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S'éveiller à la conscience infinie

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 1980


Pensez pendant un instant à la terre: un imposant globe bleu saphir, roulant silencieusement à travers les noirs corridors sans fin de l'espace; une île de choses vivantes, enveloppée de vapeurs diaphanes, illuminée et réchauffée par une étoile.

Il existe plus grande merveille encore.

Pendant que vous lisiez cela, il y a un instant, votre conscience enveloppait le monde, là même où vous étiez. Dans un sens, donc, votre conscience individuelle doit être plus grande que le monde entier, plus vaste même que l'univers ! Cela suggère le grand fait de la Science ChrétienneChristian Science (’kristienn ’saïennce) que la réalité ultime, parfaite, est incluse en Dieu, l'Entendement, l'Esprit. « Toute conscience est Entendement, et l'Entendement est Dieu, une conscience infinie, et non une conscience finie », écrit Mary Baker Eddy, Découvreur et Fondateur de la Science Chrétienne. Elle continue: « Cette conscience est reflétée dans la conscience individuelle, ou homme, dont la source est l'Entendement infini. » Unité du Bien, p. 24;

La conscience apparente que nous avons de la limitation physique — de ce qui n'est pas bon aussi bien en nous-mêmes que dans notre monde — n'est pas du tout conscience, en réalité, parce qu'elle ne vient pas de Dieu, la source de toute conscience réelle. La conscience divine est infinie, sans limites, sans passé ni futur. Le sens fini semble connaître la matière, la maladie, le manque et le chagrin, mais ce sens n'est jamais rien de plus qu'une croyance, sans pouvoir ni présence. L'essence et la fin de toute peine demeurent le néant, parce que Dieu, le bien, est déjà infini et éternellement conscient de Lui-même, de Son univers, et de l'homme.

Donc, nous n'avons pas besoin de nous défaire de quoi que ce soit de réel ni de gagner quelque chose que nous n'aurions pas déjà. Le Dieu de notre être, de notre conscience, ne donne pas et ne retient pas d'une façon arbitraire; Il donne, et Il est. Nous Le trouvons lorsque nous sommes paisibles, quand nous écoutons profondément, sans égoïsme, quand nous Le désirons ardemment. En réalité, Il est plus près de nous que la pensée, parce qu'Il S'exprime en nous, comme notre conscience individuelle du bien. Ce que Dieu fait, nous dit la Bible, « durera toujours... il n'y a rien à y ajouter et rien à en retrancher » Eccl. 3:14;.

Parce que notre être véritable est spirituel, le reflet de l'unique conscience divine infinie, libre, sans fin, renfermant tout bien, nous pouvons prouver que nous incluons la réponse à toute difficulté que nous croyons affronter. Christ Jésus, le maître Chrétien, dit: « Le royaume de Dieu est au milieu de vous. » Luc 17:21; Notre joie, notre santé, nos ressources, nos amitiés, notre foyer, notre paix, notre immortalité ne se trouvent pas dans des corps charnels, dans des espaces géométriques ni dans des systèmes et des cycles physico-mentaux, mais dans la conscience immortelle, individuelle, qu'il est possible d'apercevoir spirituellement, maintenant même.

Le fait spirituel de tout ce dont nous pensons avoir besoin — un ami, un repas, un refuge, un cœur nouveau — est déjà inclus dans la réalité de la conscience véritable. Le besoin humain n'est donc pas d'acquérir des choses matérielles finies, mais d'avoir les idées incorporelles, immortelles de l'amour, des ressources, de la sécurité, de la santé. La reconnaissance de l'activité de la conscience infinie produit l'harmonie évidente, le bien tangible dans notre existence — humainement extériorisés par un ami, un repas, un refuge, un cœur sain ou quoi que ce soit.

Ainsi le bien ne nous vient d'aucune source extérieure à la conscience. Le bien apparaît lorsque la servitude de la croyance mortelle extérieure est subjuguée et remplacée par la conscience reposante de la réalité immortelle. Chaque fois que nous sommes conscients du bien spirituel, éternel, là est Dieu, au milieu de cette conscience — sa source même, en vérité. Se maintenir dans cette conscience sainte, c'est être vraiment parfaitement sain.

Quelquefois nous perdons le contact avec cette paisible splendeur — notre consciente unité avec Dieu — mais cela ne veut pas dire que cette union n'est pas présente. Il se peut que nous ayons glissé mentalement dans la crainte, le doute ou sous l'influence hypnotique de la pensée mondiale. Cependant, notre être réel est toujours caché en lieu sûr dans la conscience divine, où il se développe en tant que bien individuel. Aucune condition biochimique, politique ou économique n'a empêché, ne peut empêcher ni n'empêchera jamais l'énergie divine de l'Entendement infini de se manifester à travers l'homme individuel — vous et moi. Mais nous devons être conscients de cette énergie divine pour en bénéficier.

Si, par nos propres efforts sincères, nous n'arrivons pas à obtenir une conscience paisible centrée sur Dieu ni à en ressentir l'harmonie, il se peut que nous ayons besoin de rechercher l'aide d'un autre Scientiste Chrétien — peut-être un ami, un parent ou un praticien. Les prières d'un autre peuvent nous aider — non pas à cause d'une influence humaine mais à cause de l'unicité et de la totalité spirituelles de la conscience divine, ou réalité. Lorsque quelqu'un prie pour nous, il se tourne vers la conscience infinie qu'il reflète et qui inclut l'idée juste de notre être. Sa perception consciente de notre identité dans la totalité de Dieu est la prière qui guérit, parce qu'elle démontre la présence de la perfection.

Finalement, nous découvrirons par nous-mêmes que rien de mauvais n'est jamais arrivé dans l'être réel et conscient. Ce qui semble mauvais au sens mortel n'est que la croyance vaporeuse, sans loi et sans possibilité de se perpétuer. Pour nier la prétention de quelque chose d'autre que la conscience divine, parfaite, incluant tout, il faut que nous nous unissions à l'unique conscience, et que nous devenions conscients de l'indomptable réalité que les mots « omniprésence », « omnipotence » et « omniscience » décrivent. Mrs. Eddy déclare: « Pour être en bonne santé, nous devons être insensibles à chaque prétention de l'erreur. » Unité du Bien, p. 54.

La réalité — perçue — balaye l'image mortelle de la pensée. Cette réalité est la présence, le pouvoir et la connaissance de Dieu.

Vous et moi, nous serons libérés du chagrin causé par le péché et nous réussirons à guérir les autres dans la mesure où nous nous efforcerons de maintenir, aujourd'hui — et chaque jour — une conscience éclairée. Quand tout ce qui restera dans la conscience sera l'Amour divin, nous trouverons ici et maintenant le royaume de Dieu.

Ce n'est pas impossible ! La Vérité est la chose la plus proche, la plus simple et la plus naturelle qui soit, parce qu'elle nous communique notre conscience individuelle du bien spirituel. Ne la compliquez pas; laissez-la vous parler de la manière que vous comprenez le mieux — que cela se présente à vous, en ce moment, sous forme de joie à la vue d'une marguerite, ou comme expérience religieuse profonde. Soyez humblement patients, confiants avec persistance, désireux de travailler continuellement à ajuster votre compréhension, et vous trouverez la paix immortelle — votre conscience de Dieu.

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