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Les relations familiales

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 1978


Les mauvaises relations familiales ! Le déchirement et la souffrance inexprimables qu'elles ont infligés à l'humanité ont un besoin urgent d'être guéris. Vraiment, si nous ne pouvons guérir les mauvaises relations au niveau de la famille, comment pouvons-nous espérer réussir sur la scène internationale ? On pourrait dire que la famille est un banc d'essai pour établir la base des bonnes relations. Mais la base elle-même, qu'est-elle ?

Profondément troublés par des conflits de personnalités et des problèmes entre générations, et apparemment pris au piège par eux, beaucoup de gens peuvent sentir qu'à part le faible espoir que l'autre, ou les autres personnes, pourront changer, il n'y a pas de porte de sortie. (Les autres sont-ils peut-être en train de dire la même chose ?) La douce mais puissante Science du christianisme montre comment la seule méthode radicale et efficace de guérir les relations familiales tendues peut être mise en œuvre.

L'étude de la vie et des œuvres de Jésus à la lumière de la Science Chrétienne révèle la méthode divinement inspirée du Christ par laquelle il apporta l'harmonie à des existences malheureuses. Lorsque l'humanité semblait être empêtrée dans des maux, comme elle semble l'être encore, convaincue de leur substantialité et guère capable de contempler autre chose, Jésus se tournait constamment vers l'invisible mais toujours efficace présence de Dieu. Là où l'humanité voyait des mortels souffrants, chamailleurs, il voyait des immortels spirituels, parfaits. Là où nous nous efforçons d'aimer les autres malgré leurs défauts (que nous pouvons souvent énumérer de façon très détaillée), il aimait suffisamment pour instantanément pardonner aux autres et détruire complètement la faute. Il était capable de détacher de leur cou le boulet de la condamnation, de les voir comme les enfants semblables du même Père-Mère Amour infini et de les laisser partir libres.

Avec logique et persistance, Jésus apporta sur terre une mesure de ciel, ou plus exactement, il révéla le ciel comme déjà établi là où la terre et ses problèmes semblaient être. S'il avait accepté comme réelle la scène mortelle, matérielle, remplie de problèmes, il n'aurait pu y apporter aucune guérison. Au lieu de cela, pour Jésus le réel était toujours comme il doit l'être éternellement, Dieu, l'Esprit, et Sa parfaite création spirituelle. Ce n'est pas étonnant qu'il ait été comme la lumière pour la pensée enténébrée du monde; ce n'est pas étonnant que les gens soient venus de bien des lieues à la ronde pour l'entendre, car personne ne les avait jamais aimés comme lui. Son commandement: « Aimez-vous les uns les autres, comme je vous ai aimés » Jean 15:12; prend une signification nouvelle et bien plus profonde quand on commence à se rendre compte comment Jésus aimait.

Comment notre perception de cet amour agit-elle en pratique dans nos propres foyers ? En cas d'incendie, il faut d'abord s'en éloigner afin de chercher de l'eau pour l'éteindre. De même nous devons d'abord résister à la tentation de réagir aux problèmes de relations familiales avec colère ou en se justifiant désespérément, ce qui ne fait que verser de l'huile sur le feu, mais, au lieu de cela, nous tourner vers la solution. Cela signifie avoir recours, comme Jésus le fit, à cet Entendement intelligent, toujours présent, infini, la Vérité et l'Amour divins, Dieu, qui pourvoit à la solution de chaque problème.

Pour éteindre un incendie, il faut avoir plus d'une ou deux gouttes d'eau au fond d'un baquet. Pour guérir les conflits de personnalités, il nous faut davantage qu'une ou deux pieuses platitudes. Insistant sur une vision plus profonde, une épître de Jean dit: « Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu ! » I Jean 3:1; « Nous a témoigné » — oui, à nous et à d'autres aussi ! Nous devons prendre le temps de lourer, de glorifier et de magnifier le nom du Père, de comprendre davantage Sa nature.

Dans son livre Science et Santé, Mrs. Eddy oriente constamment notre pensée vers Dieu alors qu'elle révèle la splendeur curative de cette source éternelle d'eau vive, la Parole inspirée des Écritures. Nous sommes encouragés à trouver en nous-mêmes cette même lumière curative qui était en Christ Jésus, à nous aimer pour ce que nous sommes réellement, les enfants du Dieu vivant, et à voir aussi chaque membre de nos familles dans cette lumière, sans être aucunement choqués quelle que puisse sembler être temporairement la vision humaine que nous avons d'eux et de nous-mêmes. C'est là le roc sur lequel les relations familiales heureuses peuvent être fermement fondées. Lorsque nous avons accepté tant soit peu la gloire du Père comme reflétée en nous-mêmes, quand bien même des étincelles commenceraient à voler et la colère et la justification de soi à dresser leurs vilaines têtes, nous avons de nouveaux yeux pour voir les autres comme ils sont réellement et non comme ils semblent être.

Nombre de personnes ont eu à porter le fardeau d'être continuellement classées, peut-être comme bornées, colériques, inintelligentes, têtues, ayant hérité de défauts indésirables, ou comme étant tout simplement difficiles. Nous pouvons annuler cette classification en nous reclassant nous-mêmes d'abord, et ensuite ceux qui nous sont le plus proche, et qui deviennent ainsi réellement les enfants les plus chers du même Père, n'ayant d'autres attributs que ceux hérités de Lui. Il n'est pas toujours facile de rendre impersonnelles des caractéristiques indésirables, d'aimer de façon à les séparer de ceux qu'elles concernent et à les laisser détruire par notre reflet de l'amour de Dieu. Mais lorsque nous reconnaissons que Dieu et Sa création sont la base de tout ce qui est bon, il devient plus facile d'atteindre à cette sorte de bonté aimante et active qui réussit.

En voici une illustration. Le père d'une famille de Scientistes Chrétiens, las après de longues heures d'un travail manuel consacré à un projet afférent au foyer, fut rejoint pas son fils adolescent. Le père se mit soudain en colère et fit une remarque mordante. Son fils répliqua avec douceur et calme: « Papa, cela n'est pas toi. » « Merci, répondit le père, en effet, ce n'est pas moi. Excuse-moi. » Et ce n'était pas lui. Ici pas de: « Je-ne-t'aimerai-plus-jusqu'à-ce-que-tu-retires-cette-remarque. » Il n'y eut même pas un brin de condamnation. A la place, il y eut un pardon immédiat grâce à un simple amour guérisseur, qui regarda droit au travers du problème pour en appeler à la véritable nature spirituelle de ce père, n'acceptant pas un seul instant que cette mauvaise humeur lui appartenait. Cette guérison instantanée a accompli bien plus que d'empêcher une dispute enflammée entre générations. Le souvenir de sa simplicité totale et de son efficacité immédiate a souvent aidé en particulier ce père à voir, dans son travail journalier, les autres plus clairement tels qu'ils sont en réalité — les enfants du Dieu vivant.

Apporter un changement sur la scène humaine peut parfois exiger d'aimer avec persistance et de refuser nettement pendant un laps de temps de réagir au manque d'amabilité, de prévenance, et à l'insouciance ou de les excuser. Mais en cours de route nous pouvons découvrir que les autres ont une meilleure vision de nous-mêmes, qu'ils s'en réjouissent et en sont reconnaissants.

Mrs. Eddy pratiquait ce qu'elle prêchait. Elle apprit à aimer ceux qui, parce qu'ils ne comprenaient ni ne pouvaient accepter les exigences de son enseignement, attaquaient à la fois celui-ci et elle-même. Le don inestimable qu'elle a fait à ses disciples est encore disponible pour chacun — c'est la possibilité présente de mettre en pratique les enseignements les plus profonds du Maître dans toute leur glorieuse applicabilité à nos besoins. Au centre même de ces besoins se trouve souvent le foyer. Ce n'est pas tant qu'il soit nécessaire d'aimer cette personne-ci ou celle-là, mais de savoir aimer, aimer aimer, et guérir par le seul pouvoir et la seule bonté de notre amour spirituel.

Cela est résumé par Mrs. Eddy dans les paragraphes stimulants que voici: « L'œuvre la plus noble de Dieu est l'homme à l'image de son Créateur; l'œuvre la plus pitoyable du mal est le soi-disant homme, emporté dans le tourbillon des passions humaines, écartant les concepts de sa propre création, se faisant une place pour lui-même et évinçant ses semblables.

« Un vrai Scientiste Chrétien est une merveille, un miracle dans l'univers de l'entendement mortel. Avec un amour désintéressé, il inscrit sur le cœur de l'humanité et transcrit sur la page de la réalité la présence vivante, tangible — la puissance et la majesté ! — de la bonté. Il vit pour toute l'humanité et honore son créateur. » Écrits divers, p. 294.

Il n'y a pas de limite d'âge pour cette activité. Les enfants, les parents et les parents des parents peuvent tous y prendre part, pour le grand avantage de l'humanité.

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