Pendant une période de plusieurs mois, une grave affection de mes yeux se développa. En raison d'une perte partielle de la vue, de sérieux maux de tête et de fatigue, je quittai mon travail afin d'avoir plus de temps pour étudier et prier. Notre Leader, Mary Baker Eddy, nous dit (Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 486): « La vue, l'ouïe, tous les sens spirituels de l'homme, sont éternels. On ne peut les perdre. Leur réalité et leur immortalité sont dans l'Esprit et dans la compréhension, non dans la matière — d'où leur permanence. » Pendant des années, j'avais lu ce passage fréquemment, acceptant sa logique avec reconnaissance. Maintenant j'étais mise au défi de le prouver.
Une lecture attentive de tout ce que les Écritures nous disent au sujet de la vue et un examen plus approfondi des écrits de Mrs. Eddy sur ce sujet me firent prendre conscience que la vue nous est vraiment donnée par Dieu, exempte donc de détérioration ou de destruction. Dans une partie de la définition spirituelle du terme biblique « yeux » donnée dans Science et Santé, nous lisons (p. 586): « Discernement spirituel — non matériel, mais mental. » Je savais que, à mesure que cette étude augmentait mon discernement spirituel, ma vue devait également donner des preuves de progrès. Petit à petit une perception constante de la tendre sollicitude et de la force stimulante de l'Amour remplaça la crainte, et la guérison complète se produisit. Cela eut lieu il y a plus de six ans.
Plus récemment, une surdité partielle me causa beaucoup de souci. Je pouvais entendre seulement un peu de ce qui était dit. Cela dura environ trois semaines, rendant mon travail de bureau, spécialement les entrevues, très éprouvant. Comme j'étais reconnaissante à ceux qui parlaient clairement ! Mais c'était inquiétant de ne pouvoir entendre les voitures passer dans la rue ou les oiseaux chanter juste à l'extérieur de ma fenêtre.
A ce moment-là, je me remis à une nouvelle étude du chapitre « Récapitulation » dans Science et Santé. Les réponses de Mrs. Eddy aux questions suivantes étaient particulièrement pertinentes: « Le cerveau pense-t-il, les nerfs sont-ils sensibles, et y a-t-il intelligence dans la matière ? » (p. 478); « Est-il important de comprendre ces explications pour guérir les malades ? » (p. 482) et: « Est-ce que les cinq sens corporels constituent l'homme ? » (p. 488). A la page 483, Mrs. Eddy parle d'apposer les noms « Science » au christianisme, « erreur » au sens corporel, et « substance » à l'Entendement. Puis elle écrit: « La Science a appelé le monde à débattre cette question et sa démonstration qui guérit les malades, détruit l'erreur, et révèle l'harmonie universelle. »
Les mots « révèle l'harmonie universelle » me firent une profonde impression. Je vis que même si le monde semblait aveugle et sourd à la découverte de Mrs. Eddy, la Science ChrétienneChristian Science ('kristienn 'saïennce), cette Science révèle toujours les faits véritables concernant Dieu et l'homme. Je vis également que je faisais partie intégrante de cette « harmonie universelle », et non du concept discordant et malade qu'a l'entendement mortel au sujet du monde. Peu de temps après, mon ouïe devint normale.
Ces deux difficultés eurent l'heureux effet de m'inciter à approfondir étude et prière et à compter davantage sur Dieu; les guérisons sont pour moi une preuve concrète de la puissance de la Vérité, Dieu.
Wellesley Hills (Massachusetts), U.S.A.