Un matin, alors que j'étais en train de me raser, je me livrais à des réflexions quelque peu pessimistes à mon sujet. Considérant mon visage dans le miroir, je me dis en moi-même: « Tu ferais mieux de ne pas te montrer, tu n'es vraiment pas beau du tout. » Je fus alors envahi par la conviction profonde que le jugement que je portais ainsi sur moi-même constituait une offense à Dieu.
Cela faisait quelques années déjà que j'étudiais la Science Chrétienne, la Science divine dont les explications font apparaître clairement que l'homme est en vérité l'image et la ressemblance spirituelle de son Créateur, et reflète ainsi la bonté et la beauté, qui sont les attributs de Dieu. Naturellement, cela ne signifie nullement que l'image physique que je scrutais ce matin-là dans la glace était la ressemblance de Dieu; mais je compris très nettement que les pensées négatives que j'entretenais à l'égard de moi-même étaient principalement fondées sur l'acceptation, justement, que j'étais un mortel avec un corps matériel, au lieu de reconnaître joyeusement mon identité spirituelle, au-delà de tout critère matérialiste d'appréciation.
Je me dis que dénigrer systématiquement tous les matins ce que je voyais dans le miroir revenait tout bêtement à honorer la croyance à une vie dans la matière, à une vérité dans la matière, à une intelligence dans la matière, à une substance dans la matière, ce qui est tout l'opposé des enseignements de la Science Chrétienne. Et je me rendis compte que les honneurs rendus à cette croyance m'amenaient inévitablement à transgresser le premier commandement: « Tu n'auras pas d'autres dieux devant ma face. » Ex. 20:3;
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