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Servir Dieu à plein temps

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 1980

The Christian Science Monitor


Dans sa parabole des « serviteurs inutiles » (voir Luc 17:7–10), Christ Jésus fait remarquer qu’un serviteur à plein temps (ou « esclave » dans le texte original grec) doit tout son temps, ses talents et son énergie à son maître et ne peut subvenir à ses propres besoins que lorsque son maître le lui permet. Même lorsqu’on lui accorde le temps de faire son propre travail, chacun de ses actes appartient quand même à son maître. Quand il lui arrive de faire un effort spécial pour plaire à son maître, ou qu’il doit accomplir une tâche particulièrement difficile, il ne mérite et ne reçoit aucun remerciement, aucune récompense spéciale. Il ne peut en aucune façon bénéficier du fruit de ses propres efforts.

Très peu d’entre nous, en pareilles circonstances, feraient volontiers confiance à un être humain pour qu’il nous traite de façon équitable. Mais la morale de cette histoire relatée par Jésus est, bien entendu, que nous sommes déjà engagés envers Dieu en tant que Ses serviteurs inutiles. En réalité, nous dépendons entièrement de Lui. Tout ce dont nous pourrions jamais avoir besoin nous a déjà été donné par la volonté de Dieu: subsistance, santé, amitié, activité satisfaisante. C’est de Lui que provient tout ce que nous possédons en réalité. Même si nous disposions de temps, de capacités, et d’énergie qui nous soient propres pour faire un autre travail et que nous ne devions pas donner notre tout à Dieu, nous ne pourrions cependant posséder plus que ce qu’Il nous a déjà donné. Nous ne pourrions bénéficier en aucune façon de nos efforts individuels puisque le bénéfice n’a aucun sens quand on posséde déjà tout.

« Ah mais justement ! diriez-vous. Comment puis-je savoir qu’Il m’a tout donné ? Je ne puis le voir, le sentir, le toucher. En fait, ma vie est pleine de lacunes. Il me manque toutes sortes de choses dont j’ai besoin. »

S’il nous est difficile de voir le bien infini que Dieu nous a déjà donné, c’est parce que Son bien — qui est le seul bien qui existe — est spirituel. Notre sens matériel des choses, faussement éduqué, qui voudrait donner aux qualités spirituelles illimitées l’apparence d’une substance physique limitée, est une forme d’aveuglement qui ne peut être éliminée que par la compréhension spirituelle, la foi en Dieu la plus élevée. Mary Baker Eddy, qui a découvert et fondé la Science Chrétienne, dit: « La prière qui réforme les pécheurs et guérit les malades est une foi absolue dans le fait que tout est possible à Dieu — une compréhension spirituelle de Dieu, un amour détaché de soi-même. » Science et Santé, p. 1;

C’est en réponse à la demande de ses disciples d’accroître leur foi que Jésus leur relata la parabole du serviteur inutile. Si nous désirons accroître notre foi au point qu’elle puisse écarter de notre chemin les montagnes que dressent les limitations matérielles, il nous faut évaluer la qualité du travail que nous accomplissons en tant que serviteurs. Nous pouvons reconnaître (intellectuellement) que nous sommes ici pour servir Dieu, mais combien d’entre nous le font-ils vraiment ? N’agissons-nous pas le plus souvent comme si nous étions le maître et Dieu le serviteur ? Combien de temps ne passons-nous pas à agir à notre guise, recherchant notre propre plaisir, nous inquiétant de nos propres affaires sans penser le moins du monde à Dieu ? Mettons-nous Dieu en premier, chaque jour, dans chaque décision ? Ou bien faisonsnous appel à Lui, comme nous ferions appel à un serviteur, uniquement en cas de besoin ? « Hé Dieu ! J’ai mal à la tête. J’ai besoin de revenus plus importants. Il me faut un meilleur emploi. Arrange ça pour moi, veux-Tu, grâce à Ta bonté infinie ? »

Lorsque nous adressons à Dieu notre prière, dans un moment d’apparente détresse, et que nous ne percevons pas de réponse, ce n’est pas qu’Il soit fâché contre nous ou qu’Il veuille nous donner une leçon. C’est simplement parce que nous avons peut-être oublié notre rôle de serviteurs de Dieu, à plein temps. Et quand nous oublions notre rôle de serviteur en nous habituant à nous servir nous-mêmes en premier lieu, nous oublions qu’Il nous a déjà tout donné. Nous l’oublions au point de ne pas en voir la manifestation tout autour de nous. Mais lorsque nous nous éveillons et que nous nous rappelons notre rôle et le Sien, nous sommes bénis par le bien, là même où nous sommes, et cette bénédiction nous dit: « C’est bien, bon et fidèle serviteur... entre dans la joie de ton maître. » Matth. 25:23.

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