Christ Jésus a dit: « Il [Dieu] ne m'a pas laissé seul, parce que je fais toujours ce qui lui est agréable. » Jean 8:29; Personne n'a besoin de se sentir isolé ou solitaire. Personne n'a besoin de sentir qu'il doit porter les fardeaux du monde à lui seul. Dieu, l'Amour divin, n'a jamais laissé aucun de Ses fils et de Ses filles seul en face de la vie.
L'acceptation du fait que Dieu est toujours et partout avec nous peut dissoudre tout sens de solitude. Et elle peut faire plus que cela. Elle peut nous apporter tout soutien, toute aide, toute amitié humaine dont nous ayons besoin sous la forme qui répondra le mieux à notre besoin humainement et spirituellement.
Le prophète Élie se sentit seul à un certain moment et pensa même que ses propres compatriotes avaient l'intention de le tuer. Mais le sens spirituel qu'il avait de la présence de Dieu se réaffirma; il devint conscient de l'assurance divine qu'il y avait encore en Israël des milliers de gens qui n'étaient pas idolâtres. Chacun de nous peut recevoir le même soutien qu'Élie, que nous pensions avoir besoin d'un seul ami ou de milliers d'amis ou simplement de ressentir plus profondément que Dieu est avec nous. Mrs. Eddy écrit: « Le Scientiste Chrétien est seul avec son propre être et avec la réalité des choses. » Message to The Mother Church for 1901, p. 20; De quelle présence plus complète pourrions-nous avoir besoin que « la réalité des choses » ?
Jésus a dit que Dieu ne l'avait pas laissé seul parce qu'il faisait toujours ce qui était agréable à Dieu. Pour passer par cette expérience de Jésus et d'Élie, nous devons nous demander à qui nous désirons être agréables. « Faites comme il vous plaira » est une expression que l'on emploie généralement avec une pointe d'ironie. Elle suggère que celui qui la prononce n'approuve pas l'action qui sera entreprise et n'en attend pas de bons résultats. Faire comme il nous plaît est rarement considéré comme un guide sûr de bon comportement. Celui qui vit pour se faire plaisir se trouve généralement, en fin de compte, très seul.
Avoir comme but d'être agréable aux autres est peut-être préférable, mais il y a également des pièges dans ce comportement. La Bible se montre sévère à l'égard de ceux qui veulent « plaire aux hommes ». Quand notre but est premièrement d'être agréables à Dieu, il est probable que nous nous verrons accueillis comme de bons compagnons, de meilleurs collègues, des employés plus efficaces. Celui qui est agréable à Dieu n'est jamais délaissé par Dieu et rarement longtemps par ses semblables.
Jésus n'essaya pas seulement de faire les choses qui étaient agréables à Dieu; il les fit effectivement. Il ne fit pas les choses qui sont agréables à Dieu à l'occasion seulement ou même souvent; il les fit toujours. Est-ce une demande trop rigoureuse exigée de notre part de toujours faire les choses qui sont agréables à Dieu ? De ne pas seulement essayer de les faire, mais de les faire ? Et non pas seulement de temps en temps, ou même souvent, mais toujours ?
Nous pourrions être tentés de penser alors: « N'y pensez plus, c'est impossible. » Ce pourrait être notre réponse naturelle tant que nous nous considérons simplement comme des mortels physiques, les descendants d'Adam ou de l'homme préhistorique de Pékin ou de l'homo habilis d'Olduvai. C'est dans l'allégorie d'Adam que l'on trouve pour la première fois la suggestion que l'homme est seul. Ensuite Adam doit être endormi pendant qu'une compagne est formée de ses côtes et le couple se trouve bientôt en difficulté.
Il nous faut comprendre que tout récit nous rattachant à une ascendance matérielle est faux parce que nous sommes les rejetons et la ressemblance de l'Esprit divin infini. La demande qui nous est faite, alors, de toujours être agréables à Dieu revêt un aspect différent. Notre ressemblance apparaissant dans un miroir manque-t-elle jamais de nous refléter, nous et nos mouvements, jusqu'au plus petit détail ? Un tel manquement nous étonnerait beaucoup. L'homme, la ressemblance de Dieu, peut-il jamais manquer de refléter la bonté et l'action parfaites de Dieu dans un détail quelconque ? Quand nous nous voyons, dans la Science Chrétienne, en tant que ressemblance et reflet de Dieu, il serait surprenant que nous pensions pouvoir jamais faire moins que de L'exprimer et de Lui être agréable.
Le patriarche Hénoc fut l'un des premiers personnages de la Bible dont il est dit qu'il fut agréable à Dieu. Il paraît avoir si clairement compris et exprimé sa source divine, nous dit la Bible, qu'il « marcha avec Dieu; puis il ne fut plus, parce que Dieu le prit » Gen. 5:24;. Essentielle au fait de marcher avec Dieu, essentielle au fait de Lui être agréable, est la reconnaissance de la relation éternelle et immortelle de l'homme avec Dieu. Plus complètement chacun de nous possède cette reconnaissance, plus pleinement nous sommes agréables à Dieu, marchant avec Lui en obéissant à Sa volonté et à Ses commandements et attirant à nous les compagnons ou le soutien humains dont nous avons besoin.
Dans la réalité spirituelle, c'est la nature de l'homme, c'est notre nature réelle de refléter Dieu en tout, de Lui être agréable en tout, toujours. Ainsi que l'écrit Mrs. Eddy dans Science et Santé: « La Divinité était satisfaite de Son œuvre. Comment aurait-Elle pu ne pas l'être, puisque la création spirituelle était la conséquence, l'émanation de Sa propre capacité infinie et de Sa sagesse immortelle ? » Science et Santé, p. 519.
Dieu est satisfait de Sa création. Il aime chacune de Ses idées, chacun de Ses fils et de Ses filles et Se complaît en eux; Il ne pourrait jamais laisser un seul d'entre eux sans réconfort ou solitaire. A mesure que nous comprenons et vivons de plus en plus notre véritable nature, nous sommes toujours agréables à Dieu et ne sommes jamais délaissés.
