J'ai trouvé la Science Chrétienne alors que je ne désirais plus vivre. Autour de moi, je voyais seulement la tristesse, l'anxiété d'un monde en quête de lui-même, plein de questions sans réponses. On m'avait appris à aimer Dieu, mais je me sentais totalement seule face aux problèmes de la vie. Je faisais des études de médecine; mais quand je vis son impuissance relative à combattre la maladie, cela me dissuada de continuer dans cette voie. Une à une, les idoles que l'ignorance des siècles avait érigées dans mon cœur s'écroulèrent, car je ne trouvais pas en elles « la vérité [qui] vous affranchira » (Jean 8:32). Finalement, je suppliai Dieu de me révéler Son gouvernement, de me faire sentir que j'étais Son enfant, protégée et enveloppée dans Son amour.
Un jour, mon père, qui avait assisté à sa première conférence sur la Science Chrétienne, m'invita à un service dominical d'une Société de la Science Chrétienne. J'y trouvai l'enseignement qui me révéla le Dieu aimant que j'avais cherché si longtemps. Mon mari et moi, nous nous sommes débarrassés immédiatement de tous nos médicaments, car nous étions déterminés à compter sur le pouvoir de guérir qu'a Dieu. Des temps d'épreuve surgirent presque immédiatement, mais comme nous nous appuyions radicalement sur la totalité et l'unicité de Dieu, le bien, nos bénédictions furent abondantes. La Science du christianisme, découverte par notre fidèle Leader, Mary Baker Eddy, est véritablement le Consolateur promis par notre Maître, Christ Jésus.
Un soir, notre fille, alors âgée de trois ans, eut une toux persistante accompagnée d'une forte fièvre et d'une difficulté respiratoire. Nous demandâmes de l'aide à une praticienne de la Science Chrétienne. Cette nuit-là, les symptômes paraissaient particulièrement prononcés. Mais je vis l'évidence matérielle comme un mensonge, car elle ne pouvait témoigner de la création parfaite, complète, de Dieu. Le lendemain matin, notre fille était bien et jouait joyeusement.
Avant que nous ne connaissions la Science, notre fils avait souffert d'otite, que le traitement médical n'avait pas réussi à guérir. Nous étions en vacances quand l'enfant se réveilla en larmes, ayant mal aux oreilles. Le prenant dans mes bras, je lui rappelai l'amour de Dieu qui l'entoure et nous avons dit ensemble le Psaume vingt-trois. Il s'endormit. Le lendemain matin, il était complètement libéré et put aller nager. Depuis, il n'a plus souffert d'otite.
Ce même enfant eut une fois une maladie qui couvrit son corps de plaies. Comme l'école exigeait un certificat médical, nous avons dû le faire examiner par un médecin. Celui-ci fut très préoccupé par l'état de l'enfant et prescrivit un traitement médical, ce que nous avons refusé. Dans Science et Santé de Mrs. Eddy, nous lisons (p. 423): « Le médecin matérialiste se sert de la matière comme si elle était à la fois son ennemie et son remède. » Et plus loin sur la même page: « Le métaphysicien, qui fait de l'Entendement sa base d'opération sans tenir compte de la matière, et qui considère la vérité et l'harmonie de l'être comme supérieures à l'erreur et à la discordance, s'est fortifié, non affaibli, pour faire face à la situation; et dans la même mesure il fortifie son patient avec le stimulant que constituent le courage et le pouvoir conscient. » Quand nous avons demandé le consentement du médecin pour que notre fils retourne à l'école, il fut surpris de constater qu'une guérison parfaite et rapide s'était produite.
La Science Chrétienne a apporté beaucoup de bien dans notre existence. Par-dessus tout, je suis reconnaissante de faire partie de la famille humaine qui abonde en frères et sœurs si importants pour moi. En eux je vois l'évidence du seul Père aimant et je sais que nous reflétons tous véritablement l'Entendement divin.
Turin, Italie
