Skip to main content Skip to search Skip to header Skip to footer

Le contentement spirituel guérit

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 1977


Quand nos bébés sont satisfaits, sans malaises ni tourments, paisibles et, s'ils en ont l'âge, souriants — nous sommes contents et reconnaissants. S'ils sont ainsi, il y a une atmosphère de paix dans la maison et nous trouvons peut-être que le contentement est une vertu que nous désirons développer plus que toute autre en nous-mêmes et en nos enfants.

Pourtant en les voyant grandir avec un air perpétuellement satisfait, il se peut que nous en fassions un sujet d'inquiétude. Nous pouvons y voir l'indice d'une pensée humaine limitée, statique, satisfaite de la médiocrité. Nous pouvons considérer le contentement davantage comme une suffisance dangereuse — une bulle d'air protectrice — que comme une caractéristique louable qu'il faut entretenir avec soin.

Chez les adultes, s'il ne se fonde pas sur la compréhension spirituelle, le contentement peut être le signe d'une tendance conservatrice, conventionnelle, d'un refus d'admettre des idées de progrès, d'une résignation au présent état de choses et qui s'accommode du pis-aller. Tout en reconnaissant un mérite évident au fait de tirer le meilleur parti de ce que l'on a, nous avons l'autorité de la Bible pour condamner le faux contentement, dont les racines ne sont pas plus profondes que l'entendement humain. Le prophète Jérémie, avec une autorité spirituelle, adressait des reproches aux chefs et aux prêtres d'Israël. Ils égaraient le peuple dans les voies de la suffisance en excusant ses péchés et défauts non rachetés, disant: « Paix ! paix !... et il n'y a point de paix. » Jér. 6:14; Il s'efforçait de faire comprendre aux habitants de Jérusalem qu'il était insensé et même inique de demeurer placidement content, déclarant que tout est bien alors qu'il n'en est rien. C'est un état d'esprit qui peut nuire au lieu de guérir.

Mrs. Eddy montre que la satisfaction spirituelle, telle qu'elle est exprimée par Dieu en l'homme réel, est puissante et naturelle. Elle démasque aussi l'erreur du faux contentement. Elle dit de ceux qui, sans se plaindre, acceptent et cachent le mal: « Ce sont des rigoristes à l'égard d'une paix fausse et accommodante, coulant des moucherons et avalant des chameaux. » The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 211; Mais autre part elle dit: « Un mortel mécontent et discordant n'est pas plus un homme que la discordance n'est la musique. » Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 305;

La Science Chrétienne insiste sur le fait que les mortels, contents ou mécontents, ne sont pas les véritables rejetons de Dieu. Ils représentent le concept plus ou moins imparfait, faux et matériel de l'homme. Ils sont les contrefaçons des immortels créés et maintenus à la parfaite image de Dieu, l'Amour divin.

Par ailleurs, la Science montre que les hommes et les femmes immortels sont à jamais profondément contents — absolument satisfaits — de ce qu'ils savent être et avoir parce qu'ils héritent invariablement tout bien spirituel du seul Père, le Principe divin. Ils sont Ses enfants et Il ne leur permet jamais de tomber au-dessous de Sa norme de perfection. Ils doivent inévitablement être satisfaits du bien que Dieu leur dispense, le bien infini qu'ils sont éternellement assurés de posséder grâce à la loi divine.

Les mortels n'atteignent pas à la perfection des immortels. Ils sont finis et, comme le dit Mrs. Eddy, « il faudrait une forme infinie pour contenir l'Entendement infini ». Plus loin, elle ajoute: « Une conception mortelle, corporelle, ou finie de Dieu ne saurait embrasser les magnificences de la Vie et de l'Amour illimités et incorporels. D'où la soif humaine, inassouvie, de quelque chose de meilleur, de plus élevé, de plus saint, que ce qu'une croyance matérielle à un Dieu et à un homme physiques peut fournir. » ibid., p. 257 et 258;

En raison de leur nature finie, les mortels sont contents et le désir qui les agite de ressentir et de démontrer la véritable perfection originelle et infinie de l'homme réel ne peut qu'accroître leur mécontentement. Mais à mesure que nous sommes plus près de comprendre, de discerner et de prouver notre être réel et spirituel à la ressemblance de Dieu, notre vraie nature en tant qu'image satisfaite de l'Ame infinie devient plus claire, brillant à travers la brume de la croyance mortelle. Alors, à mesure que nous vivons selon la vision de notre identité réelle et immortelle, le contentement s'installe peu à peu dans notre conscience. Et, comme il s'appuie sur le solide fondement du Christ, la vraie idée de Dieu, il ne peut jamais plus être ébranlé ou détruit.

L'auteur de la Première épître à Timothée se réfère à l'erreur que d'aucuns commettent en prétendant que la piété devrait nous apporter des gains matériels. Il ajoute: « C'est, en effet, une grande source de gain que la piété avec le contentement. » I Tim. 6:6. En effet, le contentement acquis grâce au Christ s'accompagne non seulement d'une abondante assurance de richesses célestes, mais encore d'un goût plus intense de tout ce qui est bon dans l'existence humaine. La Science Chrétienne explique que les pensées déterminent les événements de l'existence ; par conséquent plus nous devenons conscients des vertus de l'être spirituel que nous possédons vraiment en tant qu'enfants de Dieu — les qualités de la Vie, de la Vérité, de l'Amour, de l'Ame, de l'Entendement, de l'Esprit et du Principe divins — et plus nous devons savoir et prouver que nous sommes complets, satisfaits et par conséquent contents.

Une fois atteinte, cette condition céleste de contentement ne peut être, dans les affaires humaines, qu'une force positive en faveur du bien. Plus qu'une simple absence de mécontentement, elle fait ressortir les vastes ressources spirituelles qui habitent la vraie conscience de l'homme. Le pouvoir de cette connaissance scientifique de la vérité illumine la pensée humaine à tel point qu'il efface totalement les images de limitation, de crainte, de souffrance et de matérialité. Il développe peu à peu l'appréciation de ce que Dieu, le bien infini, a fait pour Ses créations spirituelles et qu'Il leur donne. Grâce à cette compréhension, ce pouvoir guérit.

Pour découvrir plus de contenu comme celui-ci, vous êtes invité à vous inscrire aux notifications hebdomadaires du Héraut. Vous recevrez des articles, des enregistrements audio et des annonces directement par WhatsApp ou par e-mail. 

S’inscrire

Plus DANS CE NUMÉRO / janvier 1977

La mission du Héraut

« ... proclamer l’activité et l’accessibilité universelles de la Vérité toujours disponible... »

                                                                                                                                 Mary Baker Eddy

En savoir plus sur le Héraut et sa mission.