Il y a de nombreuses années, six mois après la naissance de notre deuxième enfant, un médecin me dit que j’étais condamnée à prendre des médicaments jusqu’à la fin de mes jours. A cette époque, j’étais lasse d’avaler des pilules trois ou quatre fois par jour. M’attendant au pire, je démissionnai de l’emploi que j’occupais, afin de pouvoir rester à la maison avec nos enfants, pendant qu’il m’était encore possible de leur prodiguer mes soins. Le problème de santé mis à part, ce fut une période agréable.
Plusieurs années passèrent. Un matin, après le départ des enfants pour l’école, je m’assis afin de lire le journal du matin. Il y avait un article qui paraissait avoir été spécialement écrit pour moi; il indiquait que, par la lecture de Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy, on pouvait guérir de façon permanente. J’appelai immédiatement la Salle de Lecture de la Science ChrétienneChristian Science (’kristienn ’saïennce) et parlai à la bibliothécaire de ce que j’avais lu dans le journal et aussi de mon désir de recevoir un exemplaire de ce livre. La bibliothécaire m’assura qu’il me serait envoyé le jour même.
Lorsque Science et Santé me parvint, je le lus avec avidité. Un nouvel horizon s’offrit à moi avec la lecture de la première phrase de la Préface (p. vii): « Pour ceux qui s’appuient sur l’infini, soutien constant, aujourd’hui est riche en bienfaits. » Et les mots qui suivent confirmèrent aussi le sentiment que Dieu me montrait le chemin de la compréhension spirituelle (p. 1): « La prière qui réforme les pécheurs et guérit les malades est une foi absolue dans le fait que tout est possible à Dieu — une compréhension spirituelle de Dieu, un amour détaché de soi-même. » Lorsque j’eus terminé le livre, j’étais entièrement guérie.
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