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École du Dimanche

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 1977

The Christian Science Journal


[Cet article sur l’École du Dimanche parait en même temps en anglais dans The Christian Science Journal.]

Préparation à l’enseignement

Il se peut qu’aucune question n’assaille plus fréquemment le futur moniteur de l’École du Dimanche que celle-ci: « Comment puis-je me préparer le mieux possible à faire face à n’importe quel problème qui surgit dans la classe, à donner une réponse satisfaisante et scientifique à toute question et à être si richement pourvu de vérité que je puisse enseigner mes élèves comme ils le méritent ? »

Il n’y a bien sûr pas de réponse unique renfermant tout pour venir en aide à tous ceux auxquels il sera demandé d’enseigner une classe de l’École du Dimanche d’une filiale de l’Église du Christ, Scientiste. Mais le moniteur de l’École du Dimanche démontre l’essence d’un bon enseignement lorsqu’il prend conscience que ses élèves sont les idées intelligentes de l’Entendement divin. Ils savent déjà ce qui est spirituellement vrai. La tâche du moniteur est d’exprimer cette vérité et, de cette façon, de la leur rappeler.

Beaucoup sympathiseront avec la monitrice qui nous a écrit: « La première fois que j’abordai la question de l’enseignement à l’École du Dimanche, je m’efforçai tout simplement de surmonter la crainte dans ma propre pensée — particulièrement concernant les questions auxquelles je ne pouvais répondre convenablement, et aussi la crainte d’étouffer l’intérêt des élèves pour la Science Chrétienne. Cela m’amena à m’apercevoir que je pouvais compter sur Dieu pour Se charger de l’enseignement et sur la Science pour se soutenir elle-même.

« Depuis lors ma façon d’aborder l’enseignement consiste à faire prendre conscience aux élèves que la source de tout bien est Dieu et qu’une meilleure compréhension de Dieu peut s’obtenir par l’étude de la Science Chrétienne, particulièrement par la Bible, et Science et Santé de Mrs. Eddy. »

A la page 2 de son Message to The Mother Church for 1902, Mrs. Eddy écrit: « Le chant de la Science Chrétienne est: “Travaillez — travaillez — travaillez — veillez et priez.” » Parmi les façons de « travailler » du moniteur est celle qui consiste à étudier à fond et minutieusement la Bible et Science et Santé, devenant ainsi si familier avec leurs enseignements qu’il puisse en retirer instantanément l’idée nécessaire pour répondre à une question posée par sa classe. S’il ne peut citer de mémoire le passage, il sait du moins qu’il existe et qu’il peut le trouver à l’aide d’une Concordance.

Ainsi préparé le moniteur acquiert un point de vue sûr lui permettant d’obéir à l’injonction de Mrs. Eddy dans le Manuel de L’Église Mère: « L’instruction donnée par les moniteurs des enfants ne doit pas dévier de la Science Chrétienne absolue contenue dans leur livre d’étude » (Art. XX, Sect. 3).

Un moniteur de l’État de New York, qui a eu de bons résultats, nous écrit: « Mon amour pour l’enseignement à l’École du Dimanche de la Science Chrétienne a grandi de plus en plus au cours des années. Je constate que pendant que j’enseigne, je mets en pratique les vérités de la Leçon-Sermon d’une manière spéciale. J’aborde mon enseignement du point de vue de cette déclaration de Mrs. Eddy (Science et Santé, p. 305): “Parce que l’homme est le reflet de son Créateur, il n’est pas sujet à la naissance, à la croissance, à la maturité, et à la décomposition.” Je sais que le moniteur et les élèves considérés spirituellement sont tous des manifestations de l’Entendement divin et qu’il est répondu directement par l’Entendement aux besoins de chacun. En d’autres termes, je ne me considère pas comme l’intermédiaire par lequel la Vérité doit venir à la classe.

« Une autre déclaration de Mrs. Eddy (Unité du Bien, p. 42) est fréquemment dans ma pensée: “La Vérité, défiant l’erreur ou la matière, est la Science qui dissipe un faux sens et conduit l’homme au vrai sens du moi et de la Divinité, sens dans lequel le mortel n’engendre pas l’immortel, ni le matériel le spirituel, mais dans lequel la véritable nature de l’homme et de la femme apparaît, inchangée et inchangeable, dans la splendeur de l’être éternel et de ses perfections.” »

Ce moniteur poursuit en ces termes: « J’aime mes élèves et je pense qu’ils sentent l’intérêt sincère que je leur porte en tant qu’individus. Leurs questions me bénissent, car habituellement je rentre à la maison et je travaille plus à fond pour trouver les réponses. Souvent nous reconsidérons une question le dimanche suivant. »

Dans toute cette affaire de questions et de réponses, il est bon de se rappeler que, spirituellement parlant, les élèves connaissent déjà la réponse à chaque question, car ils sont un avec l’Entendement divin et expriment l’omniscience de l’Entendement. Ce que le moniteur peut faire, c’est de rendre ce fait évident par sa propre façon d’aborder spirituellement l’enseignement. De nombreux moniteurs ont trouvé qu’en adhérant avec amour et fermeté à cette vérité fondamentale, il en est résulté de la part des élèves des réponses auxquelles même le moniteur n’avait pas pensé. En d’autres termes, cela a conduit à la manifestation spontanée de l’intelligence.

Pour celui auquel il est demandé d’enseigner pour la première fois une classe à l’École du Dimanche, nul besoin de craindre les résultats, car le Christ est toujours présent pour procurer la sagesse nécessaire. Plus d’un moniteur a trouvé que la réponse à une question embarrassante est venue à ses lèvres pour ainsi dire spontanément et il a su qu’elle venait comme un message de l’Entendement, car il s’agissait de quelque chose à quoi il n’avait pas précédemment pensé. Bien des lecteurs de cette colonne se rappelleront des cas identiques. Nous pouvons tous nous reposer sur le Christ pour nous donner de nouvelles idées, de nouvelles façons de les exprimer et des réponses que nous croyions ne pas connaître !

Bien sûr on peut toujours dire: « Pour le moment je ne connais pas la réponse à cette question. Quelqu’un d’autre peut-il y répondre ? » Ou bien: « Essayons tous de trouver la réponse dans nos livres au cours de cette semaine et de l’apporter dimanche prochain. » Le prestige du moniteur aux yeux de la classe n’en est nullement diminué, car les jeunes apprécient l’honnêteté et l’humilité du point de vue exprimé et sympathisent avec celui qui l’exprime.

Quelles sont au juste les méthodes trouvées efficaces pour la préparation à l’enseignement à l’École du Dimanche ?

Une monitrice qui vit en Angleterre se prépare pour son travail d’École du Dimanche avec ses élèves en étudiant la Leçon-Sermon d’une façon spéciale. Elle dit: « Je commence la semaine en lisant la leçon d’un seul trait et en notant les aspects particuliers du sujet qui y sont inclus. Les jours suivants sont passés à étudier les sections en détail, et vers la fin de la semaine, m’appuyant sur les directives divines, je sélectionne des passages que je sens pouvoir répondre aux besoins de chaque élève au cours de sa vie journalière. Je prépare des questions importantes pour aider à provoquer une discussion. »

La croissance spirituelle du moniteur est essentielle pour un bon enseignement à l’École du Dimanche. Le moniteur qui travaille vraiment au cours de la semaine pour apprendre à mieux comprendre et pratiquer la Science Chrétienne n’aura pas, ou peu, de difficultés pour satisfaire aux exigences de sa classe.

Il semble que deux moyens d’apprendre soient inséparables du travail à l’École du Dimanche: le développement spirituel personnel du moniteur, jour après jour, semaine après semaine, et une capacité toujours grandissante de la part du moniteur de voir la vérité spirituelle, la véritable identité des enfants. Ces deux éléments exigent qu’on y consacre temps et pensée, mais ce sont des éléments essentiels en vue d’une préparation fructueuse du travail d’enseignement. Celui qui se prépare dans ces deux domaines peut aborder chaque tâche dominicale avec confiance, bien qu’il puisse ne pas se considérer comme un moniteur né. Sa propre pensée spiritualisée sera apparente à ses élèves, qui seront avides d’en savoir davantage concernant la source de sa conviction. De plus, le concept spiritualisé du moniteur concernant ce que sont réellement les enfants — les idées de l’unique Entendement, les rejetons de l’Ame, les fils et les filles de Dieu, purs et parfaits maintenant et à jamais — se manifestera par une bonne conduite et une bonne réceptivité, et attirera les autres enfants de la localité prêts à recevoir l’enseignement de la Science Chrétienne dans nos Écoles du Dimanche.

A la page 98 de Miscellaneous Writings, Mrs. Eddy utilise une citation qui s’applique particulièrement à l’enseignement à l’École du Dimanche:

Sois toi-même véridique
Pour enseigner la vérité ;
Pour toucher le cœur de ton frère,
Ton cœur aussi doit déborder.

Quel modèle que celui-ci pour se préparer à enseigner à l’École du Dimanche: Cela signifie apporter en classe un enthousiasme ardent pour communiquer tout ce qui, de l’illumination sans fin qu’apporte la Science Chrétienne, a été réalisé pendant la semaine. N’est-ce pas là le cœur qui déborde ? Quand le cœur du moniteur sera au plus profond de lui-même, débordant d’amour pour la Science Chrétienne, pour sa tâche d’enseignement et pour toute l’humanité, y compris les jeunes assis autour de lui, cela atteindra le cœur de chaque élève et réconfortera, encouragera, instruira et guérira.

Cela signifie apporter en classe une conviction si profondément enracinée de la vérité de la Science Chrétienne qu’aucun élève ne peut manquer de la reconnaître et qu’aucune circonstance ne peut la troubler.

Et la conviction dans la pensée du moniteur est importante. On raconte l’histoire d’un ancien élève de l’École du Dimanche qui, ayant rencontré bien des années plus tard son moniteur d’autrefois, lui dit: « Je ne me rappelle pas un mot de ce que vous avez dit, mais je me rappelle que vous y croyiez. »

Bien des moniteurs dont le travail a eu de bons résultats seront d’accord avec la monitrice qui nous a écrit ceci: « L’enseignement à l’École du Dimanche est un travail de sept jours par semaine. La monitrice a beaucoup de travail métaphysique à faire pour elle-même parce qu’elle doit arriver à sa classe joyeuse, aimante et préparée. L’École du Dimanche doit représenter pour elle un événement de première importance. Et elle en retirera ce qu’elle y a mis. »

Un autre moniteur a écrit: « La préparation de la classe est d’une grande importance et elle est double.

1. Les moniteurs ont besoin de passer du temps en prière avant de se rendre à l’École du Dimanche pour établir fermement en leur pensée le caractère clair, lumineux, spirituel des enfants: pour affirmer la présence du Christ; pour voir l’heure que dure l’École du Dimanche comme une heure précieuse de découverte et de guérison pendant laquelle les enfants trouvent des vérités pratiques à utiliser journellement.

2. Le moniteur devrait avoir quelque plan ou directive pour les discussions à l’École du Dimanche avec certains objectifs spirituels dans sa pensée. Toutefois ce plan ne devrait pas être rigide mais très souple pour qu’il s’adapte aux besoins des enfants à mesure que ces besoins deviennent apparents. »

Un autre moniteur qui a réussi d’une manière notable avec les enfants de trois à cinq ans écrit: « C’est un privilège de travailler avec la pensée réceptive des jeunes enfants. Cela m’encourage à penser avec profondeur et à faire des recherches plus complètes dans la Leçon-Sermon, à être souple, à exprimer l’amour et à croître avec les enfants en compréhension spirituelle. »

[Cette rubrique paraît trimestriellement.]

[Préparé par le Service Écoles du Dimanche, Département Filiales et Praticiens.]

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