Au printemps de l'année 1901, mes parents déménagèrent dans une localité de province où habitait une cousine de ma mère. Peu après le déménagement, cette cousine vint avec sa famille passer la journée chez nous, apportant un livre, le livre d'étude de la Science Chrétienne. Bien que très pieux, mes parents n'avaient jamais entendu parler de la Science Chrétienne, si bien qu'après leur avoir raconté une magnifique guérison qu'elle avait eue à la suite de la lecture de Science et Santé de Mrs. Eddy, cette cousine offrit de le leur prêter.
Mon père lisait souvent Science et Santé à haute voix et nous l'écoutions tous. Ma mère le lisait également durant ses loisirs. Elle étudiait assidûment et en obtint une compréhension claire. Écoutant ces lectures, ce qui me reste en particulier, c'est que Dieu est Entendement et qu' « il est inutile que l'homme cherche à faire ce que Dieu ne peut pas faire » (Science et Santé, p. 231). Évidemment il faut étudier pour arriver à faire la distinction entre l'Entendement divin et l'entendement mortel et pour apprendre à utiliser le pouvoir de l'Entendement divin dans les affaires humaines. Mais c'est à partir de ce moment-là que l'Entendement, Dieu, devint mon Médecin.
La première et magnifique guérison qui eut lieu dans ma famille fut celle d'une de mes sœurs atteinte de « phtisie galopante » selon le diagnostic de deux médecins.
Bien que très sincère dans mes convictions, ce ne fut qu'après mon mariage que j'entrepris sérieusement l'étude de la Science Chrétienne, ayant compris que j'en avais besoin. J'élevai mes cinq enfants qui ne connurent ni docteurs ni médicaments. Une de mes filles, encore tout bébé, apprenant à marcher, but un jour du pétrole. Comme elle était dans le coma, je demandai à un praticien de la Science Chrétienne de la traiter. Très vite elle revint à elle, reprit conscience et se rétablit comme si elle venait de se réveiller d'une petite sieste. Une autre de mes filles fut guérie de la danse de Saint-Guy (chorée), tandis qu'une troisième fut guérie d'une pneumonie, alors qu'elle semblait être sur le point de mourir.
Je souffrais, depuis quelque temps d'une descente de matrice. Un jour, partant en voyage, il semblait que la chose s'aggravait; ma fille me conduisit à l'autobus et je m'arrêtai en chemin pour demander à une amie de m'aider par ses prières. Je n'avais que quelques minutes, et au moment de la quitter, elle me dit: « L'univers de Dieu est parfait. Il n'y a pas d'organes déplacés. » Il faisait mauvais et, à la station de l'autobus, tous les sièges étaient occupés. J'étais toujours déprimée, mais je ressassi les paroles de la praticienne et pensai: « Elle sait et je la crois. Aide-moi, mon Dieu, à me libérer de mon incrédulité. » Avant même que l'autobus n'arrive, je me sentais beaucoup mieux et avant d'être rendue à destination je savais que j'étais guérie. La guérison a été permanente.
Toute ma vie, j'ai été sujette à des migraines; il y a quelque vingt ans, un dimanche, j'eus le plus terrible mal de tête que j'aie jamais connu. Cet après-midi-là, le mariage de ma petite-fille avait lieu. Je ne pouvais que penser à ma souffrance. J'avais toujours aimé chanter et je pensais: « Oh ! Si je pouvais seulement chanter ! » Subitement mon cœur se mit à chanter ceci (Hymnaire de la Science Chrétienne, n° 154):
Divin Esprit plein de tendresse,
En Toi je suis l'enfant de Dieu ;
Du monde toute la détresse
S'efface en Ton jour radieux.
Bientôt je chantais à tue-tête. La migraine avait disparu. Je suis allée au mariage, j'ai eu une journée magnifique et après cela je n'ai plus jamais eu de migraine, ni même un semblant de migraine.
Je suis infiniment reconnaissante à Christ Jésus, notre Exemplaire, à Mrs. Eddy pour avoir découvert cette Science curative et révélé que Dieu est Amour.
Ottumwa (Iowa), U.S.A.
