Il y a environ cinquante ans, un homme de ma connaissance fut appelé au chevet de sa mère, gravement malade dans une ville éloignée. Les médecins l'avaient abandonnée et — apparemment — elle était mourante. La Science Chrétienne la guérit. Son fils me transmit cette nouvelle avec une si joyeuse conviction que je me procurai des publications à la Salle de Lecture d'une église filiale, afin de savoir ce qu'était la Science Chrétienne, dont je n'avais jamais entendu parler auparavant. En lisant, je fus à tel point conquis par la hardiesse de cette logique absolue, que cette religion est devenue l'assise solide de ma vie.
La pénurie, la peur, le doute, les douleurs, les dangers apparents et certains défauts ont été vaincus grâce à la compréhension de cette Science sublime. Pendant ces cinquante années, je n'ai jamais eu besoin de traitements médicaux ni de médicaments, je n'ai jamais eu à séjourner dans une station thermale ou à prendre des congés de convalescence. C'est d'une façon merveilleuse que j'ai été, trois fois, libéré d'emprisonnement et d'un camp de prisonniers de guerre — et, au lieu de tuer les gens, il m'a été donné de sauver des vies humaines et de prévenir des destructions, au cours de deux guerres, avec l'aide de la prière scientifique.
Un jour, alors que je souffrais d'un cas grave de grippe et que je ressentais de vives douleurs accompagnées de forte fièvre et de vertiges, j'ai prié, ainsi que ma femme, pendant presque toute la journée. Je tombais chaque fois que j'essayais de me lever. Le moment approchait où je devais me rendre au théâtre pour y assurer mes fonctions. Je ne connaissais personne qui fût capable d'assumer la direction des représentations.
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !