Il y a quelques années je passai par une des épreuves les plus difficiles de ma vie. Dès que je marchais beaucoup, un de mes genoux enflait et devenait douloureux. Les médecins n’en trouvaient pas la cause et j’essayai en vain de nombreux remèdes, voulant guérir à tout prix. Suivant leurs conseils, j’en étais réduite à faire quelques pas dans mon appartement. L’avenir paraissait sombre.
Une amie avait entendu parler de guérisons par la Science Chrétienne et me conseilla de l’essayer. J’étais athée à l’époque et je ne voulais surtout pas entendre parler de religion ! Toutefois, j’étais prête à essayer n’importe quoi pour mener à nouveau une vie normale. J’assistai à des réunions de témoignages de la Science Chrétienne. Je fus très impressionnée par les guérisons obtenues uniquement par la prière scientifique, mais je pensais qu’elles étaient réservées à des personnes bien meilleures que moi !
J’allai ensuite voir une praticienne de la Science Chrétienne. Je n’oublierai jamais la façon dont elle me parla de Dieu, Le définissant en tant qu’Amour. Je ressentis que la foi et l’amour qu’elle reflétait étaient la preuve qu’elle comprenait cette Vérité divine que je recherchais.
Je commençai ensuite à lire Science et Santé de Mrs. Eddy sans arrêt. Puisque la situation ne s’était pas améliorée après avoir pris les médicaments pendant un mois, j’étais au comble du désespoir, n’osant presque plus marcher. Je pris la décision de jeter tous ces produits et de remarcher progressivement. J’allais à l’encontre des conseils médicaux, mais j’écoutais le « murmure doux et léger » de la Vérité et lui obéissais. Ce passage m’encouragea lorsque j’avais des doutes et des incertitudes (Apoc. 3:8): « J’ai mis devant toi une porte ouverte, que personne ne peut fermer. » Tout au long de mon cheminement, je fus aidée par des Scientistes qui me réconfortèrent et répondirent patiemment à mes questions.
Bien qu’il y ait eu beaucoup de progrès, mon genou était encore enflé et j’avais de la crainte. J’allai donc à nouveau voir une praticienne. Ce soir-là, tandis que j’étudiais des passages de Science et Santé, je sentis que peu m’importait ce qui adviendrait de ma vie — je désirais seulement me rapprocher de Dieu. Je m’occupais alors d’enfants une partie de la journée et je décidai de leur donner tout l’amour possible. Un sentiment merveilleux de paix m’envahit. Je n’avais jamais ressenti une telle joie. Le lendemain, je constatai soudain que j’étais complètement guérie. Cela me prouva que la guérison est possible à tous ceux qui s’abandonnent humblement à Dieu dans la compréhension spirituelle et qui, comme de petits enfants, écoutent Ses directives et y obéissent.
Ottawa (Ontario), Canada