Paul, en se promenant dans les rues d'Athènes, vit des autels portant des inscriptions multiples et diverses. Un autel, dédié A UN DIEU INCONNU, fut le point de départ de son magnifique discours cité dans les Actes (17:22–31). Sans doute vit-il un autre autel, dédié celui-là A TYCHÉ, la déesse du hasard, car les anciens Grecs accordaient une telle importance au hasard que pour eux il semblait être une divinité. Les anciens Romains en firent pour ainsi dire autant et vénérèrent leur déesse Fortuna, dont le charmant petit temple est toujours debout, pour l'enchantement de tout visiteur de la Rome d'aujourd'hui.
Qu'ils étaient grossiers et absurdes les anciens païens qui adoraient le hasard ! Voilà notre première réaction. Mais cette pratique a-t-elle été si complètement déracinée ? Les gens recherchent encore du plaisir dans les jeux de hasard et espèrent améliorer leur situation financière en spéculant en bourse. Nous utilisons des expressions comme: « Quel heureux hasard ! » Nous disons que les choses arrivent « par accident », et pour beaucoup de pays les accidents de la circulation et autres sont de véritables fléaux. Certains désastres sont souvent décrits dans les polices d'assurances comme des « cas de force majeure ». Ainsi que ces divers exemples le montrent, beaucoup d'entre nous croient encore plus ou moins que notre situation et notre bonheur peuvent être affectés par un pouvoir surnaturel, irrationnel, appelé le hasard.
Mais quels sont les faits ? La Science Chrétienne les révèle. Elle montre qu'il n'y a qu'une seule loi divine immuable, ou pouvoir, et que toute autre loi supposée est sans effet et fausse. Ces faits sont énoncés en termes simples et directs dans la Bible: « Ainsi parle l'Éternel, le créateur des cieux, le seul Dieu, qui a formé la terre, qui l'a faite et qui l'a affermie, qui l'a créée pour qu'elle ne fût pas déserte, qui l'a formée pour qu'elle fût habitée: je suis l'Éternel, et il n'y en a point d'autre. » Ésaïe 45:18; Et dans le livre d'étude de la Science Chrétienne, Science et Santé, Mrs. Eddy écrit: « Il n'y a qu'une cause première. Donc il ne peut y avoir d'effet d'aucune autre cause, et il ne peut y avoir de réalité en quoi que ce soit qui ne procède pas de cette grande et unique cause. » Science et Santé, p. 207;
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