Les hommes et les femmes ne sont pas matériels ainsi que les sens physiques le prétendent — des mortels, malades, pécheurs, infirmes, souffrants, dans le dénuement, sans travail, seuls. Ce sont les enfants spirituels de Dieu, immortels, aimés du tout-puissant divin Père et objet de Sa sollicitude, héritiers de Ses trésors infinis de Vie et d'Amour, complets, en bonne santé, harmonieux, satisfaits.
La guérison survient lorsqu'on nie l'image mortelle de l'erreur et qu'on affirme l'image réelle, spirituelle de la perfection de Dieu.
Lorsque nous sommes mis en face d'une difformité apparente, de la pénurie ou d'une maladie — une discordance sous n'importe quelle forme — que ce soit dans notre propre corps ou expérience ou ceux d'une autre personne, il est important de nier immédiatement une telle erreur et d'affirmer avec conviction la vérité spirituelle de l'être parfait à l'image de Dieu.
L'être réel n'est pas matériel, mais spirituel. Notre propre identité véritable, comme celle de chaque individu, est créée par Dieu, le Principe divin, et elle est le reflet pur et exact de l'unique créateur immortel. Chacun est intelligent, libre, intact, satisfait, maintenu dans la ressemblance parfaite de Dieu — jamais asservi, jamais fragmenté, ni victime du manque ou de la chance. Toute discorde apparente est toujours fausse. Elle n'est pas soutenue par le pouvoir de Dieu; aussi quand elle est rejetée et remplacée par une affirmation puissante de la Vérité, elle ne peut subsister.
Si une personne semble être malade ou malheureuse, cela n'est pas la vérité de son être; c'est un faux concept imposé à la conscience humaine et il devrait être nié. Lorsque cette image matérielle, discordante, est reconnue comme un mensonge, et résolument rejetée et remplacée par la compréhension de la présence de l'image parfaite de Dieu, ce faux concept est effacé de la conscience et la guérison s'ensuit.
Mrs. Eddy écrit: « En élevant la pensée au-dessus de l'erreur, ou maladie, et en combattant avec persistance en faveur de la vérité, vous détruisez l'erreur. » Science et Santé, p. 400.
