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La Science Chrétienne a été un incomparable bienfait dans ma carrière...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 1978


La Science Chrétienne a été un incomparable bienfait dans ma carrière de professeur d'université. Grâce à elle, il m'a été possible de me défaire d'un bon nombre de croyances attachées à l'enseignement en classe et à l'enseignement supérieur — croyances à la crainte, à la nervosité, à l'intimidation, à la maladie, à l'ennui, au manque d'à-propos et d'inspiration. Il en est résulté que mes classes ont été une source de joie réelle; c'est ainsi que, il y a de cela plusieurs années, lorsque je fus désigné pour donner des cours de composition écrite à des étudiants de deuxième année, je prévoyais un semestre agréable. Bien que le cours, dans son ensemble, n'eût reçu qu'une organisation superficielle, mon enseignement dans des classes précédentes avait, à mon avis, conduit les étudiants au succès.

Cependant, durant le semestre en question, je me trouvai en présence d'un groupe d'étudiants manifestant aussi peu d'intérêt qu'il était possible de l'imaginer. Chaque soir, alors que je préparais mon cours pour le lendemain, j'essayais de choisir des thèmes intéressants. Chaque matin, quand je lisais la Leçon biblique hebdomadaire d'après le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne, je reconnaissais que mes élèves et moi-même exprimions les qualités données par Dieu. Et pourtant la classe, assise et silencieuse, ne répondait que lorsqu'elle y était forcée et, bien que poliment, seulement du bout des lèvres. Par-dessus tout, les compositions écrites étaient désordonnées et manquaient d'inspiration.

Un soir, alors que je me rendais à mon pupitre pour préparer le travail du lendemain, je compris enfin qu'une application plus profonde de la Science Chrétienne était indispensable. Je n'étais pas loin de désespérer car, laisser la classe suivre mollement son petit bonhomme de chemin était insupportable pour moi et injuste pour les élèves. Recourant à Science et Santé de Mrs. Eddy, je me retrouvai lisant comme je l'avais fait fréquemment auparavant, la déclaration suivante (p. 195): « L'éducation de la bonne espèce est nécessaire. L'observation, l'invention, l'étude et la pensée originale élargissent les idées et devraient encourager la croissance qui fait sortir l'entendement mortel de lui-même, de tout ce qui est mortel. » Cette fois-ci, alors que je concentrais mon attention sur les quatre termes de la deuxième phrase, je me rendis compte qu'ils représentaient, précisément, ce qui était requis pour une bonne composition. Je compris qu'il était indispensable que le rédacteur observe, d'abord, les conditions ambiantes, puis il devait développer son sujet par « invention » — le mot même dont on se servait, en littérature, il y a des siècles, pour décrire le processus par lequel on découvre un sujet idoine qui servira de base à la dissertation. Je vis ensuite que, une fois le sujet nettement profilé, le rédacteur devait s'attacher à rechercher ce qu'il avait à dire et qu'il devait, finalement, faire preuve d'originalité dans l'assemblage de ses mots.

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