Pendant l'hiver de 1898, alors qu'elle habitait à Concord, New Hampshire, Mrs. Eddy appela un membre de sa maison dans sa chambre et lui communiqua quelques-unes des pensées inspirantes qui lui étaient venues au cours de la nuit précédente. L'une d'elles lui semblait si importante qu'elle lui demanda de l'inscrire et de la conserver. Prenant donc un morceau de papier, il écrivit ces mots sous sa dictée: « C'est l'Entendement, non la matière, qui satisfait. » We Knew Mary Baker Eddy (Nous avons connu Mary Baker Eddy), Third Series (Boston: The Christian Science Publishing Society, 1953), p. 8;
Quelques mois plus tard, Mrs. Eddy eut l'occasion de se rappeler le message qui avait été si soigneusement conservé et demanda à ce que le morceau de papier lui fût apporté. Le directeur d'une firme locale de joaillerie s'était rendu chez elle pour lui montrer le modèle de ce qu'il appelait une cuillèresouvenir que sa firme désirait fabriquer. Mrs. Eddy vit la possibilité d'incorporer le précieux message dans le modèle, de sorte que quiconque posséderait la cuillère et s'en servirait — tout spécialement ses propres disciples — pût garder cette idée dans sa pensée et en retirer une leçon importante. De toute évidence un grand nombre d'entre eux le firent, puisque le texte: « C'est l'Entendement, non la matière, qui satisfait » est cité dans des lettres de reconnaissance adressées au Christian Science Sentinel et dans un témoignage concernant la guérison de l'habitude de boire de l'alcool et de fumer, publié dans le livre de Mrs. Eddy, Science et Santé, au chapitre intitulé « Fruits de la Science Chrétienne », pages 669 et 670. Cette leçon demeure pour nous inspirer et élever nos pensées au-dessus de la matière à toute saison de l'année, bien que l'on puisse la considérer tout spécialement adéquate pendant l'époque de Noël, où le matérialisme semble souvent si agressif.
Se référant à la signification de Noël, Mrs. Eddy écrivit une fois: « Un Noël éternel n'admettrait la matière que comme phénomène et ferait d'elle une étrangère, qui céderait respectueusement la place à l'Entendement. Le despotisme du sens matériel ou la chair s'enfuirait devant une telle réalité pour laisser le champ libre à la substance; l'ombre de la frivolité et l'inexactitude du sens matériel disparaîtraient. » Et elle ajoute: « En Science Chrétienne, Noël représente le réel, l'absolu, l'éternel — les choses de l'Esprit, non de la matière. » The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 260;
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