... et alors quoi ? En tant que patient, quel patient, quel était mon rôle ? (Un travail de guérison par la prière a été entrepris à ma demande, pour moi, par un praticien inscrit dans The Christian Science Journal.) Des réponses se présentèrent en foule à ma pensée.
• Je pouvais être obéissante et méditer tout ce qu’il me serait demandé d’étudier. Dans le cas présent, je fus invitée à étudier la définition du mot « désert » dans Science et Santé et à essayer de voir cette épreuve comme « le vestibule où le sens matériel des choses disparaît, et où le sens spirituel déroule les grands faits de l’existence » Science et Santé, p. 597 ;, selon les paroles de Mrs. Eddy. J’étudiai aussi un verset biblique cité dans la Leçon-Sermon de la semaine indiquée dans le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne — verset qui affirme la promesse que Dieu a faite à Ses enfants de leur donner des directives et des ressources même dans les situations les moins prometteuses: « Je mettrai un chemin dans le désert, et des fleuves dans la solitude. » Ésaïe 43:19. La délivrance de tout semblant de mal est assurée, raisonnai-je, et je me réjouis de cette pensée.
• Je pouvais soutenir activement l’efficacité du travail du praticien en désirant que les arguments de la prière découvrent et détruisent tous les mensonges impies me concernant et qui étaient en train de s’imposer à ma conscience. Je savais que le traitement en Science Chrétienne est ordonné, minutieux, inspiré, fécond et qu’il a pour résultat non seulement la liberté physique mais une inspiration profonde et durable aussi bien pour le patient que pour le praticien. Il doit en être ainsi, parce que l’activité de la loi spirituelle de Dieu gouverne tous ceux qui sont en cause. La guérison est toujours le résultat inévitable de la pensée éclairée qui reconnaît nettement la totalité de Dieu, le bien.
• Je pouvais insister mentalement sur le fait que le découragement, la pitié de soi, la douleur, la crainte, le scepticisme et le doute — qui ne sont que d’autres noms pour l’entendement mortel ou magnétisme animal — ne pouvaient détourner ma pensée des vrais faits spirituels me concernant.
• Je pouvais m’efforcer de voir qu’il ne s’agit pas d’un praticien qui parle à un patient et d’un patient qui écoute simplement le praticien. Mais plutôt, qu’il s’agit d’un praticien et d’un patient qui, tous deux, écoutent Dieu, le seul Entendement qui soit, la seule source d’information exacte qu’il pourrait jamais y avoir au sujet de l’homme spirituel. C’est Dieu qui crée toute connaissance, et nous reflétons l’activité de cette connaissance. Dieu, l’Entendement divin, sait les moindres choses qu’il y a à connaître au sujet de notre vraie perfection spirituelle. Son savoir même est ce qui soutient notre état éternel et absolu de bien-être, notre santé réelle. Christ Jésus prouva ces faits spirituels pour lui-même et les autres.
• Je fis tout cela, puis je me trouvai en train de penser très fermement: « Je ne crois tout simplement pas à l’activité d’un mal quelconque. » Je fis le raisonnement suivant: la maladie est complètement irréelle pour moi et pour tous les autres parce qu’elle n’est pas causée par Dieu. La maladie n’est pas une condition physique réelle, un groupe de symptômes, ou un type de phases successives attendant le moment de se manifester. Elle peut sembler être un dérangement temporaire, mais en réalité la maladie n’est qu’une croyance factice cherchant quelqu’un pour y croire. « Quelle sottise, m’écriai-je à haute voix, je ne serai pas ce croyant-là ! »
• J’appréciai sincèrement et avec gratitude les qualités de calme, de joie et de préparation spirituelle des praticiens et des professeurs de Science Chrétienne du monde entier et j’éprouvai de la gratitude pour leur soutien constant de la vérité. Et j’aimai Mrs. Eddy pour la sagesse dont elle fit preuve en établissant la Science du christianisme en tant que religion qui guérit. Cet état d’esprit s’étendit rapidement jusqu’à me faire englober silencieusement dans ma gratitude toutes les Salles de Lecture de la Science Chrétienne, ces havres contre les tempêtes des fausses croyances matérielles, et aussi les églises, les sociétés et les organisations universitaires de la Science Chrétienne. Pendant un long moment je restai assise, appréciant les divers moyens d’être aidé qui sont à la disposition de celui qui recherche la guérison par la Science et j’y inclus chacun des périodiques. Je fus de nouveau impressionnée et reconnaissante pour ce flot d’amour incessant venant de toutes les parties du monde, de porte à porte, jusqu’à notre foyer. Quels trésors inestimables que ces périodiques !
Un ami me rappela une fois qu’un traitement en Science Chrétienne ne peut pas toujours être un solo. Souvent, cela doit être un duo, le praticien et le patient participant tous deux joyeusement et avec enthousiasme au travail de guérison, qui consiste simplement à saisir la totalité de Dieu et le néant du mal. C’est vraiment faire ensemble de la belle musique.
Quel fut le résultat inévitable de toute cette aventure ? Un harmonieux concert de croissance spirituelle et, bien entendu, la guérison.
