Lorsque la Science Chrétienne nous fut présentée pour la première fois, je m’attachai à comprendre la création d’après le récit biblique du premier chapitre de la Genèse et je compris que l’homme n’est pas conçu matériellement, mais créé par l’Esprit, Dieu parfait.
Nous avions un enfant de dix ans et en avions toujours désiré un autre. Je songeai beaucoup au fait qu’en réalité les enfants sont des idées de Dieu. Quelques mois plus tard, mon mari et moi attendions un second enfant. Aujourd’hui c’est un magnifique garçon qui respire la vie et la santé et qui démontre de mieux en mieux par son caractère qu’il est vraiment l’idée de Dieu.
Au cinquième mois de ma grossesse, lors d’une consultation médicale, le docteur me dit que le bébé se trouvait déjà en position pour l’accouchement et que je ne pourrais pas arriver au terme de la grossesse. Mon mari et moi passâmes une partie de la nuit à lire dans Science et Santé de Mrs. Eddy et particulièrement le passage sur l’obstétrique qui contient cette phrase (p. 463): « Une idée spirituelle ne renferme pas un seul élément d’erreur, et cette vérité enlève convenablement tout ce qui est nuisible. » J’avais éprouvé des douleurs, mais remplie de cette vérité, je sentis qu’un ajustement s’effectuait et les douleurs cessèrent. Je m’endormis, certaine que tout était bien pour l’enfant et pour moi.
Vint enfin le jour de la naissance, qui eut lieu au terme normal de la grossesse. Je me laissai guider par les idées spirituelles que Dieu me donnait. Je me sentais protégée, comme une enfant persuadée que dans les bras de sa mère elle ne court aucun danger. A la maternité, la sage-femme me dit que ce ne serait pas pour ce jour-là et me laissa dans mon lit sans plus s’occuper de moi. Étant persuadée que c’était Dieu et Lui seul qui m’assisterait dans cette naissance, je ne me tourmentais nullement. Tout au long des mois de grossesse, j’avais étudié avec mon mari le passage suivant (ibid., p. 162): « La Science Chrétienne apporte au corps la lumière de la Vérité qui fortifie et purifie. » Et celui-ci concernant les douleurs (Ésaïe 66:7): « Avant d’éprouver les douleurs, elle a enfanté; avant que les souffrances lui vinssent, elle a donné la naissance à un fils. »
Mon mari téléphona à une praticienne de la Science Chrétienne qui le rassura. Quand je sus que l’enfant allait naître, j’appelai l’infirmière qui, de mauvaise grâce, me fit monter sur la table d’accouchement, persuadée, tout comme la sage-femme, que ce n’était pas pour ce jour-là. L’enfant naquit sans aucune aide matérielle. Appelée de toute urgence, la sage-femme accourut pour recevoir le bébé dans ses bras, en s’excusant de ne pas m’avoir crue. Quant à moi, je glorifiai Dieu de Son secours toujours présent.
Puisse ce témoignage rendre courage aux jeunes mamans et aux moins jeunes dont je suis. Car comme il est dit dans le Psaume 91 (v. 10, 11): « Aucun malheur ne t’arrivera, aucun fléau n’approchera de ta tente. Car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies. »
Je rends grâce à Dieu pour Son amour infini, pour notre Maître bien-aimé, Christ Jésus, et pour Mrs. Eddy.
Évreux, France
