnées de douleur. Pendant plusieurs mois, à différentes reprisses, je reçus l'aide de deux praticiennes de la Science ChrétienneChristian Science (’kristienn ’saïennce), et je priai personnellement moi-même à d'autres périodes.
Je savais qu'en réalité, je suis l'idée spirituelle immuablement sans tache de Dieu. L'admission que mon corps n'est pas matériel, mais un concept mental inclus dans ma conscience, m'aida également. J'étais donc, en fait, aux prises avec ma pensée plutôt qu'avec un état matériel. A la page 400 de Science et Santé avec la Clef des Écritures, Mary Baker Eddy se réfère au corps comme « pensée consciente ». Je pus voir clairement que ce dont j'avais besoin, c'était d'éliminer les suggestions de maladie et de douleur lorsqu'elles essayaient de s'implanter dans ma conscience. La déclaration suivante, révélant le fait fondamental de la conscience, fut aussi une source d'inspiration (ibid., p. 536): « La compréhension divine règne, elle est tout, et il n'y a aucune autre conscience. »
A un certain moment, lorsque la douleur me réveilla en pleine nuit, l'idée me vint de nier que l'homme de Dieu pouvait mourir ou être tué. Je priai avec diligence au sujet de cette vérité concernant l'immortalité de mon être en tant qu'enfant de Dieu. La douleur cessa momentanément et je me rendormis.
La douleur disparut de façon permanente lorsque j'acceptai la déclaration de la praticienne, affirmant que son travail était achevé et aussi lorsque je maintins avec une confiance enfantine que je serais capable de participer à une excursion qui, pour moi, avait beaucoup d'importance. Mon raisonnement s'appuyait sur le fait que Dieu ne retire jamais le bien de Sa création et que Son omnipotence gouvernait la situation. Et il en fut ainsi, le début de l'excursion marqua la fin de la souffrance.
Les grosseurs persistèrent jusqu'au jour où il devint évident que leur présence est généralement associée avec une certaine maladie pernicieuse. Sur-le-champ, et avec véhémence, je niai qu'il y eût une maladie ou un cancer se développant dans mon être — dans la pure conscience de l'existence spirituelle. L'apôtre Paul dit, en parlant de Dieu (Actes 17:28): « En lui nous avons la vie, le mouvement, et l'être. » Plus tard, ce même jour, j'eus l'occasion de constater que toutes les grosseurs avaient disparu.
Aussi merveilleuse que fût cette guérison, je continuai, pendant un certain temps, à réfuter le mensonge d'une maladie cancéreuse, déclarant qu'elle n'a aucune réalité ni place à occuper puisque Dieu, le bien, remplit tout l'espace. Dieu est la Vie soutenant l'homme. Toute la crainte et le souvenir déplaisant de ce problème me quittèrent graduellement, et maintenant ce problème m'apparaît comme le rêve qu'il était en réalité.
Ma famille a reçu de nombreux bienfaits de la Science Chrétienne, qui est vraiment la perle de grand prix méritant que nous déployions tous nos efforts pour le démontrer.
Chicago (Illinois), U.S.A.